(4 970 Mandubiens, 1 513 ha dont 726 de bois) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), juste au sud de Valentigney, de l’autre côté du Doubs. Étirée le long de la rive droite du Doubs, Mandeure est l’une des plus anciennes cités comtoises, nommée Epomanduodurum à l’époque gallo-romaine et qui était alors la ville de la Porte de Bourgogne, disparue au temps des invasions barbares; il lui en reste des éléments d’un théâtre qui était plus grand que celui d’Orange (145 m de diamètre). Le nom serait formé sur durum (fort) et epomand qui aurait le sens de petit cheval… L’habitat s’étire sur 3,5 km dans la plaine du Doubs, le long de la D437 et sur 500 m de large; Mandeure même est au NO dans un méandre du Doubs, mais est complétée par les quartiers de Courcelles au centre, Beaulieu à l’est, ce dernier avec usines et cités. Tout le sud a un relief accidenté et boisé, qui se termine à l’ouest par un versant raide et rectiligne à l’est du Doubs, marqué au milieu par belvédère, table d’orientation, site de vol libre et sentiers, plus un gouffre sur le plateau; promontoire du Châtelet. La commune très fleurie (quatre fleurs). Une usine Peugeot Motocycles, centenaire, vient d’y être rénovée et agrandie; elle fabrique les véhicules motorisés à deux roues du groupe (320 sal., contre 970 en 2005) dans le quartier de Beaulieu. Les autres principaux établissements sont une fabrique d’éléments de direction d’automobiles Fuji Autotech (340 sal.) et la papeterie de Mandeure (90 sal.), au groupe vosgien Exacompta Clairefontaine depuis 1990; supermarché U (40 sal.); un collège public, une maison familiale rurale. La ville a eu 2 000 hab. en 1900, 5 100 en 1954, et sa population a culminé à 6 600 en 1975; elle a perdu 380 hab. depuis 1999 |