' intercommunalité d’Ille-et-Vilaine à l’ouest, associant 18 communes, 26 000 hab., 35 230 ha. Le siège est à Montauban-de-Bretagne; Saint-Méen-le-Grand et Irodouër ont plus de 2 000 hab. Boisgervilly (1 650 Boisgervilliens, 1 995 ha), 5 km SSO de Montauban sur la route de Montfoet à Saint-Méen (D125), accueille l’atelier de la Crêpe de Brocéliande (65 sal.); château du Coudray à l’est, chapelle du Bois Picard à l’ouest; +400 hab. depuis 1999 (+31%). Saint-Uniac (530 Saint-Uniacais, 689 ha) est à 5 km SSE de Montauban; au nord passe la voie ferrée Paris-Brest et le cours du Garun borde le finage; +170 hab. depuis 1999 (+47%). La Chapelle-du-Lou-du-Lac ( 1 010 hab., 1 046 ha), juste à l’est de Montauban, est une nouvelle commune, créée par la fusion de La Chapelle-du-Lou (900 hab., 728 ha) et Le Lou-du-Lac (110 hab. 318 ha), dont les chefs-lieux étaient tout proches; château du Plessis-Bothorel au nord, étang et chapelle au Lou; à l’ouest, le finage est bordé par la forêt de Montauban. Les deux communes ne totalisaient que 490 hab. en 1999: moitié moins. Landujan (1 010 Landujannais, 1 432 ha), est à 6 km NNE de Montauban; châteaux de Léauville et du Plessis-Coudray au nord; +320 hab. depuis 1999 (+46%). Saint-Pern (1 040 Saint-Pernais, 1 213 ha), 11 km NNE de Montauban, est limitrophe des Côtes-d’Armor. Au NO, vastes installations du couvent de la Tour Saint-Joseph (maison-mère des Petites Sœurs des Pauvres), qui a succédé (en 1856) à une forteresse médiévale ruinée; au SE, château de Ligouyer (15e s.). Au NE, tour hertzienne de l’émetteur Rennes-Saint-Pern (210 m). La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+31%). Médréac (1 860 Médréaciens, 3 502 ha), 7 km NNO de Montauban, est sur l’une des têtes de la Rance (le Néal); ensemble de mégalithes au nord, dont la Roche Carrée, et grotte à Gobillard; vélorail et voie verte; la commune a gagné 340 hab. après 1999 (+22%). Saint-M’Hervon (560 Saint-M’Hervonais, 246 ha), 3 km NNO de Montauban, est sertie entre le finage de Médréac et la forêt de Montauban; elle porte le nom d’un saint local Maëlmon, assorti d’une confusion avec saint Hervé. Elle n’avait pas 140 hab. en 1962 et croît depuis 1980; +240 hab. après 1999 (+80%). Quédillac (1 210 Quédillacais, 2 654 ha), à 9 km NO de Montauban, est sur la grande route de Rennes à Saint-Brieuc et la voie ferrée Paris-Brest (arrêt), et limitrophe des Côtes-d’Armor. Passée de 1 700 hab. dans les années 1880 à 990 en 1999, elle a repris 220 hab. depuis. Le Crouais (560 Crouaisiens, 625 ha), 8 km à l’ouest de Montauban, a un finageà deux ailes, traversé par la vallée du Garun et l’embranchement ferroviaire de Montauban à Gaël; +180 hab. depuis 1999 (+44%). Saint-Onen-la-Chapelle (1 220 Onenais, 2 473 ha), à 2 km SE de Saint-Méen, partage avec elle une partie des installations du parc d’activités de Haute-Bretagne, et a ainsi reçu la plate-forme du charcutier Kermené (groupe E. Leclerc, 70 sal.), qui profite du croisement des grandes routes de Rennes à Loudéac et Châteaulin (D125) et de Dinan à Ploërmel et Vannes (N164); transports Salesky (35 sal.). L’échangeur est à la limite de Saint-Méen et les deux bourgs sont quasi jointifs. La commune a gagné 420 hab. depuis 1999 (+53%). Saint-Maugan (570 Malganais, 843 ha) est à 10 km SSO de Montauban, bordée au sud par le Meu; châteaux de Montoray au NE, de la Basse Ardaine au SE au bord du Meu; +210 hab. depuis 1999 (+58%). Bléruais (110 Bléruaisiens, 333 ha), 16 km SO de Montauban, a son minuscule bourg sur une butte à la limite SO du finage, avec château; elle avait seulement 60 hab. en 1999. Saint-Malon-sur-Mel (600 Malonnais, 1 607 ha), 17 km SSE de Montauban, est longée au sud par la forêt de Paimpont; ancienne carrière et étang de la Marette à l’orée, avec camping et base de loisirs; musée de la forge; +140 hab. depuis 1999 (+32%). Le Mel est le petit ruisseau qui sort de Marette, affluent du Comper qui borde la commune au nord; mais il est absent des cartes de l’IGN, qui le nomme ruisseau du Pont Dom Jean. Muel (920 hab., 2 890 ha dont 320 de bois) est à 17 km SO de Montauban, 11 km SSE de Saint-Méen; le bourg est au-dessus du cours du Meu; au sud, le finage contient une fraction de la forêt de Paimpont (bois de Trékoët); +250 hab. depuis 1999 (+37%). Gaël (1 690 Gaëlites, 5 210 ha), 6 km SSO de Saint-Méen, est une grande commune, limitrophe à la fois des Côtes-d’Armor et du Morbihan, qui occupe l’angle SO de la communauté. Le bourg de Gaël, ancienne cité notable de la Domnonée et dont le nom était Wadel (le gué), Gwazel en breton, est sur le Meu. Il maintient un embranchement ferroviaire depuis Montauban, sur l’ancienne ligne vers Ploërmel, desservant la plate-forme logistique du distributeur Casino, aménagée en 2006 sur 17 ha (Easydis, 275 sal.) au sud du bourg, et les transports SBTR (110 sal.). Tout au SE du finage à l’orée de la forêt de Paimpont, le site de Point-Clos a accueilli en 1925 un aérodrome militaire (en échange de l’adduction d’eau…) sur 80 ha, utilisé pour l’observation et la chasse et qui a servi aux Allemands de 1942 à 1944, aux États-Unis ensuite jusqu’à la fin de la guerre. Le site a accueilli plus tard un centre régional d’enfouissement de déchets et a été boisé, devenant forêt domaniale de Gaël-Paimpont; déchèterie, arboretum; étang et île de la Tranquillité au sud-ouest. La commune avait 2 900 hab. vers 1890, 2 600 en 1936, mais semble avoir achevé sa décroissance: elle a repris 310 hab. après 1999. |