' communauté d’agglomération du Gard, associant 39 communes, 256 600 hab., sur 79 100 ha. Quinze communs ont plus de 2 000 hab.: Nîmes (siège), Bernis, Bezouce, Bouillargues, Caissargues, Caveirac, La Calmette, Clarensac, Garons, Générac, Langlade, Manduel, Marguerittes, Milhaud, Poulx, Redessan, Rodilhan, Saint-Geniès-de-Malgoirès, Saint-Gilles. Saint-Dionisy (1 030 Saint-Dionysiens, 342 ha), 15 km OSO de Nîmes, conserve une enceinte préhistorique de l’oppidum des Castels, sur une butte au sud du petit finage. Elle n’avait que 160 hab. en 1968, et elle a gagné 390 hab. depuis 1999 (+61%); supermarché Casino. Saint-Côme-et-Maruéjols (780 Saint-Cômois, 1 301 ha dont 463 de bois et 160 de vignes), 16 km à l’ouest de Nîmes, se tient dans la plaine viiticole à l’ouest de Clarensac. Le site est dominé par l’oppidum de Mourressipe, butte avancée du coteau des Garrigues; cave coopérative, site de vol libre de Comes sur le coteau, aven de Clarensac au nord du village sur le plateau. Maruéjols, hamea de plaine à l’ouest, est issu d’une commune absorbée en 1811. La population s’est accrue de 200 hab. (+35%) depuis 1999. Gajan (690 Gajanais, 1 091 ha dont 214 de bois 170 de vignes), 15 km ONO de Nîmes, est un village sur la voie ferrée d’Alès et des Cévennes, avec un finage en partie sur les Garrigues au sud-est et à l’est; +50 hab. depuis 1999 (+49%). Saint-Mamert-du-Gard (1 650 Saint-Mamertois, 1 435 ha dont 200 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gards, 16 km ONO de Nîmes dans les Garrigues; cave coopérative. La population du village a atteint un minimum à 385 hab. en 1975 et croît depuis; elle a augmenté de 540 hab. entre 1999 et 2009. Fons (1 470 Fonsois, 928 ha dont 218 de bois 120 de vignes), 17 km ONO de Nîmes, a une gare sur la voie ferrée d’Alès et des Cévennes; musée des collections de Saturnin Garimond (naturaliste, 1914-1987). La population a presque doublé depuis 1999 (750 sal.). Moulézan (640 Moulézanais 1 139 ha dont 556 de bois et 270 de vignes), 25 km ONO de Nîmes, est au pied du coteau NO des Garriges dans la plaine viticole; cave coopérative. À l’est dans la Garrigue, carrières des Lens, en partie d’origine gallo-romaine. La commune a gagné 240 hab. depuis 1999 (+60%). Montagnac (220 Montagnacois, 868 ha dont 70 de vignes) est à 23km ONO de Nîmes au NE de Maulézon, se tient sur le rebord des Garrigues, au passage de la D907; coopérative vinicole dans la plaine; +80 hab. depuis 1999 (+57%). Mauressargues (160 Mauressargois, 585 ha dont 285 de bois dont 70 de vignes) est à 26 km NO de Nîmes juste au pied du coteau des Garrigues, au NNE des précédentes; +70 hab. depuis 1999. Domessargues (770 Domessarguois, 32 ha dont 462 de bois, 80 de vignes) est à 28 km NO de Nîmes, 20 km au sud d’Alès, juste au nord de Mauressargues et à l’est de Lédignan, dans un finage accidenté, avec une petite part de plaine viticole au sud-ouest. Elle a gagné 340 hab. depuis 1999 (+79%). Sauzet (750 Sauzetiers, 670 ha dont 157 de bois, 120 de vignes ) est à 23 km NO de Nîmes, sur le rebord des reliefs qui dominent la plaine du Gard. Le finage s’étire vers l’est jusqu’au-delà de la rive gauche du Gard; il est traversé par la voie ferrée des Cévennes, la N106 et la D906. La commune a 190 hab. de plus qu’en 1999 (+34%). Montignargues (620 Montignargais, 446 ha dont 80 de vignes), 20 km NO de Nîmes, s’accroche à une butte du rebord des reliefs dominant la plaine du Gard, au sud de Sauzet. La voie ferrée des Cévennes traverse le finage; +270 hab. depuis 1999 (+77%). Saint-Baauzély (620 Beauzélyens, 500 ha dont 194 de bois 140 de vignes), 18 km NO de Nîmes, est dans un site comparable à celui de Montagnac au sud, et 2 km au nord de Fons; elle a une usine de volailles du groupe Duc (190 sal.) et a gagné 230 hab. depuis 1999(+59%). La Rouvière (610 Roviérois, 790 ha), 19 km NO de Nîmes, est une commune de plaine, bordée à l’est par la voie rapide N106; château au village, 60 ha de vignes; +110 hab. depuis 1999. Saint-Chaptes (1 890 Saint-Chaptois, 1 307 ha dont 200 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 21 km NNO de Nîmes. Le nom fut jadis Sainte-Agathe, ce qui a donné Sanch Agate puis Saint-Chattes. C’est un gros village à l’est du Gard. La commune a deux châteaux anciens remaniés, dont un à grosses tours au village, et des capitelles éparses; cave coopérative, commerces et services de base, La Poste (35 sal.), maison de retraite (25 sal.). La partie méridionale de la commune est dans la vallée du Gard et déborde sur la rive droite. La population augmente depuis un minimum à 650 hab. en 1975; elle a gagné 700 hab. depuis 1999 (+58%). Dions (610 Dionsois, 1 132 ha dont 696 de bois et 110 de vignes), 15 km NNO de Nîmes, a son village sur le rebord des Garrigues juste au-dessus de la rive droite du Gard. Près du village sur le relief s’ouvre le gouffre des Espelugues. La commune a une cave coopérative et son finage s’étend en partie sur la rive gauche du Gard; au sud, il contient la terminaison NO du camp miitaire des Garrigues, sur environ 230 ha. La population s’est accrue de 80 hab. depuis 1999. Sainte-Anastasie (1 700 Anastasiens, 4 364 ha dont 297 de bois), 16 km au nord de Nîmes, a son village sur la rive gauche du Gard à l’entrée de ses gorges dans la Garrigue. Le site est pittoresque aux environs, marqué par un méandre encaissé à pédoncule très étroit, qui porta l’oppidum de Castel Viel. Au NE, un pont traverse les gorges à l’emplacement de l’ancien prieuré de Saint-Nicolas-de-Campagnac, qui a quelques restes. Au sud, le finage jouxte celui de la commune de Nîmes et supporte une partie du camp militaire des Garrigues (environ 1 700 ha). Au nord dans la plaine de rive gauche, la commune cultive 540 ha de vignes et disperse ses mas et ses petits hameaux dans les garrigues. La croissance de la population est sensible depuis les 600 hab. du milieu du 20e siècle, et 420 hab. (+33%) s’y sont ajoutés après 1999. Cabrières (1 640 Cabriérois, 1 476 ha dont 200 de vignes et 626 de bois) est à 14 km NE de Nîmes, au nord de Saint-Gervasy, entièrement dans les garrigues et à l’écart du faisceau de circulation; mais le village s’est entouré de pavillons. La commune n’avait que 240 hab. en 1968, contre plus de 500 un siècle et demi auparavant; elle a gagné 510 hab. depuis 1999 (+45%). Saint-Gervasy (1 910 Saint-Gervasiens, 693 ha dont 151 de bois et 90 de vignes), 11 km NE de Nîmes, dans le prolongement de Marguerittes, est au pied du coteau du Garrigues sur le grand axe de circulation, son village en plaine entre l’A9 (sans accès) et la D6086, la voie ferrée passant un peu plus au sud. Le finage monte un peu sur le relief au nord et s’étend davantage au sud en plaine. La commune a connu une croissance accusée depuis 1960; elle était alors au-dessous de 400 hab., et n’en avait pas encore 800 en 1982; elle a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (+28%) Lédenon (1 560 Lédenonois, 1 944 ha dont 330 de vignes et 465 de bois), 18 km NE de Nîmes, a les restes d’un château et un circuit automobile dessiné dans la garrigue. La société Vilmorin y a une pépinière (70 sal.) et un ensemble de serres au SO dans la plaine, au Mas de Razac; négoce chimique Hydrapro (25 sal.). Au pied du coteau des Garigues, passent l’A9, la D6086 et la voie ferrée; villa solaire Gosselin au SE du village aurpès de la D6086, depuis 1976. La commune a gagné 420 hab. après 1999 (+37%). Sernhac (1750 Sernhacois, 893 ha), 19 km NE de Nîmes juste au sud de Remoulins, est longée à l’est par le Gard. Le village est au pied du coteau des Garrigues un peu plus à l’ouest, longé par la voie ferrée le finage est traversé par l’autoroute A9 un peu au sud et porte 250 ha de vignes; camping au nord au bord du Gard. Sernhac a gagné 510 hab. depuis 1999 (+42%). |