contrée normande aux abords du Perche et au sud de Bernay, ancien pays de confins, boisé et riche en forges, ferronniers et petits domaines de hobereaux. Les terrains sédimentaires y sont recouverts d’argile à silex, ce qui donne au pays un caractère plus vert et plus humide que les autres plateaux de l’Eure. Le dépeuplement a ruiné la plupart des petites industries traditionnelles mais lui a permis de devenir assez bon pays agricole, avant que la nouvelle vague d’industries à la recherche d’une main-d’œuvre à assez bon marché redonne vie à certaines communes. De ce fait, la grande culture, qui règne dans les plaines voisines d’Évreux et de Saint-André, y a progressé au détriment des herbages, les paysages et les activités de l’Ouche se sont rapprochés de ceux du centre du Bassin Parisien. Le nom de l’Ouche reste fort et subsiste dans celui de plusieurs communes; mais il n’apparaît pas dans celui des intercommunalités. |