(4 450 Villefranchois, 1 035 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans l’arrondissement de Toulouse, 33 km au SE de Toulouse. Le bourg est une bastide de 1270, établie dans le couloir qui mène vers l’Aude et qui n’est plus emprunté que par une petite branche de l’Hers Mort, le Marès. L’essentiel de la circulation entre Toulouse et la Méditerranée passe par ce couloir, qu’empruntent le Canal du Midi, la voie ferrée, la N113 (D813), l’A61, avec un échangeur à proximité du bourg. Celui-ci a un plan en damier, une grande halle de brique et l’un des plus grands clochers-murs du Lauragais, à six ouvertures. La ville a un collège public, une clinique (Monié, 190 sal., 85 lits) isolée au nord, une maison de convalescence (le Château, 50 sal.); maison de retraite Maisonneuve (70 sal.). La grosse coopérative toulousaine 3A y a une fromagerie de 250 emplois (Les Fromageries Occitanes); travaux publics Nerocan (20 sal.); négoce de boissons la Maison des Vins (Crouzil, 35 sal.), de matériel antifeu Sud-Ouest Incendie (20 sal.), supermarché U (150 sal.), aide à domicile Bien Vivre en Lauragais (40 sal.); transports de voyageurs Teste (120 sal.), base des autoroutes ASF (45 sal.); La Poste (40 sal.). Villefranche, qui n’est «de Lauragais» que depuis 1958, a eu 2 900 hab. en 1856, 2 000 en 1931, et sa population croît depuis les années 1950; elle s’est élevée de 1 070 hab. depuis 1999 (+32%). La commune est le siège de la communauté des Terres du Lauragais. |