fleuve né dans les Pyrénées françaises sous le Pic du Midi de Bigorre. Il passe à Bagnères-de-Bigorre et à Tarbes, puis à Aire-sur-l’Adour où il entre en Aquitaine, ensuite à Grenade, à Dax où il conflue avec la Midouze. Puis il reçoit en aval les Gaves réunis et passe à Bayonne, où le rejoint la Nive, avant d’aboutir à l’océan entre Tartas et Anglet. Son cours est de 335 km, son bassin a 17 020 km2; son débit, en moyenne de 150 m3/s, est en fait très variable, fortement soutenu par les fontes des neiges. Son embouchure a beaucoup évolué dans l’histoire: il en reste des traces jusqu’au Vieux-Boucau. La plaine de l’Adour est connue pour ses cultures de maïs et ses élevages de volailles, et pour ses prairies humides, les barthes, souvent plantées de bois de chênes. Curieusement, le nom de l’Adour n’a pas été utilisé par les nouvelles communautés de communes, sauf dans les Hautes-Pyrénées; mais deux pays officiels du département des Landes l’ont fait concurremment. Son nom est utilisé par plusieurs noms de communes, par la communauté Maremne Adour Côte Sud et par un nouveau canton Adour-Armagnac. L’adjectif qui s’applique à l’Adour est aturien. |