(3 800 Valdéroliens, 1 422 ha dont 215 de bois) est une commune du département de l’Eure, au sud de Val-de-Reuil et au bord de l’Eure, membre de la communauté Seine Eure. Son territoire a été bouleversé par la création de la ville nouvelle et comporte des enclaves aussi bien dans la plaine alluviale de l’Eure à l’ouest (18 ha urbanisés) que sur le plateau occidental, en forêt domaniale de Louviers (200 ha). Tout en se tenant à part, elle a bénéficié des efforts de développement que les pouvoirs publics ont accomplis en faveur de la ville nouvelle de Val-de-Reuil. Au parc d’activités dit du Village, c’est la firme Hermès qui fait figure de phare, avec une fabrique de parfums de 210 personnes, installée en 1976; la firme de luxe ouvre aussi en 2019 une nouvelle maroquinerie, prévue pour 250 emplois à terme. Le plus gros employeur est toutefois Aptar, spécialiste du conditionnement et de la distribution des parfums, cosmétiques et médicaments (ex-Valois, à un groupe états-unien, 970 sal.). S’ajoutent une usine de Schneider Electric (350 sal., appareils de mesures et contrôles industriels, naguère La Télémécanique), une fabrique de matériel médical (West Pharmaceutical, 85 sal.); emballages plastiques Plastibell Pharma (40 sal.), installations électriques Carelec (25 sal.), entreposage et transports ATA (60 sal.); aide à domicile Alexia (25 sal.), maison de retraite les Rivalières (55 sal.). La ville a un collège public, des restes d’un château du 17e s., et un golf au sud-est (Ferme du Bas Parc), où elle atteint la rive de la Grande Noé. Elle a un peuplement nettement moins ouvrier et dans l’ensemble nettement moins pauvre que celui de Val-de-Reuil. La commune avait 900 hab. en 1968; elle a absorbé en 1969 Notre-Dame-du-Vaudreuil (60 hab.) et cédé ensuite des terrains à Val-de-Reuil; elle avait 1 700 hab. en 1975, 3 100 en 1990 et en a encore gagné 320 après 1999. |