' groupement intercommunal du Gers à l’est du département, associant 30 communes et 10 400 hab. (40 200 ha). Le siège est à Gimont, seule commune de plus de 2 000 hab. La partie septentrionale s’étend entre les communautés du Grand Auch et de la Gascogne toulousaine et correspond à peu près à l’ancien canton de Gimont. Juilles (230 Juillois, 1 386 ha), 5 km SO de Gimont, a son finage sur le versant doux de la Gimone et son village sur une échine; la Gimone limite le finage à l’est; ancienne église de Marrox au nord; +40 hab. depuis 1999. Montiron (140 Montironais, 1 054 ha) est à 5 km SSO de Gimont sur les hauteurs dominant la rive droite de la Gimone. Le finage est bordé par la Marcaoue à l’est, la Gimone à l’ouest; trois petits étangs collinaires. Lahas (180 Lahasiens, 1 454 ha) est à 9 km SSE de Gimont sur les collines à l’est de la Marcaoue. Maurens (320 Maurensois, 1 303 ha) est dans les collines à 5 km SE de Gimont; six petits étangs collinaires. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+52%). Giscaro (100 Giscarolais, 540 ha) est à 5 km ESE de Gimont, avec un lac collinaire de 8 ha au NO. La N124 (à grand gabarit) passe au nord de la commune, que traverse en son milieu le GR653. Escornebœuf (570 Escornebeuvois, 2 454 ha), 4 km au NE de Gimont, disperse tout son habitat dans les collines que traverse le vallon de la Marcaoue; halte sur la voie ferrée d’Auch à Toulouse. Le finage, bordé au NO par la Gimone, la dépasse largement au sud-ouest dans la large extension du Tachon, juste au nord de Gimont. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Sainte-Marie (430 Saint-Mariens, 2 245 ha) a son village sur une croupe à 4 km au nord de Gimont. Son finage se déploie vers le nord et l’ouest dans les collines et la Gimone le limite à l’est; anciennes églises de Travès au NO, de Saint-Martin du Hour au nord, château de Lassalle au sud. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (+65%). Saint-Sauvy (340 Saint-Sauviens, 1 758 ha) est à 10 km NO de Gimont sur un relief dominant la rive gauche de l’Arrats, avec le château Menjoulat. Le finage s’allonge vers le NO dans les collines, incluant l’ancienne paroisse de Lucvielle, et déborde un peu l’Arrats vers l’est; la D926 emprunte la vallée de l’Arrats. Ansan (80 Ansannais, 776 ha dont 122 de bois) est une petite commune à 14 km ONO de Gimont, dans les collines au sud de Saint-Sauvy; forêt domaniale à l’est, où le finage atteint le cours de l’Arrats. Blanquefort (58 Blanquefortais, 333 ha), 11 km ONO de Gimont, a un très petit finage traversé par l’Arrats et la D928; château du Bruca sur la hauteur à l’est, où est aussi établie l’usine Prolainat, fabrique de crèmes glacées de 280 salariés. Aubiet (1 120 Aubiétains, 3 896 ha dont 228 de bois), 8 km à l’ouest de Gimont, double Gimont sur la route d’Auch, où la bourgade domine la vallée de l’Arrats, au-dessus de la rive droite; elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Au pied du village au nord, gare sur la voie Auch-Toulouse et échangeur de la D928 et de la N124 à grand gabarit., tandis que la D924 passe un peu au sud, par le village. La vallée de l’Arrats traverse le finage; une douzaine de petits lacs collinaires à l’est. Marsan (480 Marsannais, 1 493 ha), 14 km à l’ONO de Gimont, étale à portée de grand route le gros château de la famille Montesquiou, de 1750 avec réaménagements du 19e s., et parc à l’anglaise. Le village est sur une colline, flanqué au nord par la voie ferrée, au sud par la N124 avec un échangeur qui donne accès au village et où s’achève la D924; +40 hab. depuis 1999. Lussan (230 Lussanais, 1 283 ha) est au sud de Marsan, 12 km à l’ouest de Gimont. Son finage atteint à l’est le cours de l’Arrats. À Paillan à l’est, pigeonnier inscrit et église inscrite du 18e. L’Isle-Arné (180 L’Îlois, 697 ha) est 9 km à l’ouest de Gimont au pied du coteau droit de l’Arrats; château d’Arné un peu à l’est sur une échine que suit le GR653. Saint-Caprais (140 Saint-Capraisiens, 789 ha) est à l’OSO de Gimont sur une échine. Le finage, très étiré de l’ONO à l’ESE, va de l’Arrats à la Gimone. La commune a été créée en 1947 à partir de Juilles. La partie méridionale du territoire intercommunal s’étire le long du cours de la Gimone et a pour relais Saramon et Simorre. Bédéchan (160 Bédéchanais, 784 ha) est à 9 km SO de Gimont, dans les collines à l’ouest de la Gimone. Aurimont (210 Aurimontois, 807 ha) est à 8 km SO de Gimont, dans les collines à l’est de la Gimone. Le village est dans la vallée, au pied du versant droit, ici très adouci. Tirent-Pontéjac (90 Tirentains, 755 ha), 11 km SO de Gimont, est traversée par la Gimone. Une petite partie du finage est au nord-ouest, avec le hameau de Pontéjac et la mairie sur la D12. Le reste, plus étendu, s’étire vers le sud sur les collines à l’est de la Gimone. L’ancien hameau de Tirent y est très réduit. Tirent et Pontéjac ont fusionné en 1822. Boulaur (170 Boulauquois, 903 ha), 13 km SO de Gimont et 2 km au nord de Saramon, a un monastère de moniales cisterciennes (de Fontevraud) remontant à 1140, et une tuilerie. Le village et l’abbaye sont sur le relief qui domine à l’ouest la vallée de la Gimone et celle-ci limite le finage à l’est; +40 hab. depuis 1999. Lartigue (180 Lartiguais, 1 489 ha) est dans les collines entre Arrats et Gimone, 4 km à l’ouest de Saramon. Le finage, qui n’atteint pas la Gimone à l’est, a une queue au SO au-delà de l’Arrats. À Mazères au nord, au-dessus de la rive droite de l’Arrats, pigeonnier inscrit et ancienne église du 16e. Saramon (830 Saramonais, 1 303 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement d’Auch, 26 km au SE d’Auch, 15 km SO de Gimont dans la vallée de la Gimone à la confluence avec la Lauze. Le village, qui domine de peu la rive gauche de la Gimone, conserve des restes d’une porte de ville et a équipé sur la rivière une base de loisirs de 22 ha avec plan d’eau et camping; découpe de volailles Fermiers du Gers (100 sal.), travaux publics Stribay (30 sal.). La commune a eu 1 300 hab. dans les années 1850 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990. Elle a augmenté de 130 hab. après 1999. Saint-Martin-Gimois (90 Saint-Martinais, 668 ha) occupe un groupe de collines 4 km à l’est de Saramon. Le finage est limité à l’est par le cours de la Marcaoue. Gimois n’a été ajouté au nom de Saint-Martin qu’en 1958 et désigne le pays de la Gimone. Mongausy (80 Mongauziens, 741 ha) est à 4 km ESE de Saramon juste au sud de Saint-Martin, mais son finage va au-delà de la Marcaoue au SE, tout en lançant au SO une queue qui atteint la Gimone. Saint-Élix-d’Astarac (200 Saint-Élixois, 817 ha), 4 km SE de Saramon, a son village épars sur l’interfluve entre la Gimone à l’ouest et la Bergonne à l’est, qui confluent juste au nord. La mention d’Astarac ne date que de 2017. Le finage monte un peu sur les pentes très douces à l’ouest de la Gimone, et a une extension au NE dans les collines à l’est de la Bergonne, où il atteint 291 m au Buchon. Sémézies-Cachan (70 Séméziens, 695 ha), 3 km SO de Saramon, est de part et d’autre de la vallée de la Lauze. Le finage de Sémézies est au NO, celui de Cachan à l’est et au SE; leur réunion est de 1822; quelques bois épars. Simorre (720 Simorrains, 3 585 ha dont 480 de bois), 24 km SO de Gimont, 9 km au SSO de Saramon dans la vallée de la Gimone, vient d’une abbaye bénédictine installée au moins au 9e siècle et se distingue par ses maisons anciennes et les hauts murs de brique de son église abbatiale de style toulousain, construite au début du 14e s., remaniée au 16e et surtout très travaillée par Viollet-le-Duc; elle a des vitraux intéressants. Le bourg a un musée paysan, un camping. La commune a eu 1 800 hab. dans la seconde moitié du 19e s.; la population n’a pas changé depuis 1999. Le finage est découpé en assez fortes collines des deux côtés de la Gimone. Il dépasse au NO la vallée de la Lauze et touche au NE au lac collinaire de Pellefigue (24 ha) qui barre la petite vallée de la Marcaoue; maison de retraite de las Peyrères (30 sal.). Betcave-Aguin (90 Betcaviens, 1 019 ha dont 297 de bois) est à 5 km OSO de Simorre, sur les collines à l’ouest de la Lauze, avec une extension au SE au-delà de la rivière. Betcave au sud (mairie) et Aguin au nord ne sont plus que des souvenirs de hameaux; leur réunion et de 1821. Villefranche (140 Villefranchois, 1 262 ha dont 220 de bois) est 3 km au sud de Simorre. La mention Villefranche-d’Astarac, parfois employée, n’a jamais été officialisée. Le petit village a été créé comme bastide en 1291, au pied du versant de rive gauche de la Gimone par le titulaire du château voisin de Castillon (lieu-dit au sud de la commune de Simorre), et en a porté le nom à l’origine. Il en a gardé le plan régulier en carré. Le finage s’étend des deux côtés de la rivière. Au SO, le finage envoie une queue jusqu’à la Lauze, tenant à l’absorption de Lasseube en 1823; on y a élevé le monument du Maquis de Meilhan. Gaujan (120 Gaujanais, 1 082 ha dont 162 de bois) est à 5 km au sud de Simorre. Le finage se tient des deux côtés de la Gimone, le petit village très diffus est sur les collines qui la dominent au nord-ouest. |