Diois (communauté de communes du)

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intercommunalité de la Drôme, associant 50 communes et 11 700 hab. sur 122 450 ha, soit avec une densité inférieure à 10 hab./km2. Die (siège) est la seule commune de plus de 2 000 hab.

Le Diois est aussi le nom du nouveau canton de Die, qui a 62 communes mais seulement 14 500 hab.

Le Diois est une contrée des Préalpes du Sud, marquées par de forts contrastes de relief entre des crêts du calcaire tithonique et des dépressions tantôt synclinales en vaux larges et courts, tantôt en combes étroites évidant un mont, mais avec un relief encore plus confus que celui des Baronnies, sans orientation nettement dominante. Il est limité au nord par le Vercors, qui s’y termine par de puissantes corniches du calcaire urgonien dominant des têtes de vallons en forme de cirques, comme à Saint-Julien-en-Quint, ou à Chamaloc sous le col de Rousset. Vers l’est, le grand accident dit de Bonneval marque la limite orientale des Préalpes. La Drôme s’est frayé un chemin dans ces reliefs, alternant sévères défilés et petits bassins accueillants, ornés de vignes, de champs de tournesol et de lavande. Le Diois fut le fief de la tribu des Voconces et Die fut nommé Colonia Dea Augusta Voncontiorum, puis civitas Diensis, le Diois devenant un pagus gallo-romain puis un comté. L’ensemble s’est bien dépeuplé depuis le milieu du 19e siècle, et l’industrie du drap s’y est effacée; mais le Diois reprend localement quelques habitants depuis les années 1980, et les résidences secondaires y sont devenues relativement nombreuses mais très diffuses. L’agneau gras, les vins, les noix, le lait, un peu d’aviculture confortent les revenus du tourisme.

Solaure en Diois (440 hab., 1 936 ha) est une commune nouvelle née en 2016 de la fusion d’Aix-en-Diois (340 hab., 1 649 ha) et de la minuscule Molières-Glandaz (100 Moliérois, 287 ha), 6 km au SSE de Die sur la rive droite de la Drôme, portant avec une autre orthographe le nom de la montagne de Glandasse qui la domine à l’est. Aix-en-Diois s’étend des deux côtés de la Drôme, avec un vieux petits village dans les reliefs orientaux, l’habitat principal au Pont de Quart sur la rive gauche de la Drôme au passage de la D93 et de la voie ferrée, et quelques écarts. Le relief est dominé tout à l’ouest par la Serre Chauvière (1 259 m).

Ponet-et-Saint-Auban (140 Ponetais, 1 321 ha) est à 6 km ONO de Die dans le vallon de l’Izarette, affluent de droite de la Drôme; le relief atteint 1 039 m au But de la Richaude au nord.

Sainte-Croix (110 Sainte-Cruciens, 1 078 ha) a un petit village perché au-dessus de la rive droite de la Drôme, 7 km à l’ouest de Die; ancien monastère. Le relief atteint 983 m au nord dans le massif de la forêt domaniale de Saint-Genis. La Sure, affluent de droite de la Drôme, s’encaisse dans le finage et a son confluent tout au SE.

Barsac (140 Barsacais, 1 558 ha) s’isole dans un petit bassin de rive gauche de la Drôme au SE de la clue de Pontaix. Le relief atteint 1 017 m au NE.

Pontaix (180 Pontaisons, 1 968 ha dont 1 100 de bois), sur la Drôme à 10 km en aval de Die, en un site de clue, où passent D93 et voie ferrée. Ce «village de caractère» se signale par son donjon ruiné et son temple orné; forêt domaniale du Grand Barry sur le versant ouest; camping et site nautique au nord.

Vachères-en-Quint (36 Vacherois, 514 ha) se perche sur un relief dominant un vallon affluent de droite de la Sure.

Saint-Andéol (87 Saint-Andéolois, 1 337 ha) a son vieux village sur le versant droit de la Sure et la mairie au hameau de Saint-Étienne un peu en amont sur le versant gauche, au-dessous du But de la Richaude (1 039 m).

Saint-Julien-en-Quint (150 Quintous, 4 735 ha dont 2 929 de bois) a son village sur la rive gauche de la Sure, à 565 m, 15 km NO de Die. Le finage est accidenté au nord par la puissante corniche de l’urgonien du plateau de la Font d’Urle et monte à 1 692 m au Pas de l’Infernet, à 1 641 m au SE du village au promontoire du But Saint-Genix.

Marignac-en-Diois (230 Marignacois, 1 826 ha est à 7 km NO de Die dans un petit bassin, dominé au nord par le promontoire du But Saint-Genix, rebord du Vercors à 1 641 m.

Chamaloc (130 Chamalocois, 2 189 ha dont 1 570 de bois, à 648 m) occupe au nord de Die à 7 km le petit bassin de la Comane, également dominé au nord par la corniche de l’urgonien (1 656 m au But de Nève) d’où la route dévale depuis le col de Rousset (1 254 m); maison du Parc et de la flore en aval du village.

Romeyer (210 Romeyais, 4 146 ha dont 3 000 de bois), à 5 km au NE de Die, à 520 m, disperse ses maisons dans les vallées encaissées de la Meyrosse et du Rays; la première vient du nord et naît sous la Tête du Faisan (1 734 m); la seconde sort d’une puissante source au pied de la corniche de Glandasse, qui atteint 2 016 m au roc de Peyrole et qui est protégée par la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999. La commune est limitrophe de l’Isère.

Laval-d’Aix (120 Lavalaixois, 2 005 ha dont 947 de bois) est à 9 km au SE de Die, à 483 m; mais son territoire, très étroit, s’étire sur 10 km vers le NNE et occupe la plus grande partie de cette montagne de Glandasse, dernier haut lambeau du Vercors vers le sud, qui y atteint 2 041 m au Pié Ferré.

Châtillon-en-Diois (670 Châtillonnais, 11 006 ha) est une commune étendue, limitrophe de l’Isère, très agrandie par fusion en 2019. Le principal village, est un ancien chef-lieu de canton, à 15 km au SE de Die à 570 m dans la vallée encaissée du Bès (560 Châtillonnais, 2 802 ha dont 1 472 de bois). La commune est dans le Parc régional du Vercors, sur la rive droite du Bès, qui est formé juste en amont par la réunion de plusieurs torrents. C’est un vieux «village de caractère» protestant, avec pittoresques ruelles appelées viols, maisons et hôtel de ville anciens et tour-porte de l’horloge, doté des commerces et services de base mais sans enseignement secondaire. La commune inclut au nord l’extrémité méridionale du Glandasse, qui atteint encore 1 788 m au Royou. Elle bénéficie d’une appellation viticole (aoc) particulière, obtenue en 1975 et qui ne porte que sur 65 ha, limitée à la commune; elle définit un vin blanc tiré de l’aligoté et un rouge issu de gamay, soit respectivement un tiers et deux tiers d’une production annuelle de 1 000 hl. La commune a eu près de 1 300 hab. en 1856, puis sa population a diminué jusqu’à 500 hab. en 1975; elle n’a que légèrement progressé depuis. La mention «en Diois» dans le nom ne date que de 1920.

Châtillon a fusionné avec Treschenu-Creyers (110 Treschenoux, 8 204 ha dont 3 728 de bois), au nord à 912 m, qui elle-même résultait d’une fusion de 1972, Creyers n’ayant plus que 17 hab. en 1968 contre 270 en 1851 — Treschenu en avait 850 en 1851. L’habitat est très dispersé dans les trois hauts vallons de Sareymond à l’est, du Combau au NE et d’Archiane au nord. Celui-ci commence par un superbe cirque dominé par la corniche de l’urgonien du Vercors et la montagne de Glandasse. Le ban communal monte d’ailleurs sur le plateau du Vercors où il atteint 1 951 m à la Croix du Lautaret; plusieurs gouffres et grottes s’y ouvrent. La vallée du Combau, déserte et en cul-de-sac, est enfoncée en amont dans le plateau et atteint 1 972 m au sommet de la Montagnette. Celle de Sareymond est longée par une route qui passe au col de Menée (1 457 m) et rejoint Chichilianne en Isère. En aval des trois branches, deux centrales électriques encadrent les ruines du château de Menée. Le territoire communal atteint au sud les gorges des Gas.

Glandage (120 Glandageois, 5 211 ha dont 3 462 de bois), 13 km à l’est de Châtillon à 869 m, limitrophe de l’Isère, rassemble aussi trois vallons convergents, ceux de Borne au nord, du Grimone à l’est, de la Vière (haute vallée du Bès) au sud. À la confluence sont le village, puis le défilé du Charan et la centrale électrique des Gâts, suivis en aval par le défilé des Gâts. C’est par Glandage, et le hameau de Gimone en amont, à nouveau habité, que passe la route vers Lus-la-Croix-Haute. Glandage a eu près de 700 hab. dans la plus grande partie du 19e s. Elle a repris 40 hab. après 1999.

Lus-la-Croix-Haute (540 Lussois, 8 720 ha dont 3 200 de bois, à 1 050 m), 44 km ESE de Die, est à la fois limitrophe de l’Isère et des Hautes-Alpes. Elle est drainée par le Buech et traversée par l’axe de circulation de Grenoble aux pays de la Durance. La population de la commune est montée jusqu’à plus de 1 800 hab. en 1836; elle a décliné jusqu’en 1982 (410 hab.) et augmente très doucement depuis, gagnant 100 hab. après 1999. Le col de la Croix-Haute est à la limite nord à 1 176 m; une petite route par le col de la Gimone (1 318 m) relie le village au Diois. Son ban culmine au NO à 2 051 m à la montagne de Jocou et ne fait pas partie du Parc du Vercors. Vers l’est, il s’étend assez loin en incluant tout le vallon de Jarjatte, dont les paysages sont réputés et où se pratique le ski nordique au hameau de même nom, ainsi que le ski alpin (6 pistes, 5 remontées); il y culmine à 2 453 m au Rocher Rond, qui domine à l’est le Dévoluy

Boulc (160 Boulciens, 5 735 ha dont 891 de bois), 10 km au SE de Châtillon à 801 m, limitrophe des Hautes-Alpes, complète le haut bassin du Bès. La commune, à laquelle on accède par les gorges des Gâts, est un peu isolée, dans la vallée de Bonneval, qui porte le nom d’un haut hameau où se termine la route. La crête qui sépare la commune du département des Hautes-Alpes monte à 1 729 m au Quigouret et approche du sommet de Toussière (1 916 m). La commune résulte d’une fusion de 1973-1974 entre Boulc et Bonneval en amont, devenue Bonneval-en-Diois en 1936, et avec Ravel-et-Ferriers en aval, elle-même associant deux hameaux superposés et rebaptisée en 1920; les deux communes intégrées n’avaient plus guère qu’une vingtaine d’habitants chacune, contre une soixantaine pour Boulc. La commune nouvelle a gagné 60 hab. depuis 1999. Les géologues nomment accident de Bonneval un grand faisceau de failles qui passe par le hameau et qui marque la limite orientale des Préalpes du Diois, prolongé au nord vers La Mure et au sud-est par l’arc de Savournon dans les Hautes-Alpes.

Miscon (60 Misconais, 1 266 hab.) est à 27 km SE de Die, 8 km ENE de Luc-en-Diois, à 912 m dans un petit bassin drainé vers la Drôme par le ruisseau du même nom, entouré par la forêt domaniale du Claps.

Menglon (540 Menglonnais, 3 647 ha dont 1 868 de bois) est à 14 km au SE de Die, 8 km au nord de Luc-en-Diois. Le relief s’y élève à 1 492 m à la Grésière dans la partie méridionale de la forêt domaniale du Glandasse. Sa population a assez bien résisté, gagnant même180 hab. depuis 1999, soit une moitié; mais elle avait atteint jusqu’à 900 hab. au 19e s.

Saint-Roman (220 Saint-Romaniens, 710 ha, à 515 m), 9 km au SE de Die, cultive 111 ha de vignes. Elle s’est moins dépeuplée que les communes plus montagnardes et s’est même accrue de 80 hab. depuis 1999 (+57%).

Montmaur-en-Diois (85 Montmaurois, 1 280 ha dont 561 de bois) est à 11 km au sud de Die sur le versant gauche de la Drôme à 640 m; la grotte de Solaure s’ouvre en altitude près de la Serre Chauvière (1 262 m), dans la forêt domaniale de Solaure; la mention «en Diois» date de 1936.

Barnave (220 Barnavois, 1 306 ha) est à 14 km au sud de Die dans un petit vallon affluent de gauche de la Drôme; le finage monte à 1 340 m à l’ouest; il s’étrécit au NE où il déborde sur la rive droite de la Drôme; +60 hab. après 1999 (+38%).

Recoubeau-Jansac (290 Recoubeaulois, 1 296 ha dont 428 de bois) est à 14 km SSE de Die à 500 m d’altitude sur la rive gauche de la Drôme, la D93 et la voie ferrée. Le finage déborde sur la rive droite; la commune abrite un institut médico-éducatif avec centre d’aide par le travail. Elle résulte d’une fusion de 1975, Jansac ayant alors moins de 40 hab.; l’ancien village de Jansac est en hauteur à l’ouest de Recoubeau, le moulin de Jansac sur la Drôme. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999 (+38%).

Montlaur-en-Diois (150 Montlaurdais, 972 ha) est sur la rive gauche de la Drôme à 2 km au NNO de Luc-en-Diois sur la D93, à 530 m. La Montagne d’Aucelon borne le finage à l’ouest, à 1 320 m.

Luc-en-Diois (540 Lucois, 2 349 ha dont 1 470 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km SSE de Die sur la rive droite de la Drôme à 581 m. Elle est issue d’une ancienne capitale romaine (Lucus Augusti) mais qui n’a guère laissé de restes. Un peu en amont, la Drôme sort d’une cluse qui échancre un puissant crêt de tithonique très redressé, et qui a été barrée par un éboulement au 15e s., dont les traces se voient au Claps (chaos de rochers) et au saut de la Drôme. Il a valu à la voie ferrée un détour avec viaduc et tunnels du Col-Bonnet; le lac qu’il avait créé, aux abords insalubres, a été vidangé par un tunnel en 1804; son ancien fond donne une petite plaine bien cultivée, nommée le Grand Lac; via ferrata au-dessus du Claps, camping au bord de la Drôme. Le relief monte à 1 093 m juste au-dessus du village côté SO, au Clamontard (vol libre). La commune a eu plus de 1 000 hab. autour de 1860, 450 à son minimum de 1982, 500 en 1999.

Poyols (73 Poyolais, 1 335 ha) est à 4 km au SO de Luc-en-Diois dans la petite vallée du torrent de Béous, encadrée par la crête de la Montagne du Clamontard à l’est, celle de la Montagne d’Aucelon à l’ouest.

Aucelon (16 Aucelonnais, 2 634 ha dont 1 000 de bois), à 740 m, est séparée de Luc par la grande courbe de la montagne d’Aucelon (1 471 m à la Tête des Faux) et donne dans le bassin de la Roanne; le ruisseau d’Aucelon y sort d’une résurgence. La commune avait plus de 450 hab. en 1820, encore 550 vers 1900.

Pennes-le-Sec (34 Pennois, 931 ha) est à 770 m dans la forêt domaniale de la Roanne, 23 km au sud de Die au-delà du col de Pennes (1 040 m).

Pradelle (21 Pradellois, 1 292 ha) est à 33 km SSO de Die dans la vallée de la Roanne.

Rochefourchat (1 Rochefourchatien, 1 274 ha) est à 41 km SO de Die (20 à vol d’oiseau), dominée à l’ouest par la Montagne de Couspeau (1 491 m). Elle est remarquée par le fait qu’elle n’a plus depuis 1991 qu’un seul habitant (huit électeurs inscrits). Elle en eut 200 en 1836, 90 en 1900, 22 en 1954. Le maire est un avocat parisien, propriétaire d’une résidence secondaire depuis 2006; des propriétaires belges figurent ou ont figuré au conseil municipal.

Saint-Nazaire-le-Désert (210 Saint-Nazairais, 4 662 ha dont 384 de bois), en dépit de son nom, est de loin la commune la plus peuplée parmi de très petits villages, au bord de la Roanne à 37 km SSO de Die à 591 m, et offre quelques services, plus un château renaissance. La commune avait plus de 1 000 hab. au début du 19e siècle, et encore plus de 400 vers 1930. Elle a regagné quelques habitants après 1999. En 1966, elle avait absorbé au sud sa voisine Petit-Paris, réduite à une trentaine d’habitants même avec le hameau de Merlet. Le relief monte à 1 482 m à l’ouest, sur le crêt de la montagne de Couspeau.

Brette (37 Brettois, 1 55 ha) est à 38 km SSO de Die à l’est de Saint-Nazaire, perchée au-dessus de la petite vallée de la Brette, qui rejoint la Roanne au nord.

Volvent (33 Volventiers, 1 673 ha dont 419 de bois), 47 km au sud de Die, se tient à 850 m sur l’interfluve entre les bassins de l’Eygues et de la Roanne; on y voit la résurgence des Trous Arnaud; le relief monte à 1 613 m à la Servelle. Volvent eut 400 hab. dans les années 1830.

Chalancon (59 Chalanconnais, 3 600 ha dont 794 de bois), 51 km au sud de Die à 714 m, 5 km au NO de La Motte-Chalancon, dominée par les ruines d’une tour médiévale, est juste à l’endroit où l’Aiguebelle, petit affluent de l’Oule, traverse en cluse le crêt de l’Eyriou; la forêt domaniale d’Aiguebelle est au nord du village, qui avait près de 500 hab. voici deux siècles, 280 un siècle après, et dont la population n’a cessé de décroître.

Gumiane (20 Gumianais, 892 ha dont 320 de bois) est aux sources de la Roanne; son habitat très dispersé est dominé au sud par le Merlu (1 606 m); des routes de montagne lui permettent de communiquer avec la vallée du Roubion à l’ouest par le col Lescou (830 m), à l’est avec La Motte-Chalancon par le col de Pré Guittard (914 m). La population fut au mieux de 196 hab. en 1856.

Arnayon (23 Arnayonnais, 1 945 ha)est dans le petit bassin d’un affluent de l’Oule à l’ouest de La Motte-Chalancon.

La Motte-Chalancon (430 Mottois, 2 283 ha dont 491 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 45 km au sud de Die. C’est un village en rond, établi aux abords de l’Oule à 547 m en un bassin évidé dans un bombement anticlinal, au fond duquel apparaît le Lias (Aalénien). Il a des restes de fortifications et de nombreuses calades (ruelles en pente), des commerces, mais pas d’enseignement secondaire. Un altiport de tourisme (LFJE, une piste de 500 m, aéroclub) a été aménagé à 821 m, au NE du village, qui a un foyer pour handicapés. La population a fortement diminué de 1846 (1 240 hab.) à 1975 puis s’est stabilisée jusqu’en 1999; elle vient de reprendre 30 hab. depuis).

Rottier (24 Rottierois, 854 ha) est à 4 km SE de La Motte-Chalancon dans la vallée de l’Oule. et la commune la plus méridionale du Diois.

Establet (23 Establetais, 1 258 ha) est à 35 km SSE de Die, à 762 m, sur un petit affluent de l’Oule que suit la D61. La commune est limitrophe des Hautes-Alpes par Valdoule.

Bellegarde-en-Diois (95 Bellegardois, 2 604 ha) est à 31 km SSE de Die à 847 m, sur la D61, avec à l’est le hameau de Montlahuc. La mention en-Diois est de 1921.

Jonchères (26 Jonchérois, 1 668 ha) est à 26 km au sud de Die, 9 km au SO de Luc-en-Diois, au bord de l’Amenllière, qui rejoint la Drôme à l’aval de Luc-en-Diois.

Beaumont-en-Diois (110 Beaumontois, 1 765 ha), 8 km SE de Luc-en-Diois, est dans un vallon qui débouche sur la Drôme, laquelle fixe la limite NE de la commune.

Lesches-en-Diois (58 Leschois, 2 008 ha dont 1 500 de bois) est à 12 km ESE de Luc-en-Diois à 1 030 m, dans un petit bassin dominé au nord par la Montagne du Puy (1 550 m).

Val-Maravel (51 Maravelois, 2 160 ha dont 1 127 de bois) est à 19 km ESE de Luc-en-Diois, à 840 m, sous la montagne du Puy (1 550 m) et le mont Chauvet (1 617 m). Val-Maravel est un nom récent qui résulte depuis 1972 d’une fusion de trois communes très dépeuplées, Fourcinet (30 hab.) en bas, La Bâtie-Crémezin (10 hab.) au milieu et Le Pilhon (15 hab.) tout en haut dans le petit bassin du Maravel, affluent de droite de la Drôme. Le finage est limitrophe des Hautes-Alpes à l’est.

Beaurières (70 Beauriérois, 2 458 ha) est à 15 km SE de Luc-en-Diois, limitrophe des Hautes-Alpes, son village à 750 m au confluent de la Drôme et du Maravel. Le site commande l’accès au col de Cabre (1 180 m) que la route principale de Die et de la Drôme à Gap (D993) franchit au prix de longs lacets, 10 km au-delà du village. La voie ferrée a dû dessiner une étroite boucle au nord du village dans l’étroit du Maraval et passer ensuite dans un tunnel de 3 km pour rejoindre le bassin du Buëch. Beaurières avait un peu plus de 400 hab. à la fin du 19e s., et sa population était brusquement montée à 1 500 hab. en 1886 au moment de ces travaux.

Charens (28 Charensous, 1 347 ha) est un peu isolée dans un petit bassin au sud de la Drôme, 14 km SSE de Luc-en-Diois.

Saint-Dizier-en-Diois (50 Saint-Dizièrois, 1 394 ha) est à 38 km au SE de Die, à 1 070 m, et limitrophe des Hautes-Alpes.

Valdrôme (140 Valdrômois, 4 151 ha dont 3 000 de bois), à 789 m, 19 km au SE de Luc-en-Diois, est une assez grande commune, qui réunit plusieurs hameaux dans un large bassin synclinal dominé au sud par la montagne de l’Aup, où le Duffre monte à 1 760 m et qui dessine un cirque. Une station de ski a été aménagée à l’ubac de l’Aup (10 pistes, 5 téléskis). En dépit de son nom d’allure moderne, Valdrôme se nommait ainsi dès 1792; mais elle avait plus de 1 000 hab. au début du 19e siècle, et encore plus de 500 au début du 20e; la décroissance a été continue. Le centre est au bord de la Drôme dans un site accidenté, avec camping et gîtes. La commune est limitrophe des Hautes-Alpes.

Les Prés (22 Pratois, 1 660 ha) est à 2 km au nord de Valdrôme et sur le versant droit de la Drôme. La commune est limitrophe des Hautes-Alpes au NE.

La Bâtie-des-Fonds (2 Bâtillonnais, 1 212 ha dont 700 de bois), 25 km au SE de Luc-en-Diois à 1 023 m, est à la source de la Drôme et limitrophe des Hautes-Alpes. Une petite route la relie à Serres et au Buëch par le col de Carabès (1 261 m); le territoire monte à 1 643 m au sommet de Bane. Le village a été victime d’éboulements, notamment en 1936 où la population a baissé de moitié. La commune a eu jusqu’à 300 hab. en 1808; elle en a moins de vingt depuis 1945 et n’en compte plus à présent que deux; et six logements, dont 5 résidences secondaires.