Balcons du Dauphiné (Les)

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Highslide JS

communauté de communes de l’Isère, associant 47 communes et 76 600 hab. sur 61 720 ha.

Saint-Chef (siège), Les Avenières Veyrins-Thuellin, Corbelin, Crémieu, Frontonas, Montalieu-Vercieu, Morestel, Saint-Romain-de-Jalionas, Tignieu-Jameyzieu, Trept, Vézeronce-Curtin dépassent 2 000 hab.

Salagnon (1 500 Salagnards, 821 ha), 4 km au nord de Saint-Chef, a un château du 19e s. La commune a été détachée de Saint-Chef en 1910, avec 560 hab., et sa population s’était ensuite abaissée, jusqu’à 320 hab. en 1968; elle remonte depuis et a gagné 550 hab. après 1999 (+58%).

Sermérieu (1 710 Sermériolans, 1 714 ha) est à 7 km NE de Saint-Chef; +530 hab. après 1999 (+45%).

Montcarra (610 Montcarradiauds, 490 ha) est à 4 km SE de Saint-Chef, avec l’étang de Cole dans le vallon de même nom; +250 hab. depuis 1999 (+69%).

Vignieu (990 Vignolais), 940 ha dont 250 de bois) est à 6 km ESE de Saint-Chef; le haut rebord du plateau y domine un couloir à fond plat et marécageux qui va du Rhône à L’Isle-d’Abeau; maison familiale rurale au château de Chapeau-Cornu. Vignieu a eu plus de 1 000 hab. de 1850 à 1875, et seulement 380 en 1975; elle a gagné 130 hab. depuis 1999.

Vasselin (470 Vasselinois, 385 ha), 9 km ESE de Saint-Chef, est au pied d’un puissant talus de près de 200 m de commandement. La commune, de 520 hab. en 1846, était tombée à 160 hab. en 1968; comme ses voisines, elle croît un peu depuis et a gagné 160 hab. après 1999 (+52%).

Saint-Sorlin-de-Morestel (630 Saint-Sorlinois, 538 ha) est 11 km à l’est de Saint-Chef, 5 km au sud de Morestel au pied du plateau, sur la D16; +170 hab. après 1999 (+37%).

Le Bouchage (640 Boucharants, 1 120 ha), 16 km ENE de Saint-Chef au nord des Avenières, limitrophe de l’Ain, est bornée à l’est par le Rhône au confluent de l’Huert, et par la réserve naturelle du Haut Rhône Français; +170 hab. depuis 1999 (+36%).

Brangues (640 Branguois, 1 167 ha), 17 km ENE de Saint-Chef, est bornée à l’est par le Rhône au confluent de la Save, et par la réserve naturelle du Haut Rhône Français. Elle est limitrophe de l’Ain et a un beau village orné d’un château acquis par Paul Claudel, qui y fut enterré en 1955. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).

Saint-Victor-de-Morestel (1 110 Saint-Victoriens, 1 313 ha dont 310 de bois), 3 km au NE du Morestel, 16 km ENE de Saint-Chef, est bornée au NE par le Rhône au-delà des hameaux de Gouvoux, et ainsi limitrophe de l’Ain; plusieurs étangs au nord.

Arandon-Passins (1 920 hab. 2 614 ha) est une commune nouvelle de l’Isère, formée en 2017 par la réunion d’Arandon (710 hab., 1 222 ha) et de Passins (1 210 hab., 1 392 ha). La population a augmenté de 800 hab. depuis 1999 (+71%). Passins est à 3 km ONO de Morestel sur la D517, appuyée à l’ouest par le hameau de Chassins et bornée par le marais de l’Épod. Elle a reçu l’Intermarché (65 sal.) de l’agglomération de Morestel et son aérodrome de loisirs (LFHI), doté d’une piste gazonnée de 780 m; aéroclub, vol à voile, modélisme, ULM. Arandon est un peu au nord, sur la D1075 dans la dépression de la Save ornée de plusieurs étangs (lac de la Save, Grand Marais) et qui rejoint à l’ouest les grands étangs de la Chagne; transports Aigle (45 sal.), tissage de coton Saertex (55 sal.).

Courtenay (1 310 Cortenariauds, 3 208 ha dont 1 055 de bois) est à 14 km NNE de Saint-Chef au NO au pied des reliefs de l’Île Crémieu. Le finage est traversé par la D1075 et la D522, qui se rejoignent au hameau de Lancin, 2 km à l’est du village. Juste à l’est, la commune est bornée par la vallée de la Chagne, encombrée d’étangs et marais; hameau de Poleyrieu au NE. Courtenay a 560 hab. de plus qu’en 1999 (+75%).

Creys-Mépieu (1 520 Creypieulans, 2 899 ha dont 444 de bois), à 18 km NE de Saint-Chef, est limitrophe de l’Ain; aide à domicile Mandarine (25 sal.). Elle a été rendue célèbre par la construction de la grosse centrale nucléaire expérimentale de surgénération Superphénix de Malville (dite souvent de Creys-Malville), dans la plaine du bord du Rhône. La commune est née en 1989 de la fusion de Mépieu, au NO, et de Creys-et-Pusignieu, deux villages des collines associés dès 1790. Malville est un hameau sur la rive du Rhône au nord de Creys mais son nom n’est pas entré dans les dénominations officielles de communes. La centrale, équipée d’un réacteur à neutrons rapides de 1 200 MW, a été mise en service en 1986 et arrêtée en 1997; elle a fourni 7,5 TWh (moins de 3 ans de production théorique) et coûté 10 milliards d’euros. Elle a été vidée de son combustible en 2003, puis officiellement mise hors service en 2004; son démantèlement est en cours; il était prévu s’achever en 2025. En tout, 300 personnes travaillent encore sur le site dont 90 salariés d’EDF. Le finage contient plusieurs étangs au NO près de Mépieu; le hameau de Pusignieu est au centre, Creys est au SE, suivi par le hameau de Daleygnieu. La réserve naturelle du Haut Rhône Français s’achève au hameau de Malville, la centrale est juste à l’aval.

Bouvesse-Quirieu (1 550 Bouvessards, 1 751 ha dont 380 de bois) est à 17 km au NNO de Morestel et associe plusieurs hameaux, dont Énieu et Marlieu au NO, et au SE le groupe Quirieu, le Port, le Bayard autour d’une butte bordant le Rhône, avec un pont vers Briord et le confluent de la Chagne avec le Rhône, assorti de l’étang de l’Arche. La cimenterie Vicat (90 sal.) est au bord du Rhône au NE, à la limite du finage de Montalieu-Vercieu. La commune est issue d’une fusion de 1845; garage des transports TRAS (80 sal.).

Charette (460 Charettois, 1 126 ha) est 3 km à l’ouest de Montalieu-Vercieu au bord du Furon, dans la plaine; +170 hab. (+59%) depuis 1999.

Porcieu-Amblagnieu (1 830 Porciolans, 1 580 ha dont 439 de bois), limitrophe de l’Ain, au nord de de Montalieu-Vercieu, est issue d’une fusion de 1878 et a un habitat dispersé en plusieurs hameaux plus une île sur le Rhône aménagée en parc de loisirs avec nautisme et camping. Elle partage avec Sault-Brénaz (Ain) le barrage de Villebois et l’usine hydroélectrique de la Compagnie nationale du Rhône, dite de Sault-Brénaz mais qui est sur le territoire de Porcieu; elle a été mise en service en 1986 avec une hauteur de chute de 9 m et une puissance de 45 MW, et produit 245 GWh par an. La commune héberge également les transports Poulet (40 sal.). Elle a gagné 560 hab. (+44%) depuis 1999.

Vertrieu (630 Vertrolands, 459 ha), 25 km NNE de Crémieu, est le village le plus septentrional de l’Isère, et donc de l’Île Crémieu, au bord de la D1075 sur la rive gauche du Rhône face à Saint-Sorlin-en-Bugey (Ain); l’Île Crémieu s’y achève par un triangle aux parois abruptes, couronné par le bois de Serverin; assez beaux restes du château du 12e’ s., ancienne glacière construite; pont sur le Rhône vers Lagnieu tout au nord au coude du Rhône. Vertrieu a eu 750 hab. en 1861, seulement 260 en 1968 et sa population croît depuis; elle a gagné 150 hab. après 1999 (+31%).

Parmilieu (740 Parmiliolands, 1 283 ha) est à 18 km NNE de Crémieu sur le plateau de l’Île Crémieu; plusieurs hameaux, anciennes carrières; +230 hab. après 1999 (+44%). Le finage se limite au plateau.

La Balme-les-Grottes (1 140 Balmolans, 1 461 ha dont 500 de bois) a son village à 17 km NNE de Crémieu au pied de l’escarpement du plateau de l’Île Crémieu, où s’ouvrent les belles grottes de la Balme, depuis longtemps connues et qui auraient été visitées par François 1er; ruines du château féodal d’Amblérieu au sud du village, château de la Salette au bord du Rhône, dépourvu ici de pont; hameaux de Travers et de la Brosse (camping) au SO dans la plaine. Biomérieux a dans la commune une grosse fabrique de bases pharmaceutiques (450 sal.). La population était tombée à 390 hab. en 1968 (900 en 1851) et augmente depuis; elle a gagné 450 hab. après 1999 (+65%); la mention «les Grottes» date de 1901.

Hières-sur-Amby (1 190 Hiérois, 373 ha), 10 km NNE de Crémieu, est dans la plaine de rive gauche du Rhône au pied du plateau de l’Île Crémieu, juste en face de la centrale nucléaire du Bugey, au débouché des gorges de l’Amby, ruisseau de 7 km qui conflue avec le Rhône 1 500 m à l’ouest du village. Celui-ci est connu pour son parc et son musée archéologiques du plateau de Larina, sur le promontoire escarpé dominant le débouché de l’Amby; riches en restes préhistoriques (pierres à cupules) et mérovingiens; maison du patrimoine de l’Île Crémieu. Dans la plaine se remarquent au bord du Rhône le hameau de Saint-Étienne-d’Hières et, plus au nord, le lotissement des Moulins d’Avaux où Hières a un gros abattoir avec découpe de viandes, en tout 210 sal. (Abattoirs des Crêts, 80 sal., Carrel 130 sal. du même groupe); transports Montalieu (25 sal.). La mention «sur Amby» est de 1919; la commune avait 580 hab. en 1936 et progresse depuis (+180 hab. après 1999).

Vernas (270 Vernandiaux, 587 ha), 8 km NNE de Crémieu, est limitrophe de l’Ain et riveraine du Rhône, face à la centrale nucléaire du Bugey. Tout au sud est le château de Vernas avec parc et étang; près du village se dresse celui de Cingle, plus spectaculaire, ancienne maison forte agrandie au 17e s., restaurée en 1968 et où se tient un festival de musique. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999

Leyrieu (910 Leyriolands, 639 ha), 4 km au nord de Crémieu, a son village au pied du plateau de l’Île Crémieu mais son finage se termine en pointe au NO juste avant de toucher à la rive gauche du Rhône; elle n’avait que 230 hab. en 1968 et a gagné 260 hab. depuis 1999 (+40%).

Annoisin-Chatelans (550 Nuisantins, 1 327 ha dont 600 de bois) a son village à 6 km NE de Crémieu sur le plateau, entre l’escarpement occidental et la gorge de l’Amby. Elle résulte d’une fusion de 1842, le hameau de Châtelans est au NE au-dessus de la gorge. Le finage atteint au nord les abords du site de Larina; hameau de Michalieu à l’ouest. La commune propose un musée des lauzes à Châtelans. La population augmentait depuis le minimum de 1962 (230 hab.) mais n’a pas changé après 1999.

Saint-Baudille-de-la-Tour (850 Saint-Baudillois, 2 175 ha dont 510 de bois), 12 km au NE de Crémieu, est une commune du plateau de l’Île-Crémieu dont le finage se tient entre l’escarpement oriental et la gorge du Val d’Amby; hameaux de Torjonas au nord, de Brotel à l’ouest au bord des gorges, de Surbaix au SE. La population croît depuis le minimum de 1968 (310 hab.) mais avait dépassé le millier autour de 1860; elle a augmenté de 280 hab. après 1999 (+49%).

Optevoz (910 Optevoziens, 1 200 ha dont 289 de bois) est à 9 km ENE de Crémieu sur le plateau, traversée par l’Amby. Elle accueillit des peintres (exposition à l’auberge); l’étang de Lemps, à l’est, est un site naturel sensible et protégé. Optevoz progresse depuis 1975 (260 hab.) et a gagné 370 hab. après 1999 (+69%).

Soleymieu (830 Solimnutaires, 1 336 ha dont 220 de bois), à 9 km ESE de Crémieu sur le plateau, bénéficie des étangs de la Rama. On voit dans la commune des clôtures de lauzes, pierres plates fichées en terre; blanchisserie textile Dauphiblanc (AMB, 95 sal.). Sa population progresse aussi depuis les 270 hab. de 1975. Le finage atteint au SE le marais de l’Épau et la vallée de la Bourbre, empruntée la D522 qui passe au hameau de Sablonnières. La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+43%).

Siccieu-Saint-Julien-et-Carisieu (600 Sicciolands, 1 422 ha) est à 7 km ENE de Crémieu sur le plateau. Le nom vient d’une double fusion, de Siccieu et Saint-Julien dans années 1790, dont les villages subsistent au NE et à l’ouest, puis avec Carisieu en 1841, au sud. À l’est se voit l’Étang Neuf, à l’ouest l’étang de Ry tout près de Crémieu. La commune a crû de 100 hab. depuis 1999.

Dizimieu (850 Dizimolans, 974 ha) est 6 km à l’est de Crémieu dans un vallon du plateau, avec un étang, un château et plusieurs hameaux. Elle a 300 hab. de plus qu’en 1999 (+55%).

Moras (540 Morassiens, 832 ha dont 320 de bois), 7 km au sud de Crémieu, est dans une partie accidentée du plateau, avec étang et maison forte du mont Plaisant; hameau de Frétignier au sud. La commune n’avait plus que 170 hab. en 1968 et progresse depuis, gagnant encore 120 hab. après 1999.

Saint-Hilaire-de-Brens (620 Saint-Hilairois, 752 ha) est à 9 km au SE de Crémieu sur le plateau, au SO de Trept. Son finage atteint au sud la plaine de la Bourbre. Elle a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+48%).

Vénérieu (990 Vénériards, 600 ha), 11 km SE de Crémieu, est au pied du plateau dans la dépression de la Bourbre; base de loisirs Robert Charvet au bord de la rivière. La population a bien plus que doublé depuis les 390 hab. de 1999 (+ 600 hab.).

Saint-Marcel-Bel-Accueil (1 480 Saint-Marcios, 1 823 ha dont 434 de bois), 14 km au sud de Crémieu, a son village au pied du plateau; son finage est limité au sud par le cours de la Bourbre, où il jouxte celui de L’Isle-d’Abeau. Après un sommet à plus de 1 000 hab. autour de 1850, sa population était tombée à 520 hab. en 1962; elle augmente depuis. Elle a 200 hab. de plus qu’en1999.

Veyssilieu (340 Veyssillards, 649 ha) est à 9 km SSO de Crémieu dans un vallon du plateau accidenté de l’Île Crémieu; +100 hab. après 1999.

Panossas (670 Panossiens, 799 ha), 9 km au SO de Crémieu, cachée dans un vallon, s’orne des châteaux de Quincieu (17e et 19e s.) et Antouillet (19e s.); et sa population augmente depuis les 170 hab. de 1968; elle était de 430 hab. en 1866 et a augmenté de 170 hab. (+34%) après 1999.

Chamagnieu (1 770 Chamagnards, 1 370 ha), 10 km au SO de Crémieu sur la D75, dans la plaine, n’avait que 400 hab. en 1962 et poursuit une progression remarquée: elle a gagné 570 hab. depuis 1999 (+48%); plusieurs maisons fortes anciennes.

Chozeau (1 070 Chozoyards, 820 ha dont 290 de bois), 7 km au SO de Crémieu au pied du plateau, abrite une maison de retraite (20 sal.) et s’orne du château de Poizieu (14e, 16e et 17e s.). La commune n’avait que 300 hab. en 1968 et a encore gagné 240 hab. après 1999 (+29%).

Villemoirieu (1 890 Villemorantins, 1 329 ha dont 500 de bois) est juste au sud de Crémieu au pied du plateau; elle abrite un lycée agricole privé; installations thermiques Solaire Biomasse (35 sal.). La commune n’avait que 400 hab. en 1968 et sa population a fait un bond autour de 1980. Elle a ajouté 390 hab. après 1999 (+26%).