(3 300 Vicois, 1 849 ha dont 480 de bois) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération de Sète Agglopôle, 17 km SO de Montpellier. Elle englobe, rives comprises, la totalité de l’étang de Vic, dont le plan d’eau mesure 1 255 ha; elle contient une partie du massif calcaire de la Gardiole, qui monte à 216 m au Pioch Noir et porte environ 500 ha de bois et de garrigues. La voie ferrée de Sète à Montpellier passe dans un couloir d’anciens marais, notamment celui de la Grande Palude; au nord, le domaine de Maureilhan a des bâtiments anciens et une source minérale. La commune a deux hôtels, 4 campings (660 places) dont un de luxe (320 places), et 840 résidences secondaires sur 2 300 logements. Le vieux centre villageois occupe une légère éminence entre marais et étang; il a conservé une église fortifiée du 12e s. Des lotissements étendus et des campings le prolongent vers le sud, où s’est développé un nouveau secteur de vignes, jusqu’au bois des Aresquiers qui s’étale entre l’étang d’Ingril et l’étang de Vic. Le site protégé des Aresquiers sépare les deux étangs par un simple cordon, que recoupe le canal de Sète au Rhône; le rivage maritime appartient à Frontignan, la rive de l’étang à Vic, ainsi qu’une unique exploitation viticole (mas d’Angoulême). On cultive en tout 300 ha de vignes dans la commune, en partie d’AOC muscat-de-frontignan et muscat-de-mireval. Vic a aussi un atelier de constructions métalliques (CMA, 20 sal.), un domaine hélicicole, un négoce de matériel médical (Kimed, 30 sal.); maison de retraite (45 sal.). Le premier syndicat agricole à avoir vu le jour, au moins dans l’Hérault, est apparu à Vic en 1893. La commune se nommait Vic jusqu’en 1885; elle a alors pris le nom de Vic-les-Étangs, qu’elle a abandonné en 1914 pour le nom actuel. Elle n’avait guère que 400 hab. avant 1950; elle est passée à 600 en 1975, puis s’est mise à se peupler rapidement; elle a encore gagné 820 hab. depuis 1999 (+33%). |