table calcaire des Garrigues au nord de Montpellier, continuant vers l’est le causse de Londres. Elle domine par un puissant escarpement le bassin de Claret à l’est, et s’achève au-dessus de Saint-Mathieu-de-Tréviers et de Valflaunès par le grand crêt de l’Hortus (512 m), qui fait face au pic Saint-Loup et que couronnent les ruines du château de Viviourès. C’est là une figure majeure et très visitée du paysage montpelliérain, et un lieu d’escalades. Localement on a tenu à écrire «communauté de communes de l’Orthus», avec un O pour logo, un groupement intercommunal constitué à partir de Claret et qui a finalement été fondu dans la communauté du Grand Pic Saint-Loup, alors que le nom apparaît souvent dans les textes officiels et les cartes de l’IGN sous la forme Hortus. Il n’est pas certain que la différence d’orthographe soit justifiée, et l’origine du mot est inconnue; il est douteux qu’il s’agisse d’une évocation de jardins, que l’on a du mal à rattacher à un crêt aussi aride et vigoureux; il pourrait plutôt s’agir d’une vieille racine oronymique de forme ort, que l’on trouve jusqu’en Corse. Certains trouvent commode, quoique subtil, de distinguer la grande paroi (Hortus) du plateau (Orthus). L’orthographe Orthus est la plus répandue localement dans les adresses (maison de retraite, commerces, etc.) mais la forme Hortus semble progresser. |