' est une communauté d’agglomération de l’Eure, rassemblant 74 communes et 111 800 hab. sur 53 060 ha. Évreux (siège), Gravigny, Guichainville, Saint-André-de-l’Eure, Saint-Sébastien-de-Morsent, La Couture-Boussey ont plus de 2 000 hab. Un premier groupe de communes est à l’ouest de la ville. Arnières-sur-Iton (1 690 Arniérois, 1 219 ha dont 696 de bois) est juste au sud-ouest d’Évreux, sur la rive droite de la rivière et contient sur le plateau une extension dans la forêt d’Évreux. Sa croissance est ancienne et modérée: 800 hab. en 1954, 1 200 en 1975; elle a été de 140 hab. depuis 1999. Saint-Sébastien-de-Morsent est la commune la plus peuplée de la banlieue occidentale d’Évreux. Caugé (880 Caugéens, 1 161 ha dont 162 de bois) est au NO de Saint-Sébastien, 9 km à l’ouest d’Évreux sur le plateau; hameau de Mareux à l’est, hameau et château de Morand au SE; manoir de Luhéré, du 16e s. La population s’est accrue de 120 hab. depuis 1999. Parville (330 Parvillais, 454 ha) est juste à l’ouest d’Évreux et de son golf, sur la D613-N1013, mais n’a pas progressé depuis 1999. Gauville-la-Campagne (580 Gauvillais, 615 ha), 6 km au NO d’Évreux, est traversée par la voie verte ex-ferroviaire, une ancienne voie romaine au nord, la D613 au sud, avec un petit centre commercial. Saint-Martin-la-Campagne (100 Saint-Martinois, 352 ha) est une très petite commune, 8 km au NO d’Évreux sur le tracé de la voie romaine. Sacquenville (1 260 Sacquenvillais, 997 ha dont 192 de bois), 11 km NO d’Évreux, a une église classée des 15e-16e s. Elle a fortement progressé: +480 hab. depuis 1999, soit +62%. Le gros village se prolonge en rue vers le SE par le Mesnil. Tourneville (360 Tournevillais, 731 ha dont 416 de bois), 13 km NNO d’Évreux, est dans la vallée à larges méandres de l’Iton; elle a gagné 90 hab. (un tiers) depuis 1999. Saint-Germain-des-Angles (180 hab., 181 ha) est dans la vallée de l’Iton à 10 km NNO d’Évreux; elle avait 240 hab. en 1999. Le Mesnil-Fuguet (180 hab., 358 ha), 8 km NO d’Évreux, est juste au SE de Sacqueville et a deux habitats, un très petit centre à l’ouest et le hameau de Binou un peu à l’est. Le relief s’accidente au NE. Aviron (1 160 Avironnais, 732 ha), 6 km NNO d’Évreux, touche aux maisons d’Évreux et a trois habitats, enrichis de pavillons. Elle n’avait qu’une centaine d’habitants de 1910 à 1950, puis a crû rapidement jusqu’en 1990; sa population s’est stabilisée ensuite et a même perdu 70 hab. après 1999. Normanville (1 120 Normanvillais, 914 ha dont 382 de bois), 7 km au nord d’Évreux, dans la vallée de l’Iton, prolonge l’agglomération d’Évreux et ses activités. Son habitat ancien s’est enrichi de lotissements au nord, et s’est doublé au sud-est d’un nouvel ensemble de pavillons, Caer, lié à l’échangeur N154-D155-D316, qu’accompagne une zone d’activités partagée avec Évreux; hypermarché Leclerc (130 sal.). Normanville avait 250 hab. en 1954, 800 en 1982 mais a perdu 160 hab. après 1999; elle offre à la visite un jardin d’art et d’essai. Le Boulay-Morin (780 Boulay-Morinois, 555 ha dont 217 de bois), 9 km NNE d’Évreux, est sur le plateau juste au nord de Normanville, et traversée par la D155 et la N154. La commune contient au SE le hameau du Mesnil Doucerain. Elle a gagné 210 hab. depuis 1999 (+37%). Émalleville (560 Émallevillais, 419 ha), 12 km au nord d’Évreux, est sur le plateau qui domine l’Iton; parc et jardins du château du 18e s.; +90 hab. depuis 1999. La Chapelle-du-Bois-des-Faulx (630 Chapellois, 437 ha dont 210 de bois), 14 km NNO d’Évreux, est sur le plateau au nord d’Émanville, dont le rebord domine la vallée de l’Eure au Bois des Faulx; hameau de Broménil au SE. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+34%). Un autre groupe de communes se dessine à l’est d’Évreux. Irreville (480 Irrevillais, 560 ha), 11 km NNE d’Évreux, a un gros village de plateau sur la D10; tout à l’ouest de son finage, Pourry est un hameau au-delà de la voie rapide N154, qui traverse l’ouest du finage sans accès. La commune atteint au NE le haut du versant gauche de l’Eure au bois du Fils. Elle a gagné140 hab. depuis 1999 (+41%). Dardez (160 Dardeziens, 282 ha), 10 km NNE d’Évreux, est une petite commune du plateau au sud d’Irreville. Reuilly (540 Reuillois, 973 ha dont 137 de bois) est à 12 km NNE d’Évreux, et traversée par la D316. Le village est au nord de celle-ci, doublé à l’est par le gros hameau du Bois Hion; à la limite SO de la commune, hameau du Buisson Isabelle. Saint-Vigor (330 Vigoriens, 658 ha dont 222 de bois),15 km NE d’Évreux, n’est qu’un petit hameau au pied du coteau gauche de l’Eure, proche d’Autheuil-Authouillet. Le principal habitat de la commune est sur le plateau à Chanteloup, où est d’ailleurs la mairie, et au Mesnil Anseaume; +60 hab. depuis 1999. Fontaine-sous-Jouy (920 Jovifontains, 733 ha dont 159 de bois), 14 km ENE d’Évreux, a son village dans la vallée de l’Eure au pied du coteau gauche; le finage contient une large extension vers l’ouest sur le plateau, incluant les hameaux des Croisy et des Oriots, et une partie de la forêt domaniale de la Ronce; institut médico-éducatif, +110 hab. depuis 1999. Jouy-sur-Eure (580 Joviciens, 980 ha dont 155 de bois), 15 km ENE d’Évreux, a un village-rue au pied du coteau gauche de l’Eure. Son finage s’étend à la fois dans la large vallée de l’Eure, jusqu’au pied du coteau droit, et à l’ouest sur le plateau; église classée du 15e s., camping, caverne de la Mare du Trou sur le plateau près du hameau de la Cornouilleraie. Gauciel (910 Gaucielois, 772 ha), 9 km ENE d’Évreux, contient au nord le hameau de Cerisey et, à l’ouest, une partie de l’aérodrome d’Évreux et de ses installations techniques; +60 hab. depuis 1999. Sassey (190 Sacéens, 428 ha), 7 km NE d’Évreux est un petit village du plateau; au sud, deux enclaves de l’aérodrome militaire d’Évreux. Huest (810 Huestois, 657 ha dont 161 de bois), 5 km NE d’Évreux, a un finage en trois parties: une boisée au nord-ouest, une urbanisée au centre, le périmètre de l’aérodrome militaire au sud-est. La population n’a pas augmenté depuis 1999; mais elle était inférieure à 200 hab. avant 1965. Fauville (360 Fauvillais, 333 ha), 4 km NE d’Évreux, a son village près d’Huest tout au nord de son petit finage, que borne à l’ouest la N154 (avec échangeur); au sud-ouest, partie du gros échangeur N154-N13; au sud-est, partie de l’aéroport militaire; +40 hab. depuis 1999. Le Vieil-Évreux (820 hab., 1 157ha), 6 km à l’est du centre d’Évreux, fut la Gisacum romaine; un périmètre de fouilles de 140 ha est exploré et a révélé notamment un théâtre et un temple, des thermes. La commune comprend à l’ouest le village de Saint-Aubin du Vieil-Évreux, au sud la bifurcation ferroviaire de Cracouville, au nord-ouest le vaste échangeur N13-N1013-N154 et une partie de la zone d’activités ébroïcienne du Long Buisson. La N13 suit la limite nord du finage; fabrique de clôtures métalliques CNC (65 sal.), négoce d’horlogerie Cleor (120 sal.), nettoyage L’Entretien (170 sal.), transports XPO (130 sal.); +40 hab. depuis 1999. Miserey (640 Misérois, 811 ha), 10 km à l’est d’Évreux, accueille au sud-est du village le Centre International de Toxicologie (Citoxlab), laboratoire indépendant au statut d’entreprise, issu de Roussel-Uclaf; il emploie 360 personnes, occupe 20 ha et dispose d’une grande animalerie; il travaille sur les nouveaux médicaments, en liaison étroite avec les firmes et avec les pouvoirs publics. Le château de Miserey (début du 18e s. et fin du 19e) a un beau parc romantique avec roseraies. À l’ouest, le château du Breuil et son grand parc jouxtent les installations de la base aérienne, qui sont en partie dans la commune. La N13 traverse en ligne droite le sud du finage, sur un ancien tracé de voie romaine. La population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 (+31%). Boncourt (190 Boncourtois, 415 ha), 13 km à l’est d’Évreux a un petit village à l’est de Miserey. Cierrey (750 Cierrois, 403 ha, 8 km à l’est d’Évreux), s’est étoffée de lotissements au sud (Rochefort) et à l’ouest (Haut Cierrey, en continuité avec Le Vieil-Évreux. Sa population est passée de 120 hab. en 1936, 150 en 1962, à 830 en 1990, mais elle a perdu des habitants depuis. Un troisième groupe de communes se distingue au sud d’Évreux. Le Val-David (750 Valdavidiens, 679 ha dont 142 de bois) est à 9 km ESE d’Évreux et a fortement progressé jusqu’en 1999: elle avait 130 hab. en 1910, moins de 200 jusqu’en 1970. La voie ferrée de Paris traverse le finage. La Trinité (120 Trinitains, 299 ha), 8 km ESE d’Évreux, est restée un petit village à côté du Val-David. Saint-Luc (260 hab., 508 ha), 8 km SE d’Évreux, est traversé à l’ouest par la voie ferrée vers Dreux. Prey (970 Preyens, 809 ha), 8 km SSE d’Évreux, a une église inscrite du 15e s.; elle s’est accrue de 200 hab. depuis 1999. Grossœuvre (1 240 Grandisylvains, 1 636 ha), 10 km SSE d’Évreux, a un gros village longé à l’est par la N154 (un échangeur) et complété au NO par le village-rue de Cissey; négoce de machines et matériels MDI Process, 50 sal.). La commune a gagné 130 hab. après 1999. Le gentilé moderne se veut conforme à l’étymologie du toponyme, qui semble avoir été grande forêt (on trouve les formes Grandis Silva, Grossum Robur, Grant Suevre du 12e au 14e siècle); mais le finage actuel n’a rien de forestier. Le Plessis-Grohan (880 Grohannais, 828 ha), 7 km SSO d’Évreux, a un finage au dessin très contourné comportant quatre habitats principaux, les hameaux des Ervolus au nord, du Plessis au centre, de Grohan dans une extension vers le sud-ouest, et un groupe plus étoffé au NO, sur la D51, formé par les hameaux du Rondel, de Garel (mairie) et de la Couette. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+28%). Angerville-la-Campagne (1 350 Angervillais, 362 ha) jouxte Évreux et Guichainville et croît comme commune résidentielle: 130 hab. en 1962, 820 en 1982, et encore +110 hab. depuis 1999; mais elle a aussi quelques entreprises associées à la zone industrielle Sud d’Évreux, aux Fayaux: fabrique d’équipements d’emballage PKB (65 sal.), nettoyage Onet (300 sal.); publicité Adrexo (55 sal.). Les Baux-Sainte-Croix (900 Bauxicrussiens, 1 703 ha dont 1 096 de bois), 8 km SO d’Évreux, est une commune forestière avec des hameaux de clairières; elle a 150 hab. de moins qu’en 1999. Les Ventes (1 070 Ventois, 2 065 ha dont 1 233 de bois), à 11 km SSO d’Évreux, est une autre commune forestière du massif d’Évreux, bornée à l’ouest par la vallée sinueuse du Sec Iton, au nord par le coteau droit de l’Iton. Elle a deux dolmens, la Pierre des Druides au nord du village, la Pierre Courcoulée au sud-ouest. Saint-André-de-l’Eure sert de centre à la partie méridionale du territoire intercommunal, au paysage ouvert de campagne et volontiers nommée Plaine de Sainte-André. Du côté nord, celle-ci comprend une quinzaine de communes. Les Authieux (300 Autheusiens, 487 ha) est juste à l’ouest de Saint-André-de-l’Eure sur la D833; +70 hab. depuis 1999. Jumelles (320 Jumellois, 729 ha), 6 km à l’ouest de Saint-André-de-l’Eure, et longée à l’ouest par la voie rapide N154, avec un accès; +60 hab. depuis 1999. La Forêt-du-Parc (590 hab., 767 ha), 3 km NO de Saint-André-de-l’Eure, a un village-rue sur la D52, que longe la voie ferrée; +120 hab. depuis 1999. La Baronnie (720 hab., 1 015 ha) est une commune nouvelle de 2016, née de la fusion de Garencières et Quessigny. Le nom a voulu rappeler que ces communes relevaient jadis de la baronnie d’Ivry. Garencières (580 hab., 687 ha), chef-lieu, est à 6 km au nord de Saint-André-de-l’Eure, 18 km au NO d’Ivry-la-Bataille dont elle fut une «garenne» (réserve de chasse). Quessigny (140 Quessignyssiens, 435 ha) est au sud, 3 km au nord de Saint-André-de-l’Eure. Entre les deux s’interpose le hameau du Buisson Cresson, qui était dans le finage de Garencières. Leur population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+22%). Saint-Germain-de-Fresney (220 hab., 535 ha), 8 km NNE de Saint-André-de-l’Eure, a un petit village, complété au sud par le hameau de la Folie. Fresney (340 Fresneyais, 634 ha) est à 7 km NNE de Saint-André-de-l’Eure; elle a gagné 130 hab. depuis 1999 (+62%). Bretagnolles (200 Bretagnollais, 378 ha), 10 km NE de Saint-André-de-l’Eure, a son village tout à l’est de son finage, à l’orée de la forêt de Merey. Foucrainville (76 Foucrainvillais, 526 ha), 6 km NE de Saint-André-de-l’Eure, est un petit village au milieu de la plaine nue; tout au sud, le finage atteint la D833. Serez (150 Sérezais, 633 ha) est à 9 km ENE de Saint-André-de-l’Eure. Épieds (360 Épidoniens, 487 ha), 12 km ENE de Saint-André-de-l’Eure, a son village à l’orée de la forêt de Merey; au sud, obélisque de la bataille d’Ivry. Le finage s’arrête à l’est au sommet du coteau gauche de la vallée de l’Eure. Garennes-sur-Eure (1 920 Garennais, 1 052 ha dont 1 561 de bois), 11 km à l’est de Saint-André, a son village dans la vallée de l’Eure, sur la D836 au pied du coteau gauche. «Sur Eure» a été ajouté en 1946. Le finage traverse à l’est la vallée jusqu’au village de Bueil et y accueille quelques établissements. Le hameau de Grenelle est sur la rive droite de l’Eure; au sud-est dans la plaine, voisinant avec Ivry-la-Bataille, étang de gravière (30 ha) avec lotissement et camping, et traversé par une voie verte ex-ferroviaire. Le finage s’étend à l’ouest sur le plateau, où se tient le hameau de Villeneuve. La commune a une fabrique de segments de pistons, au groupe états-unien Federal Mogul (160 sal.). Garennes a gagné 320 hab. depuis 1999. La Couture-Boussey est à l’ouest de Garennes. Mouettes (780 Mouettais, 839 ha dont 390 de bois), 8 km à l’est de Saint-André-de-l’Eure, comprend à l’est les hameaux de Malassis et surtout la Houssaye, et empiète au sud sur la forêt d’Ivry. La population a crû de 220 hab. (+39%) depuis 1999. Mousseaux-Neuville (670 hab., 1 420 ha dont 300 de bois), 6 km à l’est de Saint-André-de-l’Eure, a son principal habitat sur la D833, complété à l’ouest par le gros hameau de Neuville, au NE par le moindre hameau de la Neuvillette, issus de deux communes absorbées en 1846. Le finage empiète au sud sur la forêt d’Ivry; +110 hab. depuis 1999. Les autres communes sont au sud de Saint-André-de-l’Eure. L’Habit (580 L’Habitais, 508 ha dont 275 de bois), 11km ESE de Saint-André-de-l’Eure, est au pied de la forêt d’Ivry; +170 hab. depuis 1999 (+34%). Bois-le-Roi (1 180 Sylvirégiciens, 542 ha dont 168 de bois), 10 km SE de Saint-André-de-l’Eure, mord au sud sur la forêt de Roseux. Son habitat est contigu à celui de L’Habit. La population a augmenté de 350 hab. (-42%) depuis 1999. Saint-Laurent-des-Bois (250 Laurençaux, 333 ha), 9 km SSE de Saint-André-de-l’Eure, est une petite commune du plateau, mais ayant aussi une fraction de la forêt de Roseux; +70 hab. depuis 1999. Croth (1 350 Crothois, 1 051 ha dont 548 de bois), 14 km SE de Saint-André-de-l’Eure, est à la limite de l’Eure-et-Loir dans la vallée de l’Eure juste en amont d’Ézy-sur-Eure. Le coteau gauche est couronné par la forêt de Roseux. La population a augmenté de 1965 (500 hab.) à 1999 et s’est stabilisée ensuite. Marcilly-sur-Eure (1 610 Marcilluciens, 1 548 ha dont 562 de bois), est à 12 km SSE de Saint-André-de-l’Eure, en amont de Croth sur la rive gauche de l’Eure, et limitrophe de l’Eure-et-Loir. Dans la vallée sont des étangs (environ 50 ha), et au sud l’ancienne abbaye cistercienne du Breuil-Benoît, fondée en 1137, devenue hôtellerie des «Châteaux de France» dans la vallée de l’Eure. Le finage s’étend à l’ouest sur le plateau, avec les hameaux de la Touffe, des Motteux et du Val Léger, et une partie de la forêt de Roseux où est un grand camping. La population a augmenté de 360 hab. depuis 1999 (+28%). Muzy (840 hab., 918 ha dont 176 de bois), 20 km SSE de Saint-André-de-l’Eure, limitrophe de l’Eure-et-Loir, est une commune d’habitat dispersé, sans village, bordée à l’est par l’Avre. Muzy même n’est qu’un hameau au bord de l’Avre, d’ailleurs partagé par la limite départementale. Bourg-l’Abbé au sud-ouest est bien plus peuplé, proche de l’ancienne abbaye cistercienne de l’Estrée, créée en 1144, qui avait été convertie en papeterie pour Firmin-Didot; quelques logements ouvriers y subsistent. Le hameau du Vieil Estrée est sur le versant gauche de l’Avre un peu au-dessus de Bourg-l’Abbé et suivi au nord par le petit hameau du Verger, plus central, où est la mairie. Sur le plateau, hameaux de Tizon au nord, Aulnay au nord-est. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999. Mesnil-sur-l’Estrée (930Mesnilois, 576 ha), 21 km au sud de Saint-André-de-l’Eure, a un gros village sur le plateau qui domine le cours de l’Avre; celui-ci fixe la limite sud de la commune, aussi limite départementale. La commune est le fief de la maison Firmin-Didot, imprimeur de livres depuis 1713 et éditeur, actuellement au groupe CPI (120 sal.), dont l’usine est au bord de l’Avre au pied du village. La population de la commune a augmenté pendant les années 1980, mais a diminué de 120 hab. depuis 1999. Saint-Germain-sur-Avre (1 210 Saint-Germinois, 539 ha), 22 km au sud de Saint-André-de-l’Eure, à l’ouest de Mesnil-sur-l’Estrée, comprend trois unités distinctes. Le village est sur la rive gauche de l’Avre, doublé à l’est par le hameau de Monthuley en Normandie. Au sud de l’Avre mais dans la vallée, Monthuley en France fait figure de faubourg d’outre-pont, la limite communale (et départementale) suivant le pied du coteau droit de la vallée, avec la voie ferrée. Au nord sur le plateau s’est développé le gros hameau de Toisley, agrandi de lotissements. La commune n’avait pas 400 hab. dans les années 1930, s’est peuplée ensuite puis presque stabilisée (+70 hab. depuis 1999). Courdemanche (610 Courdemanchois, 899 ha), 15 km au sud de Saint-André-de-l’Eure, est une commune de plateau, sans village mais avec plusieurs hameaux, dont les Grès au centre (mairie), l’école étant au nord-est et l’église isolée à la limite nord. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999. Illiers-l’Évêque (1 030 Illiens-Épiscopiens, 2 063 ha dont 361 de bois), 12 km au sud de Saint-André-de-l’Eure, a également plusieurs habitats, mais les lieux publics sont moins dispersés qu’à Courdemanche; gros hameaux de Pinson à l’ouest et du Brémien à l’est, celui-ci relié par une rue de maisons au village principal et doté d’une maison de retraite (45 sal.). La commune a plusieurs châteaux, une chapelle seigneuriale à voûte ornée des environs de 1500. Elle a 110 hab. de plus qu’en 1999. Lignerolles (340 Lignerollais, 622 ha), 9 km au sud de Saint-André-de-l’Eure, a un village au nord, le hameau de Gratheuil au SE, celui de Beaufort au SO; +80 hab. depuis 1999 (+31%). Champigny-la-Futelaye (290 hab., 1 598, ha dont 579 de bois), 7 km SSE de Saint-André-de-l’Eure, contient au nord une fraction de la forêt des Moulinards et une de la forêt d’Ivry; cimetière militaire allemand. L’ancienne commune de Champigny s’est agrandie d’Osmoy au SO en 1808, dont reste un petit hameau, et en 1846 de La Futelaye, dont ne subsiste qu’un très petit hameau au nord-est, mais qui avait apporté de larges espaces boisés. La population a gagné 60 hab. depuis 1999. Coudres (560 Coudrais, 1 537 ha), 6 km SSO de Saint-André-de-l’Eure, a un village-rue sur la D53; église inscrite du 13e. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Chavigny-Bailleul (600 hab., 1 842 ha), 7 km SO de Saint-André-de-l’Eure, a deux villages, réunis en 1845. Chavigny est au centre, Bailleul au nord sur la D833. La voie rapide N154 traverse le finage à l’ouest, flanquée de la D6154; elle offre un échangeur (n°11) avec la D833 et une demi-aire de repos (la Petite Vallée) près du hameau d’Ardennes. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+28%). Moisville (230 Moisvillois, 699 ha), 14 km SO de Saint-André-de-l’Eure, est longée à l’est par la N154 et la D6154, avec une demi-aire de repos (la Mare des Fourches); hameau de Bières au NO; +60 hab. depuis 1999 (+35%). Marcilly-la-Campagne (1 220 hab., 1 950 ha dont 271 de bois), 13 km SSO de Saint-André-de-l’Eure, est traversée en son centre par la N154, dont s’écarte un peu la D6154 et qui offre un accès à hauteur du petit village de Marcilly. Celui-ci n’est guère qu’un hameau, mais avec mairie et école; le Souchet et le Buisson sont au nord-est; Tranchevilliers au SO, mais le principal peuplement est au NO, en continuité avec Moisville, dans les gros hameaux de Beaucé et le Moussel. La commune abrite un centre de cure postalcoolique. La population a augmenté de 490 hab. depuis 1999 (+67%). Droisy (440 Droiselands, 1 749 ha dont 200 de bois), 19 km SO de Saint-André-de-l’Eure, n’a qu’un très petit village central, accompagné par les hameaux des Ardillères à l’est, de la Brosse au SO, de Notre-Dame-des-Puits au sud. Tout à l’ouest, une queue s’allonge au-delà du hameau de Panlatte. La commune est limitrophe de l’Eure-et-Loir; elle a 90 hab. de plus qu’en 1999. Acon (480 Aconnais, 916 ha dont 190 de bois), 25 km SO de Saint-André-de-l’Eure, est à la limite du département. Le site d’Acon, au pied du coteau gauche de l’Avre sous un château, se limite à l’église, à proximité d’un menhir. Deux hameaux, le Rousset d’Acon et le Mesnil d’Acon, sont au nord sur le plateau, que traversent la N12 et la voie ferrée Paris-Granville. Un troisième hameau, les Brûlés d’Acon, est au sud sur le plateau de rive droite de l’Avre; +60 hab. depuis 1999. Louye, Saint-Georges-Motel, Nonancourt et La Madeleine-de-Nonancourt, tout au sud, n’ont pas adhéré à la communauté d’Évreux mais à celle de Dreux (Eure-et-Loir); v. Nonancourt. |