' communauté de communes du Gard, associant 22 communes et 10 200 hab. sur 38 300 ha. Le Vigan (siège) est la seule à dépasser 2 000 hab. Roquedur (260 Roquedurois, 1 085ha dont 856 de bois, 12 km à l’est du Vigan, est une commune d’habitat dispersé dans la montagne, culminant à 722 m à l’Oiselette au sud; La vallée de l’Hérault borde le finage au nord-est; +70 hab. depuis 1999. Saint-Bresson (56 Coboyots, 840 ha dont 663 de bois), 10 km SSE du Vigan, a son village perché à 508 m et un territoire accidenté, montant au NE à l’Oiselette. Saint-Laurent-le-Minier (340 Laureniers, 1 326 ha dont 450 de bois), 17 km au SE du Vigan, est dans le vallon encaissé de la Crenze, qui rejoint laVis àau SE du village. Le finage atteint au SO le Pic d’Anjeau (864 m) et monte à l’est au-delà de la vallée de la Vis; traces d’anciennes mines à l’ouest, grotte des Ours au NE; château du 17e s. au confluent, plusieurs restes protégés d’anciennes filatures; élevage piscicole sur la rive droite de la Vis sur le site d’une ancienne papeterie. La commune a eu 1 250 hab. en 1906 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990, mais n’a pas progressé après 1999. Pommiers (59 Pommiérois, 651 ha dont 466 de bois), 6 km au sud du Vigan, a son village à 478 m. Le finage est traversé à l’ouest par la vallée encaissée du Brabeyrol, qui rejoint l’Arre un peu au nord à Avèze; menhir de la Pierre Plantée au sud près du Pic de Roubieu. Avèze (1 100 Avézois, 414 ha), 3 km au sud du Vigan, a son village sur ka rive droite de l’Arre, au confluent du Brabeyrol et du Souls. Le château de Montcalm (refait aux 18e-19e s.) abrite une maison de vacances tandis que le château Teissier, demeure bourgeoise du 19e s., héberge un centre d’aide par le travail. La commune participe aux activités tertiaires du Vigan: Intermarché (45 sal.), commerces Scol Art Rex (30 sal.), mais la dernière bonneterie a fermé en 2000. La population n’a augmenté que de 60 hab. depuis 1999. Mandagout (410 Mandagounais, 1 512 ha dont 914 de bois) est à 6 km au nord du Vigan par le col des Mourèzes (532 m), sans vrai village mais avec un habitat dispersé vers500 m. La commune occupe le bassin de l’Arboux, qui rejoint l’Arre plus loin au sud-est. Le finage culmine à 1 255 m au NO, à la Serre de la Tourelle; +80 hab. depuis 1999. Arphy (180 Arphyens, 2 092 ha dont 1 701 de bois, 9 km NNO du Vigan, a un tout petit village à 510 m au fond de la vallée du Coudoulous, avec un temple. Le relief monte à 1 382 m dans la forêt domaniale de l’Aigoual; cascades d’Orgon au NO. Aulas (500 Aulasiens, 291 ha), à 4 km au NO du Vigan, est à 340 m dans la vallée du Coudoulous, qui rejoint la Souls à la pointe sud du finage. Celui-ci a perdu sa «montagne» depuis qu’Arphy est une commune indépendante (1790), mais conserve des pommeraies et fabrique du jus de pommes; centre psychiatrique (35 lits) de Lascour. La commune a augmenté de 100 hab. depuis 1999. Bréau-Mars (630 hab., 2 849 ha dont 2 260 de bois) est une commune nouvelle, issue d’une fusion de 2019. Bréau-et-Salagosse (440 Breugossois, 2 469 ha dont 2 000 de bois a un finage étendu en montagne, étiré du nord au sud le long de la haute vallée du Souls. Il dépasse au nord le col du Minier (1 264m) en annexant une partie de la haute vallée de la Dourbie jusqu’au ruisseau de Puylong, et culmine à 1 401 m au NO dans le massif du Lingas. Salagosse est un hameau rénové en fond de vallée à 761 m, Bréau est tout au sud, perché sur un promontoire vers 360 m, 5 km à l’ouest du Vigan; leur réunion date de 1818; baignade aménagée sur le Souls près de Bréau, temple octogonal de 1845; maison pour enfants déficients. L’arboretum et le refuge de Puechagut (1 167 m) dominent Salagosse et Arphy; Bréau-et-Saragosse a gagné 50 hab. entre 1999 et 2009. Mars (190 Marsiens, 380 ha dont 260 de bois) n’avait qu’un petit finage dans un vallon affluent du Souls, au NO de Bréau. Molières-Cavaillac (970 Moliérois, 771 ha dont 415 de bois), 3 km à l’ouest du Vigan, a un village perché sur un promontoire dominant la plaine de confluence de l’Arre et du Souls; au pied s’espacent les maisons de Cavaillac, assorties de deux campings. Le nom de Cavaillac a été ajouté à celui de Molières en 1894, en raison de son développement, en partie industriel (filatures). Le finage s’étire un pu vers l’ouest dans la vallée de l’Arre, et monte au sud jusqu’au revers du causse de Blandas; maison des Magnans (élevage-démonstration de vers à soie), centre d’aide par le travail, maison de santé pour enfants inadaptés, maison de retraite Les Châtaigniers (50 sal.). La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999. Bez-et-Esparon (350 Bezronais, 833 ha dont 600 de bois), 7 km à l’ouest du Vigan, a un habitat double depuis une fusion de 1818. Bez est sur la rive gauche de l’Arre au confluent d’un vallon; Espéron se perche plus à l’est sur une crête, avec un château, et site protégé d’habitat en pierres sèche; grotte des Champignons au-delà vers l’est. La commune a un atelier-relais avec quelques petites entreprises, et a 40 hab. de plus qu’en 1999. Arre (300 Arrois, 726 ha dont 350 de bois), à 10 km OSO du Vigan, est en amont de Bez, égallement sur la rive gauche de l’Arre, avec un petit faubourg rive droite. Le finage s’étend essentiellement au sud, où il monte sur le causse de Blandas, jusqu’à 879 à la Serre de Tune, où est un dolmen. Aumessas (230 Aumessois, 2 145 ha dont 1 293 de bois), 15 km à l’ouest du Vigan, est à 475 m dans le vallond profond du Bavezan, affluent de gauche de l’Arre. le finage monte au nord au Lingas, où il atteint 1 445 m à la Luzerte. La commune avait encore 1 440 hab. vers 1891, et avait bénéficié de la voie ferrée du Vigan à Tournemire, mise en service en 1896 et fermée en 1952: il en reste un grand viaduc de 220 m de long. Quelques châteaux et des restes de filatures témoignent de l’ancien passé industriel. Arrigas (220 Arrigasiens, 2 028 ha dont 927 de bois), 16 km à l’ouest du Vigan, est à 500 m dans un des hauts vallons de l’Arre à l’ouest d’Aumessas; un aérium, avec maison d’enfants spécialisée. Le finage monte au nord jusqu’au col de l’Homme Mort (1 345 m) et atteint 1 410 m au NO aux Trois Quilles. Au NO, il contient la source de la Vis, où le petit hameau du Villaret est près d’une ancienne mine à 772 m. Alzon (180 Alzonais, 2 748 ha dont 1 412 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 19 km OSO du Vigan, à 600 m. La commune est limitrophe de l’Aveyron et chevauche une ligne de partage des eaux: elle a des sources de l’Arre à l’est, mais le village est dans la vallée de la Vis; la D999 franchit le col par le tunnel de la Mignette à 640 m. Le finage monte au nord jusqu’au Lingas (pic de Saint-Guiral, 1 366 m), où elle occupe ainsi le point le plus occidental du Parc national des Cévennes; anciennes mines; saut à l’élastique au pont de Valcroze tout au sud-ouest. La commune a eu 1 750 hab. en 1886; le dépeuplement a été rapide (680 hab. en 1901, 340 en 1954) et s’est poursuivi jusqu’en 1990. Campestre-et-Luc (100 Camluçois, 3 810 ha dont 1 142 de bois) dessine une avancée du département du Gard à la limite de l’Aveyron et de l’Hérult à la fois. Son finage se déploie sur le causse de Campestre, qui domine à l’est la vallée encaissée de la Vis. Campestre est un petti village au NE à 780 m, le Luc un tout petit hameau au sud-ouest à 700 m, au-dessus des gorges de la Virenque qui bordent le finage au sud, dolmen de Grailhe à l’ouest. Vissec (60 Vissecois, 2 183 ha dont 307 de bois) est à 24 km SO du Vigan, à la limite de l’Hérault. Le village est au fond de la vallée sèche de la Vis, dont la résurgence (la Foux) se manifeste en aval; il eut 400 hab. au début du 19e siècle, 220 en 1901. Sin finage comprend une partie du causse de Campestre au NO, une plus large part du causse du Larzac au sud, où est un aérodrome privé doté d’une piste de 600 m. Blandas (140 Blandassiens, 3 746 ha dont 714 de bois, à 650 m), 18 km SO du Vigan, est sur le causse qui porte son nom, à 647 m, entre les gorges de la Vis au sud et la vallée de l’Arre au nord, bordé par la Vis à l’ouest. La commune avit dépassé 600 hab. au 19e siècle; elle est le siège de l’association des éleveurs de chevaux camarguais hors Camargue, et propose un atelier et formation à la céramique; château d’Assas à l’est. Le causse de Blandas est en fait la fraction du Larzac qui est au nord du canyon de la Vis; il monte à 955 m au nord, à la Tour d’Arre, qui domine la profonde vallée de l’Arre. Au sud de Blandas s’ouvre le superbe cirque de Navacelles, qui relève de la commune héraultaise de Sait-Maurice-de-Navacelles; la D173 y offre un remarquable point de vie; grotte du Rocher du Midi à proximité. Rogues (110 Rogasois, 3 022 ha dont 1 000 de bois), 15 km SSO du Vigan, a son petit village très éparpillé vers 560 m sur le causse de Blandas, au pied de l’oppidum de la Blacarde. Le finage va jusqu’aux gorges de la Vis, incluant une partie du hameau de Madières (dont l’hôtellerie) et débordant même sur la Séranne au-delà de la Vis au SE. mégalithes. Montdardier (210 Montardiérins, 3 525 ha dont 1 500 de bois), à 10 km SSO du Vigan du Vigan, jadis Monte Desiderio, se perche à l’extrême limite orientale du causse de Blandas à 600 m, au-dessus des serres et des gorges du versant qui donne sur le fleuve Hérault, où subsistent des galeries de mines. Il s’orne d’un château du 19e s., refait selon des plans de Viollet-le-Duc sur d’anciennes ruines féodales; camping. |