ancienne province française, située sur la rive gauche du Rhône. Son nom n’est attesté qu’à partir de 1293, mais son seigneur portait en 1133 le titre de dauphin, dont l’origine reste inconnue. Elle a eu pour chefs-lieux Vienne et Grenoble et elle est passée du Saint-Empire au royaume de France en 1349, après quoi elle fut traditionnellement attribuée au fils aîné du roi, qui porta ainsi le titre de dauphin. Louis XI, qui fut dauphin sous le nom de Louis II, contribua fortement à son organisation. Les trois départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes en sont issus. Le dauphinois est l’une des versions de la langue d’oc. Plusieurs sites naturels ont été associés depuis le Moyen Âge sous l’appellation des «sept merveilles du Dauphiné», toutes dans le département de l’Isère: le mont Aiguille à Chichilianne et la fontaine ardente du Gua, la tour «sans venin» de Seyssinet-Pariset, les cuves (grottes) de Sassenage, le pont de Claix, la Pierre Percée de Pierre-Châtel, les grottes de La Balme-les-Grottes. La distinction entre Haut-Dauphiné (de la capitale) et Bas-Dauphiné (de la périphérie) coïncide ici avec le relief, le premier correspondant à la montagne et le second à son piémont. Si l’on parle peu aujourd’hui du Haut-Dauphiné en tant que tel, l’expression Bas-Dauphiné reste très vivante. Le Dauphiné Libéré, issu de la Résistance et produit à Grenoble, est l’un des grands journaux régionaux français; un temps à Socpresse (Serge Dassault), il fait partie du groupe Ebra, lui-même filiale d’un groupe mené par L’Est Républicain et le Crédit Mutuel. La communauté de communes des Balcons du Dauphiné est un groupement intercommunal de l’Isère dans le piémont dauphinois, siégeant à Saint-Chef et associant 47communes (77 300 hab.). La communauté de communes des Vals du Dauphiné (La Tour-du-Pin) a 36 communes, 63 300 hab. Il existe aussi une communauté des Collines du Nord Dauphiné (Heyrieux, 10 communes, 25 000 hab.) et une communauté Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné (Charvieu-Chavagneux, 6 communes, 29 000 hab.).