(2 490 Saint-Amourains, 1 165 ha dont 212 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Jura, 35 km au SSO de Lons-le-Saunier au pied du Revermont face à la plaine de Bresse. Elle est membre de la communauté de communes Porte du Jura. La petite ville est limitrophe à la fois de la Saône-et-Loire et de l’Ain, bornée à l’ouest par le Bief de Besançon, affluent du Solon, mais ne monte guère sur le relief à l’est. Elle est traversée par la voie ferrée et la N83 (D1083). C’est l’ancienne Vincia gallo-romaine, à laquelle les reliques de saint Amateur (évêque supposé d’Autun au 3e siècle) ont valu un pèlerinage et un nouveau nom. Déchue, elle a gardé des remparts, tours et portes, et une belle apothicairerie à l’Hôtel-Dieu, et fut nommée Francamour en 1790. Elle a un collège public et lycée professionnel public. Elle exploita le marbre, mais la marbrerie ne compte plus beaucoup, sinon chez Yelmini Artaud (20 sal.). Les entreprises sont assez variées: pâtés en croûte et salaisons Michel Bolard (190 sal.), constructions mobiles Algeco (125 sal.); métallerie BSA Inox (Bouquerand, 40 sal.); taille de pierres Yelmini (25 sal.); électricité Pierrat (30 sal.), travaux publics Piquand (55 sal.), récupération de déchets Monnard Prodia (80 sal.); magasin Super-U (80 sal.). Durant deux siècles, la population communale a fluctué entre 1 900 et 2 600 hab., avec un minimum en 1936, et un maximum secondaire à 2 500 hab. en 1968 suivi d’un lent déclin, mais une reprise de 250 hab. après 1999. Le nouveau canton de Saint-Amour a 35 communes, 13 400 hab. |