Dole (Grand)

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communauté d’agglomération du Jura, associant 47 communes et 54 200 hab. sur 42 440 ha. Dole (siège), Damparis, Foucherans et Tavaux dépassent 2 000 hab.

Crissey (680 Crisseyins, 481 ha), juste au sud de Dole, a son village tout au nord de son finage avec un château sur la rive gauche du Doubs. Le finage s’étire dans la plaine vers le SO, où il est traversé par l’A39; +70 ha depuis 1999.

Nevy-lès-Dole (290 hab., 701 ha dont 295 de bois), 11 km SSE de Dole, a son village sur le versant gauche de la Loue au passage de la D905 (ex-N5). Au nord, le finage s’étend dans la plaine de la Loue, qui y serpente. Au sud, il atteint dans les bois la D475 et l’A39, qui y a l’aire de repos Louis Pasteur.

Villers-Robert (230 Villerobertistes, 1 013 ha dont 740 de bois), 18 km SSE de Dole, étire ses maisons sur plus de 2 km dans la plaine de rive droite de l’Orain, traversée par la D469; une ancienne maison familiale de l’écrivain Marcel Aymé (1902-1967) est inscrite. L’Orain borne le finage à l’ouest. Au nord, la D475 et l’A39 traversent le grand bois de Villers-Robert. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Le Deschaux (1 030 Deschaliens, 856 ha), 17 km au sud de Dole, a un village très étalé le long de la D475 de sens N-S et de la D469 E-O, dans la plaine de rive gauche de l’Orain. La commune a pour attrait le château de Lioutre (Fabulys) du 18e s., avec un musée des automates et du café dans un parc de 70 ha; étang de Billedon (11 ha) au nord. La population a augmenté de 220 ha (+27%) depuis 1999.

Parcey (990 Parcillons, 894 ha dont 195 de bois), 9 km au sud de Dole, sur la rive droite de la Loue doublée d’un bras rive droite, est au débouché du Val d’Amour et contournée au nord et à l’est par la N5 (D905); golf à l’ouest près du confluent de la Loue et du Doubs, et un camping de 240 places sur l’île du Port Brochet au sud du village; meunerie (Moulins de Parcey, 30 sal.) sur un canal d’amenée rejoignant le bras de la Loue. Le finage est traversé à l’ouest par l’A39 et s’étend en partie au sud sur la rive gauche de la Loue. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999.

Villette-lès-Dole (790 Villettois, 459 ha), 5 km au sud de Dole, est sur la route d’Arbois, (D4O5). La Clauge traverse le finage juste au sud. La population a doublé le nombre de ses habitants entre 1975 et 1990, puis encore augmenté de 120 hab. après 1999.

Choisey (1 080 Cabotins, 764 ha dont 190 de bois), 5 km SSO de Dole, complète l’agglomération au sud-ouest et fait le lien avec Tavaux. L’habitat est tout entier entre la N5 et le canal du Rhône au Rhin. La plaine du Doubs est vide entre la rivière et le canal, mais traversée par l’A39 et la N5 au SO. Un grand centre commercial avec hypermarché Cora (130 sal.) et magasins associés est au nord entre N5 (échangeur) et D973; négoce de bois Scabois (35 sal.), base de la société d’autoroutes SAPRR (40 sal.). La commune est boisée au NO et contient à l’ouest le château de Parthey (15e, refait au 19e). La population était de 550 hab. en 1954; elle croît régulièrement mais n’a gagné que 70 habitants depuis 1999.

Gevry (700 Gevrotins, 531 ha), 8 km SSO de Dole, est une banlieue résidentielle sur la rive droite du Doubs, serrée entre l’aéroport de Tavaux et la N5 et l’A39 qui longent le Doubs au NE; +60 hab. depuis 1999.

Champdivers (450 Chandevés, 745 ha), 15 km SO de Dole, est traversée par le Doubs, avec son village dans la plaine de rive droite. La limite du finage suit au nord la D673; étangs de sablières à l’est dans la plaine de rive gauche.

Peseux (320 Pesotins, 536 ha), 17 km SO de Dole, est traversée par le Doubs; le village est dans la plaine de rive droite sur la D468; +70 hab. après 1999.

Saint-Aubin (1 840 Saint-Aubinois, 3 376 ha dont 637 de bois), 18 km OSO de Dole à l’ouest de Tavaux, limitrophe de la Côte-d’Or, a un collège privé, ainsi qu’une Maison du patrimoine et des battages. Le village s’étale dans la plaine, traversé par la D469 et longé au SO par la voie ferrée; musées du patrimoine jurassien et des Sapeurs-pompiers. Au nord-est, le bois du Recépage atteint le Bief Noir à la limite d’Abergement-la-Ronce. Sa population a été peu sensible à l’ouverture de l’usine de Tavaux: elle dépassait 1 500 hab. au 19e s. et elle est restée autour de 1 100 hab. entre les deux guerres, puis a progressé surtout entre 1954 et 1975, et a encore gagné 260 hab. depuis 1999.

Aumur (370 Aumurois, 922 ha), 14 km OSO de Dole, 5 km à l’ouest de l’usine de Tavaux, limitrophe de la Côte-d’Or, a un tout petit village accompagné de lotissements: la commune n’avait que 200 hab. entre 1920 et 1960 et a crû ensuite jusqu’en 1985.

Abergement-la-Ronce (970 Abergeois, 712 ha), 11 km OSO de Dole, a un finage étiré d’ouest, longé au nord par le canal du Rhône au Rhin et limitrophe de la Côte-d’Or. Le village est à l’ouest, avec des lotissements plus à l’est. La partie orientale contient la plus grande partie de l’usine chimique de Solvay, dite de Tavaux, au sud du canal, et de ses bassins de décantation au nord du canal; logistique Rhenus (40 sal.). La population a augmenté de 240 hab. (un tiers) depuis 1999.

Champvans (1 460 Champvannais, 1 422 ha dont 800 de bois), 6 km ONO de Dole, limitrophe de la Côte-d’Or, a son village étalé au NE du finage; à l’ouest, le bois de la Malnoue est traversé par l’A39; scierie Bouvet (20 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1954 mais ne croît que très lentement (+60 hab. depuis 1999).

Monnières (440 Monniérois, 206 ha), 5 km NO de Dole, limitrophe de la Côte-d’Or, a un très petit finage traversé par la N5, qui englobe au NE le Mont Roland (337 m, carrières), et au nord la butte du mont Joly (295 m).

Sampans (1 180 Sampenois, 758 ha dont 270 de bois), 7 km au NO de Dole, sur la N5, limitrophe de la Côte-d’Or, est traversée au nord par la Comtoise (A36) qui y a une double aire de repos à l’ouest dans les bois, également traversés mais du NO au SE par la voie ferrée. Le relief s’accidente un peu au NE (343 m). La population s’est accrue de 460 hab. (+64%) depuis 1999.

nord

Biarne (410 Biarnais, 621 ha dont 230 de bois), 9 km NNO de Dole, limitrophe de la Côte-d’Or, a son village sur le versant droit de la Vèze, affluent de la Saône. La commune est boisée au nord, bornée au sud par l’A36, et inclut au sud le hameau de Saint-Vivant en Amaou, d’une ancienne commune absorbée en 1842; +50 hab. depuis 1999.

Jouhe (630 Jouhannais, 596 ha dont 144 de bois), 7 km au nord de Dole, a son village sur le versant gauche de la Vèze, longé à l’est par la D475 et au sud par l’A36 (sans accès). Tout au sud, le finage monte en pointe à l’extrémité nord du Mont Roland, où est un site de pèlerinage ancien avec chapelle et sanctuaire marial; carrière au pied. Au village, la Maison des Cèdres, qui appartient au département, accueille des enfants en situation sociale difficile, sous l’égide des PEP (Pupilles de l’enseignement public); sa population a augmenté de 150 hab. (+31%) depuis 1999.

Authume (840 Authumois, 752 ha dont 193 de bois), 5 km au nord de Dole, est contournée à l’ouest par la D475 et bornée au nord par l’A36, équipée de l’échangeur à péage de Dole (n°2). La population (450 hab. en 1954) a peu augmenté depuis 1999. Le nouveau canton d’Authume a 46 communes, 13 800 hab.

Brevans (680 Brevannais, 362 ha) est au bord du Doubs juste en amont de Dole, en continuité avec son habitat et juste au nord du canal du Rhône au Rhin. Le finage s’étire dans le sens N-S. Tout au sud, son finage dessine un crochet lui attribuant une petite partie de la rive gauche du Doubs. Au nord du village, le lotissement de la Combe est entre la voie ferrée vers Arbois et la D973 rectiligne. Au-delà vers le nord, la voie ferrée vers Besançon traverse le finage.

Baverans (520 Baveranais, 341 ha), 4 km à l’est de Dole, est juste à l’est de Brevans au bord du canal, le Doubs fixant non loin la limite méridionale de la commune. La D673 traverse au nord. La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+53%).

Rochefort-sur-Nenon (680 Rochefortains, 1 020 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 7 km ENE de Dole. La bourgade est sur la rive droite du Doubs, au confluent d’une autre Vèze qui vient du nord (Moissey). Elle est desservie par le canal du Rhône au Rhin, qui s’y détache du Doubs vers Dole, ainsi que par la N73 (D673) et la voie ferrée vers Besançon; gare et port de plaisance; tour et porte de l’ancienne enceinte, grotte avec restes préhistoriques dite Trou de la Mère Clochette. Une grande zone d’activités est juste au nord, avec un embranchement ferroviaire. Les principaux établissements sont une cimenterie Ecom (85 sal.), une fabrique de pâtes fraîches Cerelia (175 sal.), une base logistique du groupe Colruyt (550 sal.) et une du groupe Intermarhé (200 sal.). Le nom de la commune a été complété en 1894; Nenon est un hameau, non une rivière, mais de l’autre côté du Doubs et dans la commune voisine d’Éclans-Nenon. Le finage comprend une partie de la plaine de rive gauche du Doubs où est le hameau de Gros Buisson, et atteint ainsi la limite de la forêt de la Chaux. La population a dépassé 700 hab. au milieu du 19e s. et elle était tombée à moins de 290 en 1975, puis s’est remise à augmenter mais plafonne depuis 1999.

Falletans (400 Faltanais, 2 435 ha dont 1 994 de bois), 7 km à l’est de Dole, a son village à l’orée de la vaste forêt de la Chaux, qui occupe la plus grande partie du finage. Le petit hameau du Temple, au sud-ouest en bordure de la voie ferrée, tient son nom d’une ancienne commanderie de templiers. Le Doubs borde le finage au nord. La population a augmenté de 80 hab. (un quart) depuis 1999.

Éclans-Nenon (390 Éclanais-Nenonais, 2 583 ha dont 2 143 de bois), 11 km ENE de Dole résulte d’une fusion de 1973; le hameau de Nenon est sur le relief au NO. Le village est dans un petit val du plateau de rive gauche, avec un étang de 7 ha; discothèque Le Space (30 sal.) dans un ancien château du 18e s. Plus des quatre cinquièmes du finage sont au sud dans la forêt de la Chaux où la commune va jusqu’au chemin du Grand Contour.

Audelange (280 Audelangeais, 464 ha), 10 km NE de Dole, a son village sur le versant droit du Doubs, longé par un tronçon du canal du Rhône au Rhin. La D673 et la voie ferrée sont juste au nord, l’A36 un peu plus loin avec une double aire de service. Tout à l’est, le finage atteint le confluent de l’Arne et du Doubs au hameau du Moulin Rouge. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999 (un tiers).

Romange (210 hab., 549 ha dont 281 de bois), 14 km NE de Dole, est longée au sud par l’A36 (sans accès) et boisée à l’ouest.

Lavangeot (140 hab., 241 ha), 13 km NE de Dole, a un petit finage borné au sud par la vallée de l’Arne juste avant son confluent, mais n’atteint ni le Doubs ni les voies de circulation qui le flanquent. La commune a été réunie à Lavans de 1824 à 1845.

Lavans-lès-Dole (330 Lavantés, 1 027 ha dont 417 de bois), 15 km NE de Dole à l’orée de la forêt d’Arne, a son village sur la rive gauche de l’Arne, à l’écart de la vallée du Doubs; mais le finage atteint la rive droite du Doubs sur 3 km entre Orchamps en amont et le Moulin Rouge d’Audelange à l’aval, avec une minuscule extension rive gauche à Montjeux l’Ermitage (sans pont). La D673 et la voie ferrée courent en haut du versant, une dérivation du canal du Rhône au Rhin est dans la plaine alluviale. L’A36 passe au nord du finage, sans accès; l’Arne y reçoit une troisième Vèze issue du Massif de la Serre au NO; juste au nord du confluent, insérée entre Auxange et Malange, une quasi-enclave de 22 ha contient le petit bois de Bussière; bois de Lahier à l’est, avec une queue de finage vers le NE; maçonnerie (Francioli, 40 sal.). Lavans a gagné 60 hab. depuis 1999.

Auxange (210 hab., 520 ha), 18 km NE de Dole, a son petit village au bord droit de l’Arne, qui traverse le finage; l’A38 le borne au sud. La population a augmenté de moitié (70 hab.) depuis 1999.

Malange (330 Malangeais, 840 ha dont 228 de bois), 17 km NE de Dole, a son village accompagné à l’est par le hameau de l’Abergement-lès-Malange. La Vèze borne le finage au sud, longeant le site d’une ancienne mine de fer souterraine. Au NO, une extension du finage monte jusqu’à 392 m sur le massif de la Serre dans le Bois de Malange. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999 (+38%).

Vriange (160 Vriangers, 578 ha dont 217 de bois), 13 km NE de Dole, a son village au pied de la Montagne de la Serre au bord d’une Vèze.

Amange (490 Amangeois, 677 ha dont 246 de bois), 11 km NE de Dole, est traversée par la Vèze de Moissey et a la moitié de son finage, boisée, sur les contreforts du Massif de la Serre; le lotissement des Chapelières s’y est établi juste au nord du village; +130 hab. depuis 1999 (+36%).

Châtenois (400 Châtenaitais, 803 ha dont 261 de bois), 9 km NE de Dole, est juste au nord de Rochefort de l’autre côté de l’A36, qui traverse le sud du finage; celui-ci atteint au nord les premiers reliefs de la Serre, avec le château de Bellevue (19e), siège d’une association végétarienne.

Archelange (220 Archelangeais, 509 ha dont 194 de bois), 7 km NNO de Dole au pied de la butte du mont Châtain (316 m), est au bord des premiers reliefs de la Serre, sur lesquels elle avance au NE une queue de 3 km. Au sud passe l’A36, qui a un échangeur à péage partagé avec Authume.

Gredisans (140 Gredaillers, 237 ha) est à 9 km NNE de Dole, juste au nord d’Archelange, avec une extension dans les bois de la Serre au NE, au-delà d’un étranglement du finage.

Menotey (320 Menoteyers, 502 ha dont 174 de bois), 10 km au nord de Dole, est traversée du nord au sud par la D475 et a quelques bois au nord. La population a augmenté de 80 hab. (un tiers) après 1999.

Rainans (270 Rainantais, 367 ha) est à 9 km au nord de Dole, longée à l’est par la D475, limitrophe de la Côte-d’Or à l’ouest; collection végétale Annabelle. Sa population a augmenté de moitié (+90 hab.) après 1999.

Chevigny (290 Chevignoulots, 767 ha dont 228 de bois), 12 km au nord de Dole, limitrophe de la Côte-d’Or, a un finage boisé en périphérie, et en partie au SO dans le champ de tir des Crochères (Auxonne); +70 hab. (+32%) depuis 1999.

Peintre (130 Peintrais, 634 ha dont 237 de bois), 14 km au nord de Dole, est limitrophe de la Côte-d’Or, 8 km à l’est d’Auxonne et boisée au nord.

Frasne-les-Meulières (130 Frasnais, 488 ha dont 181 de bois), 16 km au nord de Dole au nord-ouest de Moissey, a complété son nom en 1999 pour éviter la confusion avec la Frasne du Doubs; plusieurs croix pattées inscrites, ainsi que l’église du 16e s. Le finage s’étend un peu vers le sud, où il est traversé par la D475.

Moissey (580 Moisseyais, 1 063 ha dont 654 de bois), 15 km NNE de Dole, est sur la D475 sur le flanc NO du Massif de la Serre. Elle a une carrière, des traces d’un camp préhistorique et un château des 16e-17e s. Le finage contient au sud une bonne part de la forêt de la Serre, dont sort une Vèze vers le NE en direction de l’Ognon; grotte de l’Ermitage à l’est. La population communale, de 900 hab. au début du 19e s., était descendue à 340 en 1968 et remonte depuis (+50 hab. après 1999).

Pointre (130 Pointrés, 654 ha dont 398 de bois), 19 km au nord de Dole, limitrophe de la Côte-d’Or, est traversée au nord par la LGV Rhin-Rhône; bois de Flammerans au NO.

Champagney (490 hab., 1 558 ha dont 720 de bois), 24 km au nord de Dole, limitrophe de la Côte-d’Or, est la commune la plus septentrionale de l’agglomération du Grand Dole; hameau de la Tuilerie au SO sur la D112. Elle n’avait que 220 hab. en 1999 et a donc plus que doublé depuis.