' groupement intercommunal du Gers associant 30 communes et 7 300 hab. (29 700 ha) des anciens cantons de Plaisance et Marciac; le siège est à Marciac. Aucune commune n’a plus de 2 000 hab. Marciac (1 320 Marciacais, 2 060 ha dont 292 de bois est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement de Mirande, 25 km à l’ouest de Mirande dans la vallée du Bouès. Marciac est une bastide de 1298, issue d’un paréage entre l’abbaye de la Case-Dieu et le comte de Pardiac, alors connétable de Marciac, qui a donné son nom à la bastide. Elle a une place à cornières, une église du 14e s. à 3 nefs et haute flèche (90 m); un Super-U (20 sal.). Marciac est «station verte de vacances», équipée au nord, sur le Bouès, d’un plan d’eau de 30 ha avec base de loisirs et sports nautiques, une résidence de tourisme Maeva (Pierre et Vacances, 25 sal.), un hôtel et deux campings (200 places); et d’un collège public, dont un ancien proviseur, Jean-Louis Guilhaumon, devenu le maire du village et vice-président du Conseil régional, est surtout connu comme le créateur d’un festival international de jazz de grande renommée, depuis 1976. Le finage comprend d’ouest en est: à l’ouest une partie de la plaine de l’Arros, jusqu’à son affluent le Lascors; un alignement de collines entre Arros et Laus, portant le château de Guitou au nord; la vallée du Laus, qui rejoint le Bouès au nord du bourg; l’ensemble de collines de l’interfluve Laus-Bouès au sud du bourg; la vallée du Bouès, avec les principales routes; au NE un ensemble de collines montant à 245 m à Montplaisir. La population communale, qui avait atteint 1 960 hab. en 1841, est à peu près stable depuis 1930; elle a augmenté de 90 hab. depuis 1999. Une douzaine de petites communes sont au sud et à l’est de Marciac. Ricourt (68 Ricourtois, 78 ha dont 212 de bois) est à 5 km au sud de Marciac, sans vrai village et traversée par la vallée du Laus; château de Cornac au NE. Saint-Justin (140 Saint-Justinois, 1 318 ha) est à 8 km SSO de Marciac. Le petit village est perché sur le coteau droit de l’Arros, dont la plaine occupe la moitié occidentale du finage, le reste étant en fortes collines. Sembouès (61 hab., 265 ha), 10 km au sud de Marciac, est une très petite commune des collines, dont le finage touche en pointe à l’Arros au SO. Cazaux-Villecomtal (74 hab., 413 ha), 12 km SSE de Marciac, est à peine plus étendue mais divisée entre plaine de l’Arros à l’ouest et collines à l’est. Blousson-Sérian (44 Blousson-Sérianais, 527 ha), 10 km SSE de Marciac, étend son finage sur le versant doux du Laüs et monte à l’est en partie sur son versant raide. Blousson est au nord, Sérian au sud; elles ont été réunies en 1822; mais la commune n’a pas de village. Troncens (190 Troncenois, 1 297ha dont 249 de bois) est à 11 km SE de Marciac dans les collines à l’est du Laüs, traversées par le Cabournieu, affluent du Bouès, qui y a un étang de 5 ha. Au sud, le finage occupe une partie de la forêt d’Armagnac-Betplan; travaux publics Ecostab (30 sal.). Monpardiac (46 Monpardiacais, 350 ha), 13 km SE de Marciac, se tient, avec un château, sur une crête flanquée de deux lacs collinaires: au sud dans le vallon du Cabournieu (30 ha) avec base de loisirs; au nord dans celui du Cassagnau (12 ha). Le relief atteint 278 m au sud au Tucoulet. Tillac (290 Tillacais, 1 247 ha dont 180 de bois) est une plus grande commune. Son village, dans la plaine du Bouès, rive gauche, à 12 km SE de Marciac, est un castelnau de fond de vallée du 13e s., avec place à cornières et colombages, belle église du 14e s. Au nord, lac collinaire de 20 ha et château de Pallanne, du 18e s., avec golf. Pallanne (64 Pallannais, 518 ha), 9 km ESE de Marciac, est une petite commune au nord de Tillac, séparée de son ancien château et d’habitat tout dispersé. La Bouès la limite au SO. Monlezun (210 Monlezanais, 1 735 ha dont 167 de bois), 6 km ESE de Marciac, fut le chef-lieu du Pardiac et conserve des ruines du gros château comtal. Bénéficiant de larges panoramas, château et village sont juchés sur l’éperon de confluence du Bouès et du Cabournieu. Le finage monte à l’ouest sur les collines au-delà du Cabournieu, et dépasse un peu le Bouès au NE. Laveraët (110 Laveraëtois, 1 186 ha dont 181 de bois), 5 km à l’est de Marciac, déploie son finage dans les collines au NE du Bouès, dont le cours limite son finage au SO, le vallon du Lys le bornant au NE. Scieurac-et-Flourès (43 Scieuracais, 538 ha), a quelques maisons éparses dans les collines, que traverse au sud le vallon du Lys; aucun lieu-dit ne porte plus les noms associés dans celui de la commune en 1790. La moitié nord de l’intercommunalité s’organise autour de la vallée de l’Arros, où Plaisance et Beaumarchès servent de centres de services. Tourdun (110 Tourdenais, 695 ha), 3 km au nord de Marciac, occupe les collines de l’interfluve entre Bouès et Lys, qui confluent à la pointe NO du finage; château de la Biste au sud, au-dessus du lac de Marciac. Courties (54 Courtisans, 602 ha) est à 8 km au nord de Marciac, dispersant ses maisons sur le long versant du Lys au sud, sur les collines vers le Midour au nord. Juillac (130 hab., 749 ha), 4 km NO de Marciac, occupe la pointe de l’interfluve de l’Arros et du Laüs, et leurs larges vallées jusqu’à la confluence. Armentieux (80 Armentieusois, 483 ha), 6 km à l’ouest de Marciac, est limitrophe des Hautes-Pyrénées; son petit finage est surtout dans la vallée de l’Arros, avec une grosse butte à l’ouest. Ladevèze-Ville (260 Ladevéziens, 909 ha), 11 km ONO de Marciac, est sur l’interfluve qui sépare les plaines de l’Arros et de l’Adour; institut médico-pédagogique (80 sal.). Le finage atteint à l’ouest le canal d’Alaric; hameau de la Madeleine au NE, sur le site d’une ancienne maladrerie; hameau du Pécos au SO, avec haras. Tieste-Uragnoux (180 Tiestois, 610 ha), 14 km ONO de Marciac, se partage entre la plaine de l’Adour et les collines qui la bordent à l’est; quelques étangs sur l’Adour, que rejoint le canal d’Alaric. Les noms associés dans celui de la commune depuis la fusion de 1822 ne se retrouvent pas parmi les lieux-dits et la commune est sans village; mairie et église sont sur les collines. Ladevèze-Rivière (220 hab., 1 354 ha), 10 km ONO de Marciac, a un habitat dispersé au pied du versant gauche de la plaine de l’Arros, aux abords de la D14; la plaine occupe la plus grande partie du finage, que limite à l’est le cours de l’Arros. Beaumarchés (710 Beaumarchésiens, 3 247 ha dont 486 de bois) est une commune étendue. Le village, 10 km NO de Marciac 5 km au SE de Plaisance, est sur un promontoire du versant droit de l’Arros. Il est issu d’une petite bastide royale de 1295, qui porte le nom d’Eustache de Beaumarchés, sénéchal de Toulouse et grand constructeur de bastides; église gothique du 14e s., de style toulousain, lac collinaire de Maribot (23 ha) au NE du village, dans un vallon donnant sur le Midour; institut médico-pédagogique, usine de volailles (STTV, 140 sal.); 80 ha de vignes. Quelques chapelles éparses signalent les anciennes paroisses réunies, comme Coutens au sud, Cayron à l’est, Ricau au nord. Beaumarchés, qui a eu 2 300 hab. en 1820 et 1 000 en 1900, a gagné 70 hab. depuis 1999. Saint-Aunix-Lengros (150 Saint-Aunixois, 536 ha), disperse ses maisons dans la plaine de l’Arros à 13 km NO de Marciac, 3 km au sud de Plaisance; le finage monte un peu sur les collines à l’ouest. Aucun lieu-dit ne correspond aux noms de la commune, issus d’une fusion de 1823. Jû-Belloc (310 Jû-Bellocois, 1 001 ha) est à 19 km NO de Marciac, 5 km au SO de Plaisance. Son finage, limitrophe des Hautes-Pyrénées, est à peu près entièrement dans la plaine de l’Adour et déborde même un peu sur sa rive gauche à la faveur d’anciens tracés. Belloc est un hameau au sud. Jû est au centre-nord, avec la mairie, relayé un peu au nord par le hameau de Baulet, tous trois sur la D173 qui suit l’Adour. Le nom de Jû évoque probablement un gué; pont sur l’Adour, vers Castelnau-Rivière-Basse. Jû, Belloc et Baulet ont été réunies en 1823, mais le dernier nom n’a pas été retenu. Préchac-sur-Adour (210 Préchacais, 437 ha), 5 km à l’ouest de Plaisance, a son finage entier dans la plaine de l’Adour, dont un ancien cours fixe à l’ouest la limite, qui est aussi celle des Hautes-Pyrénées; camping et base de loisirs. La mention de l’Adour dans le nom est de 1896. Plaisance (1 520 Plaisantins, 1 371 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement de Mirande, 40 km ONO de Mirande,15 km NO de Marciac dans la plaine de l’Arros-Adour. Le bourg est sur la rive gauche de l’Arros à la traversée de la D946. Cette bastide de 1322, au plan quadrillé et au nom qui se voulait attractif, a longtemps végété, avant de progresser au 19e siècle comme centre de services local. «station verte de vacances», elle a des maisons à colombage, un collège public, des arènes, fronton et camping, une base de loisirs avec plan d’eau de 7 ha sur la rive droite de l’Arros; maçonnerie Pyrénées Construction (25 sal.), Intermarché (25 sal.). La commune a eu 2 000 hab. dans la seconde moitié du 19e s., est descendue à 1 300 en 1931, est remontée à 1 660 en 1990 avant de reperdre un peu puis de se stabiliser. Galiax (160 hab., 605 ha), 4 km NO de Plaisance, est une petite commune de la plaine de l’Adour; église du 18e, inscrite. Tasque (260 Tasquais, 1 002 ha), a un petit village sur la rive gauche de l’Arros, 6 km NNO de Plaisance; église classée du 12e s. Le finage s’étend dans la plaine de l’Adour; sa population a 40 hab. de plus qu’en 1999. Izotges (110 Izotgeois, 294 ha) est une très petite commune d’habitat groupé, à la confluence de l’Arros et de l’Adour, à 10 km NO de Plaisance. Lasserade (210 Lasseradais, 1 276 ha), 3 km au NE de Plaisance, éparpille son habitat sur les collines entre Arros et Midour. Elle possède l’une des 7 caves coopératives du Gers mais a peu de vignes. Le Midour limite le finage à l’est. Couloumé-Mondebat (200 hab., 2 285 ha dont 231 de bois), 7 km NE de Plaisance, 22 km NNO de Marciac, disperse son habitat sur les collines entre Midour et Riberette ou Petit Midour. Couloumé est au NO avec la mairie et un château, Mondebat est un petit hameau au sud; ancienne paroisse de Bières à l’est. |