' intercommunalité de la Gironde au sud-est; groupant 37 communes, 37 900 hab., sur 87 800 ha. Langon (siège), ses voisines Saint-Macaire et Toulenne ont plus de 2 000 hab. Une dizaine de communes sont au nord de la Garonne, dont Saint-Macaire. Le Pian-sur-Garonne (850 Pianais, 635 ha dont 340 de vignes) est à 4 km NE de Saint-Macaire. L’adjonction de la Garonne au nom est de 1958. Le village est juché sur les collines le long de la D672. Son finage atteint le fleuve au Bas Pian, juste à l’est de Saint-Macaire sur la D113, et contient une partie de la plaine juste au nord de Saint-Macaire, où sont le lotissement de pavillons de Tambourin et le collège public Elise Deroche. La commune a gagné 240 hab. depuis 1999 (+39%). Saint-Maixant (1 950 Saint-Maixantais, 768 ha dont 230 de vignes), juste à l’ouest de Saint-Macaire, étale son habitat principal de part et d’autre de la D113 dans la plaine de la Garonne sur près de 3 km; château du Diable tout au SE, église au NO. Sur le coteau de Garonne plus au nord est le domaine de Malagar, où résida François Mauriac et qui abrite le Centre François Mauriac. Le finage se termine en pointe vers le nord-est. La commune a augmenté de 620 hab. depuis 1999 (+47%). Verdelais (1 050 hab., 475 ha dont 310 de vignes), au nord de Saint-Maixant à 4 km ONO de Saint-Macaire, passe pour un «village de caractère» dans la vallée du Galouchey, en terrain accidenté. Juste au sud, un promontoire du coteau de Garonne porte un calvaire et le Moulin de Crussol. L’habitat s’est densifié dans le vallon, de Meyroux au nord à Liloy en aval, où le finage se réduit à 150 m de large sur la D113, avant de prendre plus d’ampleur jusqu’à la rive droite de la Garonne où il atteint 1 km au confluent du Galuchey; chapelle d’Aubiac dans la plaine. Verdelais a un site de pèlerinage avec ancien couvent, chapelle, calvaire et croix votive classées, depuis une peste de 1629; maison de retraite (25 sal.). La commune a gagné 160 hab. depuis 1999. Semens (200 Semensois, 367 ha dont 130 de vignes), 9 km au NNO de Saint-Macaire, disperse quelques maisons dans les collines viticoles à l’ouest du Galouchey. Saint-Germain-de-Grave (160 Saint-Germinois, 616 ha dont 200 de vignes, 173 de bois), 9 km au nord de Saint-Macaire, étire à l’est du Galouchey un finage réduit à une longue serre, sur la crête de laquelle s’égrène l’habitat le long de la D19; tout au NO, château Fougassey. Saint-André-du-Bois (440 Andrésiens, 1 000 ha dont 600 de vignes), 10 km au NE de Langon, se tient sur la longue crête qu’emprunte la D672 vers Sauveterre; hameau de la Laurence tout au sud à la limite du Pian, château d’Argadens au NE; au SO, château de Malromé (14e, 16e, 19e s.). La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Laurent-du-Bois (260 Saint-Laurentais, 741 ha dont 460 de vignes) a un village sur la D672, 13 km au NE de Saint-Macaire, et a gagné 40 hab. depuis 1999. Saint-Martial (250 Saint-Martialais, 747 ha dont 420 de vignes) est la commune la plus septentrionale du Sud Gironde, en terrain viticole très modérément vallonné; église du 12e s.; +80 hab. depuis 1999 (+47%). Quelques communes sont dans la plaine de la Garonne à l’est de Langon. Saint-Pierre-de-Mons (1 230 Pierre-Montois, 927 ha) est juste à l’est de Langon, cultive 211 ha de vignes et sa population est en croissance; elle a gagné 390 hab. depuis 1999 (+46%). L’A62 traverse le finage tout au sud. Saint-Pardon-de-Conques (590 Perdonnais, 668 ha dont 222 de bois), 6 km à l’est de Langon, a un habitat dispersé en plusieurs hameaux, dont celui de Muraille à l’est où est la mairie; golf des Graves et du Sauternais au SO avec lac de Seguin (5 ha), château des Jaubertes (16e) et pigeonnier du 17e au NO près de la Garonne. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+44%). Saint-Loubert (230 Lupertiens, 211 ha), 8 km à l’est de Langon, a un très petit finage, bordé par le Beuve à l’est, et qui n’atteint pas la Garonne au nord. La commune a toutefois gagné 100 hab. depuis 1999 (+77%). Bieujac (590 Bieujacais, 697 ha dont 200 de bois), 10 km ESE de Langon, est sur le versant gauche du Beuve; l’A62 longe la limite méridionale de son finage. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (+40%). Castets-et-Castillon (1 480 Casteriots, 1 316 ha) est une commune nouvelle, 12 km à l’est de Langon, à la limite du Lot-et-Garonne, née d’une fusion de 2017. Castets-en-Dorthe (1 170 hab., 869 ha, 8 km de Langon) est au bord de la Garonne, et le point d’arrivée du canal latéral à la Garonne, qui y a sa dernière écluse; église du 12e, château du Hamel (14e et 17e); à l’est, hameau de Mazerac au bord du canal. Castillon-de-Castets (310 Castillonnais, 447 ha) est juste à l’est, traversée aussi par le canal, avec le château du Carpia (15e au 20e s.) au SE. Les deux ensemble ont 120 hab. de plus qu’en 1999. Un groupe de communes proches de Langon, à l’ouest et au sud, se distingue notamment par la viticulture. Toulenne complète l’agglomération de Langon. Fargues (1 670 Farguais, 1 541 ha dont 803 de bois, 270 de vignes), 4 km au SO de Langon en forêt, est une commune résidentielle en croissance: elle avait 580 hab. en 1954 et a crû de 410 hab. depuis 1999 (+33%); ruines d’un château du 14e s., châteaux viticoles dont Rieussec (20 sal.), certains d’appellation sauternes; caravaning Lous Seurrots (25 sal.); La Poste (80 sal.). Bommes (560 Bommais, 580 ha), 10 km à l’ouest de Langon près de Sauternes, a un lycée professionnel agricole et cultive 335 ha de vignes, concourant aussi à l’appellation sauternes, château Reyne-Vigneau (19e). Sauternes (790 Sauternais, 1 132 ha dont 366 de bois et 450 de vignes), à 10 km OSO de Langon, est une petite commune de grande célébrité. Elle est longée à l’ouest par le Ciron mais à l’écart de la vallée de la Garonne. Elle s’honore de plusieurs châteaux viticoles, dont le plus prestigieux, côté nord, le château Yquem (16e au 18e), de forme carrée, peu imposant mais néanmoins muni de six tours, est à la tête d’une centaine d’hectares (60 sal.); il a été acheté par le groupe LVMH; château Filhot au sud. L’appellation sauternes repose sur le cépage sémillon, et la vendange tardive et sélective par tries au fur et à mesure de l’apparition de la pourriture noble sous l’action du champignon botrytis cinerea; il en résulte un vin blanc liquoreux, généralement considéré comme le plus prestigieux et le plus cher du monde. Le vignoble a été encouragé par la demande hollandaise au 18e s., mais le côté liquoreux qui fait tout son prestige ne remonte qu’au 19e s. L’AOC date de 1936 et porte sur 1 500 ha (30 000 hl/an) dans cinq communes: Sauternes, Bommes et Fargues en Sud Gironde, Preignac et Barsac en Convergence-Garonne. Sauternes a eu plus de 1 000 hab. au milieu du 19e s.; sa population a été quasi stable depuis les années 1930 mais a augmenté de 290 hab. depuis 1999 (+32%). Léogeats (820 Léogeatais, 1 961 ha dont 1 700 de bois), 6 km SO de Sauternes, étire son finage d’ouest en est. Le village se tient sur un promontoire de confluence dominant la vallée du Ciron et portant quelques vignes; la commune a augmenté de 260 hab. depuis 1999 (+46%). Roaillan (1 700 Roaillannais, 1 148 ha dont 662 de bois, 90 de vignes) est à 7 km SSO de Langon. La commune est bordée à l’est par la petite vallée du Brion, porte des vignes au nord et s’est couverte de lotissements. Elle a 850 hab. de plus qu’en 1999 (+100%). Mazères (770 Mazériens, 1 314 ha dont 290 de vignes, 511 de bois), 7 km au sud de Langon, est de l’autre côté du Brion. Au sud-ouest, sur un promontoire de confluence, se signalent le château de Roquetaillade (14e s., restauré au 19e s.), aux puissantes tours, et le musée de la métairie du château. Au NE, petite zone d’activités au passage de la N524, voie à grand gabarit pour le transport des modules d’Airbus vers Toulouse; garage; négoces de fruits et légumes Sainfruit (100 sal.) et de matériel agricole Saphore (30 sal.). La population a crû de 180 hab. depuis 1999 (+31%). Coimères (1 050 Coimmériens, 1 291 ha dont 627 de bois) 7 km SSE de Langon, est encadrée par la D524 à l’ouest et l’A65 à l’est; église médiévale à portail classé; château Larroque à l’ouest du village; charpentes Laurent (20 sal.). Elle a 380 hab. de plus qu’en 1999 (+57%). Une douzaine de communes, enfin, au sud du Sud Garonne, sont en forêt. Noaillan (1 720 Noaillannais, 3 180 ha dont 2 334 de bois) est à 14 km SO de Langon. Le village est au pied des reliefs qui s’élèvent au-dessus de la large vallée du Ciron, à l’est; château du 13e au 17e. Plusieurs hameaux se dispersent alentour, dont la Saubotte au NNE; une queue pointe vers le NO au-delà de Prat. La population a augmenté de 690 hab. depuis 1999 (+67%). Villandraut (1 040 Villandrautais, 1 258 ha dont 750 de bois), 17 km SO de Langon, est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde en forêt landaise à la sortie des gorges du Ciron, qui reçoit à gauche le Baillon au nord du finage, où il alimente un petit lac collinaire; musée municipal, château ruiné du 14e; carton ondulé Smurfit Kappa (25 sal.). La population a baissé depuis les 1 300 hab. de 1911, mais le déclin est arrêté: elle a gagné 210 hab. depuis 1999. Uzeste (420 Uzestois, 2 605 ha dont 2 089 de bois), 4 km au SE de Villandraut, est connu pour son célèbre festival de musique, et conserve au SO les châteaux des Luz et Illon; église collégiale classée du 15e s. Le Ciron borne le finage à l’ouest; hameau de Labardin au sud; église classée du 13e. La commune avait plus de 1 000 hab. au milieu du 19e siècle. Pompéjac (260 Pompéjacais, 974 ha dont 675 de bois) est à 22 km au sud de Langon, 8 km SO de Bazas, et bornée à l’ouest et au sud par le Ciron. Préchac (1 030 Préchacais, 6 387 ha dont 6 200 de bois), 7 km au sud de Villandraut, a une usine d’emballages de bois (Arnaud, 50 sal.); pépinières Naudet (50 sal.). Elle est surtout connue par le beau château de Cazeneuve (17e) au SO, qui fut à la famille d’Albret et a été très remanié au 17e s. (maintenant hôtellerie-centre d’accueil); grotte de la Reine aux environs. Cazeneuve est au bord du Ciron, dont le cours limite le finage à l’est et au nord; moulin de Cossarieu un peu en aval. Au NE du village, le hameau de la Trave s’est peuplé; il a un château du 14e au bord du Ciron. La population de la commune dépassait 2 000 hab. en 1876; elle est stable depuis 1999. Lucmau (250 Lucmalais, 6 673 ha dont 4 000 de bois) est à 28 km SSO de Langon, 7 km NO de Captieux, limitrophe des Landes; +50 hab. depuis 1999. Son finage s’étire vers le SSO sur 20 km, dont un tiers dans le camp de Captieux tout au sud. Cazalis (240 Cazalisiens, 4 681 ha dont 3 500 de bois) est à 28 km SO de Langon, à l’ouest de Lucmau, et touche aussi à la limite départementale; grands cercles de culture à l’ouest; +50 hab. depuis 1999 (+32%). Bourideys (80 Bourideysiens sur 4 844 ha, dont 3 017 de bois), à 13 km au SO de Villandraut, est la seule commune dans le Parc des Landes. Le village est au bord du Bouillon, qui prolonge l’Escourre; grands domaines agricoles au SO (la Trougne, le Piada) et au SE. La commune est limitrophe des Landes, elle avait 410 hab. en 1876. Saint-Symphorien (1 870 Paroupians, 10 629 ha dont 8 147 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Langon, à 21 km SO de la ville dans la forêt landaise, à la limite des Landes; Intermarché (40 sal.), scierie Gascogne Wood (60 sal.); un collège public; camping; ancien atelier ferroviaire-musée des Chemins de Fer économiques de la Gironde, et voies vertes; autocars Perroy (ASTT, 35 sal.). Le finage est traversé par la Hure, qui sépare en deux le village et rejoint le Ciron à Noaillan; grandes cultures à l’ouest. La population a baissé à peu près sans arrêt depuis les 2 000 hab. de la fin du 19e siècle, mais la commune vient de regagner 450 hab. depuis 1999 (+32%). Le gentilé Paroupian est très ancré et a même été attribué un temps à une communauté de communes; il signifie paroissien en gascon, mais est devenu spécifique de la bourgade et de ses environs. Saint-Léger-de-Balson (350 Léodegariens, 3 804 ha dont 3 700 de bois) est juste à l’ENE de Saint-Symphorien, 25 km SO de Langon au nord de la Hure; église classée du 12e s. Un peu en aval, ruines du château Castelnau de Cernès; +90 hab. depuis 1999 (+35%). Le Tuzan (300 Tuzannais, 1 800 ha dont 1 467 de bois) est à 7 km ONO de Saint-Symphorien et 35 km OSO de Langon, à la limite du département; +140 hab. depuis 1999 (+87%). Hostens (1 350 Hostensois, 5 764 ha dont 4 418 de bois) est à 15 km ONO de Saint-Symphorien, 13 km à l’est de Belin-Béliet (42 km OSO de Langon) et à la limite des Landes. La commune fut connue naguère pour l’exploitation des lignites, dont les anciennes carrières abritent cinq étangs totalisant quelque 200 ha, et une base de plein air départementale du Parc des Landes juste au nord du village. La population avait baissé de 1954 (1 300 hab.) aux années 1980 (700); elle remonte depuis et a même crû de 590 hab. (+77%) après 1999. Louchats (740 Louchatais, 3 924 ha dont 3 269 de bois) est juste à l’est d’Hostens, 36 km OSO de Langon et 13 km NO de Saint-Symphorien; hameaux de Pussac et Pillon au nord; +200 hab. depuis 1999 (+37%). Origne (180 Orignais, 2 719 ha dont 2 181 de bois) est à 29 km OSO de Langon, 12 km ONO de Villandraut et son finage touche au sud à celui de Saint-Symphorien; +50 hab. depuis 1999 (+38%). Balizac (510 Balizacais, 4 178 ha dont 4 000 de bois), 24 km OSO de Langon, 7 km ONO de Villandraut est au bord de la Nère, qui y conflue à l’est avec la Hure; +190 hab. depuis 1999 (+59%). nouveau canton de la Gironde avec pour bureau distributeur Langon; 50 communes, 38 600 hab. Il est plus étendu que la communauté de communes du même nom. |