(2 720 Conquetois, 845 ha), est une commune du Finistère dans l’intercommunalité d’Iroise, 22 km à l’ouest de Brest, sur la côte en bordure du chenal du Four. Elle est en breton Konk-Leon (Conque du Léon), ce qui à la fois la rapproche et la distingue de la Conque de Cornouaille (Concarneau). Mais les deux villes ne sont pas de même niveau. Le Conquet a un petit port de pêche (40 bateaux, 1 700 t/an), et assure des navettes avec Molène et Ouessant; musée, collège privé. Le port fut jadis actif et eut même une école de cartographes; il ne s’est jamais tout à fait remis de sa destruction par une expédition anglo-hollandaise en 1558. La commune a reçu une grande station de radioguidage des navires; sa population a repris après un creux à 1 800 hab. en 1968, et a gagné 280 hab. depuis 1999. Le rivage est divisé par le petit aber qui abrite le port, et par la presqu’île de Kermorvan qui avance en mer au-delà de sa rive nord; elle porte un cromlech et un phare à tour carrée de 1849, et elle est relayée en mer par le petit phare-tourelle de la Grande Vinotière sur un îlot rocheux. Vers le nord s’allonge la belle plage des Blancs Sablons, que domine le fort Saint-Louis, entouré d’espaces de loisirs. L’essentiel de l’habitat est au sud de l’aber, où le bourg bénéficie de la petite plage de Portez entre les pointes des Renards et sainte-Barbe. Au sud du bourg, une anse moins marquée sous le village de Lochrist abrite la petite plage de Porz Liogan; la côte rocheuse va jusqu’à la pointe de Penzer. Le Conquet a 510 résidences secondaires (27% du parc), un gros camping (320 places), trois petits hôtels. Le port de plaisance a 250 bouées. |