(3 040 Rochechalaisiens, 8 940 ha dont 4 760 de bois) est une commune de la Dordogne sur la rive gauche de la Dronne, à 32 km OSO de Ribérac (80 km à l’ouest de Périgueux) dans l’intercommunalité du Pays de Saint-Aulaye, en bordure du département de la Charente. C’est un carrefour de routes, au croisement des D674 et D730, au contact à la fois de l’Angoumois, de la Saintonge et du Périgord, et une bourgade active qui fut jadis une place huguenote; robinetterie industrielle (groupe allemand KSB ex-Amri, 490 sal., valves) jadis décentralisée de Paris; chaussures Bossi (75 sal.); transports Dupin (50 sal.), Geodis (25 sal.); Intermarché (45 sal.); un collège privé, un centre de loisirs dans un château du 19e s. Au SO, la voie ferrée d’Angoulême à Bordeaux fait une brève incursion dans la commune (et le département) mais la gare est à Saint-Aigulin (Gironde). C’est aussi la commune la plus boisée du département, relevant de la Double. Elle a repris en 1972 Saint-Michel-de-Rivière (680 hab.), dont le village est dans la plaine de la Dronne au sud-ouest du bourg (église du 15e s.), et avait auparavant obtenu son indépendance en 1888; et Saint-Michel-l’Écluse-et-Léparon (700 hab.), elle-même issue d’une fusion de 1825, Léparon étant 4 km à l’est du bourg, entourée de bois, Saint-Michel-l’Écluse en clairière sur une butte à 8 km ESE du bourg. La Roche-Chalais avait pris alors le nom de La Roche-de-Saint-Michel, pour revenir deux ans après à son ancien nom. Cette fusion l’avait fait passer de 1 400 à 3 000 hab. d’un coup; sa population a fluctué depuis (+130 hab. après 1999). |