(12 020 Saint-Gaudinois, 3 318 ha dont 327 de bois) est une sous-préfecture de la Haute-Garonne, 90 km au SSO de Toulouse. La ville est au pied des Pyrénées, sur les terrasses de la plaine de Rivière. D’abord Mas Saint-Pierre, elle fut rebaptisée dès le 5e siècle pour honorer un martyr chrétien victime des Wisigoths. Elle fut ville franche dès 1203, et chef-lieu du Nébouzan, une partie du Comminges, avant de devenir celui du Comminges tout entier. Il lui reste une collégiale romane des 11e-12e s., un cloître transporté depuis l’abbaye de Bonnefont, un hôtel de ville de la fin du 18e siècle; musée municipal. Saint-Gaudens est surtout une ville d’administration et de services, avec centre hospitalier (160 lits) et une polyclinique de 110 lits, deux collèges publics et un privé, un lycée public et un privé. Elle est restée un actif marché rural, surtout pour les veaux blancs, et maintient une papeterie, jadis à La Rochette-Cenpa, passée en 2000 au groupe canadien Tembec puis en 2010 au néerlandais Paper Excellence sous le nom de Fibre Excellence (280 sal., spécialité de papier kraft); le groupe détient aussi l’exploitation forestière Sebso (100 sal.) qui fournit à la papeterie du bois des environs; l’usine a créé une centrale électrique de 20 MW sur les déchets de papeterie. Dans d’autres domaines, fabrique de capsules métalliques Sofacap (85 sal.), ustensiles de cuisine métalliques Arcométal (20 sal.), câbles de fibres optiques ASC (25 sal.); travaux publics et électriques Cassagne (100 sal.); ambulances Secours Assistance 31 (40 sal.); négoce de matériaux Chausson (25 sal.); services aux entreprises Sopydi (40 sal.), distribution d’électricité Enedis (60 sal.) et de gaz Engie (210 sal.). Saint-Gaudens a un supermarché Auchan (55 sal.); La Poste (80 sal.), télécommunications Orange (35 sal.); travail temporaire Alliance (45 sal.), gardiennage Dano (95 sal.); transports par cars EPTR (30 sal.). Tout le couloir de circulation de Toulouse vers Tarbes et Pau passe par Saint-Gaudens. Au nord de la ville, la longue serre qui domine la plaine de Rivière et s’étire depuis le plateau de Lannemezan vers l’est fut parcourue par une voie romaine, dont il reste quelques traces; elle rejoignait la Garonne à l’est de Saint-Gaudens, à Beauchalot. Saint-Gaudens a eu entre 5 000 et 6 000 hab. durant le 19e s., puis est montée jusqu’à 12 100 en 1975 avant de décliner un peu; elle a repris 430 habitants après 1999. L’unité urbaine est de 15 800 hab. (7 communes), l’aire urbaine de 30 200 hab. (40 communes). La ville est le siège de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges (104 communes, 44 100 hab., 98 500 ha). L’arrondissement a 77 400 hab., 236 communes, 213 958 ha. Le nouveau canton de Saint-Gaudens a 61 communes, 34 700 hab. Il englobe Montréjeau et Boulogne-sur-Gesse. |