nom attribué par George Sand aux environs de La Châtre et correspondant à la partie occidentale du Boischaut, boisée par contraste avec le bas plateau nu de la Champagne qui la domine au nord; il est souvent employé localement et dans la publicité touristique, en dépit de l’adjectif même, qui n’apparaît pas péjoratif mais évoque le boisement touffu. «Du côté de Cluis toutes les hauteurs sont boisées, c’est ce qui donne à nos lointains cette belle couleur bleue qui devient violette et quasi noire dans les jours orageux. […] C’est un pays de petite propriété, et c’est à son morcellement qu’il doit son harmonie. Le morcellement de la terre n’est pas mon idéal social; mais, en attendant le règne de la fraternité, qui n’aura pas de raisons pour abattre les arbres et priver le sol de sa verdure, j’aime mieux ces petits lots divisés où subsistent les familles indépendantes, que les grandes terres où le cultivateur n’est pas chez lui, et où rien ne manque, si ce n’est l’homme.» (George Sand, La Vallée noire, 1846). |