(4 420 Guerchais, 1 153 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine (Vitré Communauté), 22 km au sud de Vitré et 42 km ESE de Rennes. Le nom évoque un lieu fortifié, sur les marches de la Bretagne. La ville fut le siège d’une baronnie et a conservé des maisons anciennes et une collégiale des 13e-16e s. C’est un gros marché local, en position de chef-lieu d’un espace de transition éloigné des villes les plus actives, là où se rejoignent les limites des départements de la Mayenne, de la Loire-Atlantique et de l’Ille-et-Vilaine. Le marché local aux porcelets serait le deuxième de France après Trie-sur-Baïse (Hautes-Pyrénées). La population atteignait les 5 000 hab. en 1881 mais a perdu le territoire de Rannée en 1900. Elle s’est accrue de 180 hab. après 1999. La Guerche offre un petit hôpital public (30 sal.), un collège public et un privé, un lycée technique rural privé avec section hôtelière, lié à l’IPSSA de Vitré, un hippodrome (Montboury); château de Beauregard au NE. Trois zones d’activités accueillent un gros atelier de viandes (Gâtine Viandes, filiale de la Vitréenne, 500 sal.), et quelques autres entreprises dont une cartonnerie (L’Hexagone, emballages alvéolaires, 45 sal.), les bétons CGM (55 sal.); négoces de desserts et plats cuisinés (Traiteur de Paris, 180 sal. ), de matériaux Doineau (30 sal.) et un gros transporteur (Désert, 210 sal.); supermarché U (110 sal.); travaux publics Plancon-Barlat (35 sal.), constructions Rossard (35 sal.); La Poste (30 sal.). Le nouveau canton de La Guerche-de-Bretagne a 31 communes et 41 100 hab. Le Guerchais passe pour un ancien pays traditionnel, évalué à 690 km2 (36 000 hab.) en comptant Retiers et d’autres communes plus occidentales. Au sud, la vaste forêt de La Guerche (près de 3 000 ha) a été exploitée pour les forges; on aurait compté dans les parages jusqu’à onze hauts fourneaux au 18e s., et plusieurs étangs des environs proviennent de cette ère. |