contrée dans le sud-ouest du département de l’Indre, au paysage de bois, de landes et d’étangs, qui correspond à un épandage de sables tertiaires dans une cuvette argileuse des terrains du secondaire. Le nom lui-même, d’origine celtique, évoque la boue. L’habitat se tenait sur de basses buttes de grès, les buttons. La pisciculture a longtemps été exploitée pour les besoins des établissements religieux environnants. La situation rappelle celle de la Sologne, mais l’éloignement n’a pas permis les mêmes effets de grande propriété parisienne. La réputation de la Brenne a longtemps été celle d’un pays de pauvres métayers, quelque peu insalubre et à l’abandon. La situation s’est améliorée après 1950, par un effort d’assainissement et de mise en herbe; la chasse et la pêche sont actives. On distingue une Petite Brenne au sud de la forêt de Châteauroux (vallée de la Bouzanne), jusqu’à La Châtre, et une Grande Brenne entre Indre et Creuse à l’ouest. Un parc naturel régional de la Brenne a été inauguré en 1989; il intéresse 47 communes et 32 000 habitants sur 166 000 ha, dont 7 500 ha d’étangs. La principale Maison du Parc est au Bouchet dans la commune de Rosnay; une maison de la pisciculture a été ouverte à Mézières, un parc zoologique à Obterre, une base de loisirs à l’étang de Bellebouche, un écomusée au Blanc. Trois intercommunalités du département de l’Indre portent le nom de la Brenne. La communauté de communes Brenne-Val de Creuse comporte 23 communes et 17 000 hab. autour du Blanc; le siège est à Ruffec. La communauté de communes Cœur de Brenne réunit 11 communes et 4 800 hab. autour de Mézières-en-Brenne; le siège est à Saint-Michel-en-Brenne; v. Brenne (Cœur de). La communauté de communes Val de l’Indre-Brenne associe 12 communes et 13 700 hab. et siège à Villedieu-sur-Indre. |