' communauté de communes au sud-est des Landes, groupant 50 communes et 25 700 hab. sur 58 700 ha. Le siège est à Saint-Sever, seule commune de plus de 2 000 hab. avec Hagetmau. C’est aussi le nom d’un nouveau canton des Landes, de même composition, mais dont le bureau distributeur est Hagetmau. Montaut (650 Montaldes, 1 488 ha dont 300 de bois), 8 km OSO de Saint-Sever, se tient sur une longue crête qui domine la large plaine de l’Adour. Le village a conservé des remparts; musée de préhistoire, avec expositions d’art; abattage de volailles Lafitte (160 sal.). Le finage est limité au nord par le cours du Gabas, qui coule au pied du coteau, et ne s’étend donc pas dans la plaine de l’Adour; il comprend au sud-ouest le hameau de Brocas et son église classée du 12e s. à clocher-donjon du 14e. Au nord-est, le quartier d’Arcet a d’abord fait partie d’une commune Banos-et-Arcent, puis a été affecté à Montaut en 1814, repris par Banos en 1825 puis définitivement intégré à Montaut en 1828. Banos (290 Banossais, 577 ha) est dans un site comparable juste à l’est de Montaut; son finage, bien plus réduit, atteint à l’est la vallée du Laudon, affluent de gauche du Gabas; +50 hab. depuis 1999. Quatre communes sont au nord de l’Adour. Cauna (450 Caunaquois, 1 339 ha) est à 7 km ONO de Saint-Sever, sur le rebord de la terrasse de rive droite de l’Adour. Son territoire s’étend principalement dans la plaine alluviale, constellée d’étangs de gravières, et y ajoute au NE une longue queue vers le nord; carrières Lafitte (25 sal.); +60 hab. depuis 1999. Aurice (630 Auriçois, 1 731 ha dont 660 de bois), 8 km NNO de Saint-Sever sur la D365, est bien plus éloignée de l’Adour, dans la plaine de Chalosse. Le château d’Estignols, du 17e s. avec un beau parc, est au sud, près de la route. Le territoire communal n’atteint l’Adour au SO que sur 500 m en aval de Saint-Sever, mais inclut au SE une partie de sa zone d’activités de rive droite près de Péré, accueillant un parc logistique où sont les entrepôts et camions frigorifiques de STEF (240 sal.); foies gras Delpeyrat (65 sal., ex-Saint-Jours), matériel agricole Dupuy (60 sal.). Bas-Mauco (370 Bas-Mauciens, 1 150 ha), 5 km au nord de Saint-Sever, est une commune d’habitat dispersé, dont le finage n’atteint pas l’Adour; un lotissement, la mairie et quelques ateliers font figure de centre au bord de la route de Mont-de-Marsan (D933S); restauration collective Culinaire des Pays de l’Adour (20 sal.). La D935 à quatre voies traverse la commune, qui a gagné 90 hab. depuis 1999. Haut-Mauco (970 Haut-Maucois, 1 864 ha dont 926 de bois) est à 8 km NNE de Saint-Sever, 10 km au sud-ouest de la préfecture. La route d’Orthez, D935 à quatre voies, fixe la limite orientale du finage et offre deux accès; une grande zone d’activités s’y est établie. Elle maintient en service un tronçon de l’ancienne voie ferrée de Mont-de-Marsan à Orthez, en raison de la présence des silos de la grande coopérative Maïsadour, assortis des semences du groupe (390 et 180 sal.), du magasin pour espaces verts (40 sal.) et des aliments du bétail Sud-Ouest Aliment (50 sal.) du même groupe; récupération de déchets Atemax (25 sal.). La population s’est accrue de 220 hab. depuis 1999 (+29%). Plusieurs communes sont dans les basses collines à l’est et au sud-est de Saint-Sever. Montgaillard (650 Montgaillardais, 2 046 ha dont 341 de bois), 8 km ESE de Saint-Sever au-dessus du versant droit de la vallée du Bahus, fut jadis une bastide; mégalithe, clocher-mur. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+33%). Son territoire est principalement sur le plateau, où est notamment le château de Robert; mais il comprend au nord un secteur de la plaine de l’Adour, débordant même sur la rive droite à la faveur d’anciens tracés du fleuve, et incluant ainsi 70 ha d’étangs de gravières. À l’est, il va jusqu’à la petite vallée du Téchénérat. Le village de Fargues (350 Farguais, 1 184 ha dont 189 de bois), 3 km au SE de Montgaillard, domine la vallée du Bahus au sud par un versant à deux étages, quelques habitations et le château de Bombardé se tenant sur un étroit replat intermédiaire. Au NE sur le plateau, allée couverte dite Peyre de Pithié. Au sud, le finage contient une partie de la large vallée du Bahus et, au-delà, une autre portion de plateau. Au NO dans un vallon débouchant sur le Bahus, le lac de Fargues est un lac collinaire de 17 ha partagé avec Montgaillard. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. Montsoué (580 Souémontains, 1 798 ha dont 502 de bois) est à 8 km ESE de Saint-Sever sur la D25, à l’ouest de Montgaillard dans les collines. Le Bahus fixe la limite orientale de la commune; au pied du versant de rive gauche, au sud-est du finage, le hameau de Bahus-Juzanx a église et cimetière; tour et chapelles sur le Pouy de Montsoué au sud-ouest du village. Les anciennes communes de Bahus et de Montsoué ont été réunies à Montgaillard de 1806 à 1875; puis elles ont formé ensemble la nouvelle commune de Montsoué. Sarraziet (230 Sarrazietois, 701 ha dont 204 de bois), au sud de Montsoué, 5 km au sud-ouest de Montgaillard et 13 km au SE de Saint-Sever, est sur une colline qui domine la vallée du Bas, affluent de droite du Gabas; ancien oppidum et motte féodale. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Coudures (470 Couduriens, 1 165 ha) 10 km SSE de Saint-Sever, vient d’une bastide anglaise fondée en 1274 sur l’éperon de confluence entre la vallée du Gabas et celle du Bas; le cours du Gabas limite son territoire à l’ouest, celui du Bas au nord et à l’est. Le finage est divisé par le vallon de l’Estéla, barré par un étang collinaire de 18 ha, dit lac de Coudures. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999. Eyres-Moncube (380 Eyrois, 1 219 ha dont 400 de bois) aligne ses maisons au pied du versant de droite du Gabas, 6 km au sud de Saint-Sever. Son finage s’étend sur le plateau des deux côtés de la large vallée. La commune est issue d’une fusion de 1844; abbayé bénéfictione à Latéourère. Audignon (390 Audignonais, 931 ha) est à 6 km au SO du chef-lieu, sur la rive droite du Laudon, avec une église romane classée à retables. Au NE, le château néo-renaissance de Captan (19e s.) est dans un grand parc avec bois, au-dessus du Gabas. La commune, traversée à l’est par la D933, accueille un élevage de volailles Socavic (Société avicole de la Chalosse, 35 sal.); +60 hab. depuis 1999. Dumes (250 Dumois, 248 ha) est à 7 km SSO de Saint-Sever sur le relief, près de la grand-route (D933); un lotissement et le château de Navaillès sont juste à l’ouest. Le petit finage triangulaire a pour grand côté occidental le cours du Laudon. La population a doublé depuis 1999. Le sud de la communauté Chalosse Tursan s’organise autour d’Hagetmau à l’ouest, de Geaune à l’est. Horsarrieu (710 Horsarrois, 1 102 ha dont 184 de bois), 6 km au nord d’Hagetmau, perche son village sur un promontoire entre vallons et se distingue par son église du gothique flamboyant (15e s.) et des témoignages de son rôle d’étape sur une route de Compostelle; large vue sur les Pyrénées. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Sainte-Colombe (700 Colombins, 1 279 ha dont 293 de bois), 5 km au NE d’Hagetmau sur le versant droit du Laudon, a un finage d’assez basses collines, qui va de la route de Mont-de-Marsan à l’ouest au cours du Gabas au nord-est. Sa population a gagné 230 hab. depuis 1999 (+49%). La D933 fixe la limite de Sainte-Colombe et d’Horsarrieu; à la pointe NO, menhir dit Peyre Longue au bord de la route et du Laudon. Serres-Gaston (400 Serres-Gastonnais, 888 ha dont 218 de bois) est un village très fleuri 8 km à l’est d’Hagetmau sur le versant gauche de la vallée du Gabas. La commune accueille un établissement de la Landaise de travaux électriques (STLE, 115 sal.). Son finage contient à l’ouest une part de plateau, et sa limite orientale suit le cours du Gabas; entre les deux, le rebord du plateau est très accidenté par de petits vallons où s’éparpille l’habitat; +50 hab. depuis 1999. Aubagnan (250 Aubagnanais, 340 ha) est face à Serres-Gastoin, sur le plateau dominant à l’est la vallée du Gabas, dont le versant droit prend la forme d’un vigoureux coteau. Serrelous-et-Arribans (210 Serrelousiens, 546 ha) est 5 km à l’ouest d’Hagetmau, occupant une croupe entre la vallée du Louts et le vallon affluent de la Rézenon; elle résulte d’une fusion de 1823. Saint-Cricq-Chalosse (650 Saint-Cricquois, 2 023 ha dont 380 de bois) est la commune la plus occidentale de Chalosse Tursan. Son village, perché et fleuri, a un musée de plein air avec sentier de préhistoire, le château de Marquebielle (16e s.) et des arènes de 2 000 places; transports Avilog (ALSO, 30 sal.). Son finage, très accidenté à l’ouest entre la vallée du Louts et celle d’un petit affluent local, est fort étendu à l’est sur un plateau presque parfaitement plat dans le secteur de Ségarret; en outre, il possède tout un secteur de la vallée du Louts et, au nord, un long ensemble de collines prolongeant celles de Serrelous: il s’est en effet agrandi en 1807 par l’absorption de Marquebielle au nord et de Ségarret à l’est, Saint-Cricq prenant alors son nom actuel. À sa limite orientale, les lacs d’Halco agrémentent un vallon partagé avec la commune d’Hagetmau. La population s’est accrue de 70 hab. depuis 1999. Sept petites communes s’échelonnent sur les collines qui dominent au nord la vallée du Luy de France et chacune a une part du plateau au nord, une part de plaine alluviale au sud, un relief de collines très accidenté entre les deux. Cazalis (140 Cazalisiens, 513 ha) est la plus occidentale, voisine de Brassempouy; ses maisons s’étirent sur une étroite échine est-ouest; un lac collinaire a été créé dans le vallon du ruisseau de Cazalis, partagé avec Momuy. Momuy (480 Momuyais, 1 330 ha dont 301 de bois) est sur la grand-route (D933), 6 km SSO d’Hagetmau, juste à l’endroit où elle descend dans la vallée du Luy de France. Le village se tient sur un petit promontoire couronné par un château. Son finage s’étend assez largement au sud dans la plaine du Luy; l’habitat s’est augmenté sur les crêtes, la population gagnant 110 hab. depuis 1999 (+30%). Labastide-Chalosse (150 Labastidiens, 456 ha), 6 km SSO d’Hagetmau, rappelle par son nom qu’elle fut une bastide; fondée par les Anglais en 1327. La bastide fut ensuite rasée, puis rebâtie et repeuplée sur ordre de Jeanne d’Albret, reine de Navarre, et pour cela rebaptisée Labastide de Pont-la-Reine, nom qu’elle a conservé jusqu’en 1792; elle avait 260 hab. en 1846. Le petit village espace ses maisons sur une longue échine arquée qui domine directement la plaine du Luy. Lacrabe (270 Crabots, 627 ha dont 250 de bois) est à 5 km au sud d’Hagetmau sur la D56, qui chemine sur une longue crête; +80 hab. depuis 1999 (+42%). Morganx (190 Morganais, 522 ha dont 155 de bois), 7 km SSE d’Hagetmau, lui fait suite en amont, son village juché sur une forte croupe; son finage ne mord guère sur le plateau. Monségur (410 Monségurois, 1 969 ha dont 430 de bois), 8 km au sud-est du chef-lieu, a un plus grand territoire et partage avec Hagetmau le lac d’Agès (48 ha) dans un vallon affluent de la vallée du Louts. Sur le plateau voisin, la lande reboisée d’Agès est agrémentée du château d’Agès, avec un beau parc, qui est juste au nord du barrage. Le village est sur le plateau, assez loin du Luy sur la D16. La population s’est accrue de 110 hab. depuis 1999 (+37%). Au sud du Luy de France, quatre communes se partagent un petit secteur de collines vigoureuses. Poudenx (230 Poudenxois, 746 ha dont 360 de bois) est à 10 km au sud d’Hagetmau sur une forte croupe dominant le Luy de France au nord, le ruisseau du Ces au sud, et leur confluent à l’ouest, elle-même divisée en quatre échines parallèles par des vallons boisés. Peyre (260 Peyrois, 1 025 ha dont 220 de bois), 13 km SSE d’Hagetmau, est sur le même massif de collines, plus à l’est. Ses maisons s’alignent du sud au nord que une longue crête entre un vallon à l’ouest, la vallée de la Rance à l’est, la plaine du Luy au nord; mais son finage s’étend à l’ouest bien au-delà du vallon, jusqu’aux portes de Poudenx. La commune touche au sud à la limite départementale. Castelner (110 Castelnois, 573 ha) est au-delà du Ces, et étire son finage le long de la limite des Pyrénées-Atlantiques vers le sud-ouest; l’embryon de village est sur la plus haute colline au centre (à 203 m); fronton de pelote basque. Monget (90 Mongétois, 564 ha) est perché sur une colline entre le Luy de France et son affluent de gauche la Rance, dont la vallée divise en deux le finage, plus étendu à l’ouest, dans les collines au sud de Peyre et le long de la limite départementale, qu’à l’est de la Rance. Mant (280 Mantois, 1 934 ha dont 307 de bois) est à 12 km au sud-est d’Hagetmau. Son village se perche sur un éperon au-dessus de la plaine du Luy; sièges Godard (20 sal.). À l’ouest dans la plaine du Luy, restes de l’abbaye de Pontaut. La commune a eu 860 hab. en 1846 et n’a cessé de se dépeupler qu’après 1999. Elle est limitrophe des Pyrénées-Atlantiques. La partie sud-orientale de Chalosse Tursan s’organise autour de deux villages principaux, Geaune et Samadet. Samadet (1 170 Samadétois, 2 619 ha dont 460 de bois), le plus peuplé, est un village-centre à 10 km ESE d’Hagetmau sur une butte et dominant la vallée du Gabas; il avait été doté d’une manufacture royale de faïences entre 1732 et 1840 et propose un musée des faïences et des arts de la table; réseaux électriques Copland (30 sal.). Sa population atteignait 1 500 hab. dans les années 1860, mais a repris depuis 1980 et a augmenté de 140 hab. après 1999. Bats (300 Batsois, 735 ha) est à 6 km NE de Samadet et s’aligne sur une longue butte entre deux vallons donnant sur la vallée du Grand Bas; son finage est bordé au sud-ouest par le cours du Gabas; +60 hab. depuis 1999. Urgons (260 Urgonnais, 1 153 ha) est juste à l’est de Samadet, 6 km à l’ouest de Geaune, et partage avec Bats un lac collinaire de 12 ha. Le finage s’étend au sud-est sur le plateau caillouteux des landes de las Grabes; il est bordé au SO par le Gabas, au NE par le Bas. Arboucave (210 Arboucavais, 989 ha dont 405 de bois) est à 6 km au sud-est de Samadet, dans la plaine du Gabas. Son finage monte au nord sur le plateau, et atteint au sud-ouest le cours du Louts; tertres funéraires protohistoriques (classés). Geaune (690 Geaunois, 1 053 ha dont 248 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 32 km SO de Mont-de-Marsan et 15 km SO d’Aire-sur-l’Adour, au sein des collines du Tursan dans un vallon qui donne sur la petite vallée du Bas. Le village a commencé comme bastide tardive des Anglais (1318-1322) et son nom viendrait de Gênes; mais il est resté un village de taille moyenne, considéré comme «cité de caractère», sur une colline dominant la confluence élargie des vallées du ruisseau de Marcusse et du Grand Bas auquel il parvient. Geaune a une belle place à arcades, des maisons anciennes, sur un plan régulièrement quadrillé d’axes SO-NE et NO-SE; ancien couvent des Augustins, dont il reste une tour gothique; église du 15e s. (gothique flamboyant); collège public, cave coopérative des Vignerons du Tursan. Le finage comprend à l’est une large portion de collines, où les hameaux des Paouilhes et de Pichot couronnent des crêtes. La population de la commune a un peu augmenté entre 1954 (530 hab.) et 1990 (720) mais semble plafonner. Deux petits villages sont au sud de Geaune et occupent le massif de collines entre Grand et Petit Bas. Payros-Cazautets (110 Payrotais, 635 ha dont 218 de bois) est juste au sud-ouest de Geaune, et possède la pointe de confluence de ce massif; elle a partagé en 1848 avec Puyol le finage de la commune de Cazautets; ruines d’ancienne abbaye à Payros. Clèdes (130 Clédois, 684 ha) est au sud-est et a un finage nettement plus allongé vers le sud, où il jouxte ceux de Pimbo et de Sensacq. Puyol-Cazalet (110 Puyolais, 459 ha) est à 4 km au sud-ouest de Geaune, sur la crête qui suit le coteau de droite du Gabas; son finage va du Gabas à l’ouest au cours du Petit Bas à l’est; Puyol auparavant, elle s’est agrandie en 1848 d’une fraction de Cazautets, en changeant son nom. Lacajunte (160 hab., 563 ha) est au sud-ouest de la précédente, à 8 km SO de Geaune et 7 km au SE de Samadet, sur l’interfluve entre Gabas et Louts et à la limite du département. Philondenx (210 Philondenxois, 966 ha) occupe une avancée du département vers le sud-ouest, 13 km au SO de Geaunes. Le village est sur la crête du massif de collines d’entre Louts et Larritou, à l’ouest, mais le finage s’étend vers le nord-est à travers les vallées de l’Arblech, du Louts et même du Gabas; des files d’habitations suivant les crêtes intermédiaires. Le curieux nom pourrait être une adaptation de hilhon, synonyme de limite ou borne, lui-même probablement dérivé de fines: une sorte de bout du monde. Pimbo (210 Pimbolais, 1 089 hab. dont 300 de bois), 9 km au sud de Geaune dans la vallée du Gabas, également à la limite du département des Pyrénées-Atlantiques, est un village-rue perché au-dessus du coteau de droite du Gabas, issu d’une bastide de 1268, et conserve une belle église abbatiale du 12e s., avec jardin botanique, venue d’un monastère bénédictin réputé avoir été fondé au 8e siècle. Le pimbo (on prononce pimebou) est le non local du thym. En raison de leur situation extrême et de leurs noms très particuliers, Pimbo et Philondenx sont longtemps passés ensemble dans le folklore landais pour des synonymes de villages reculés, symboles de campagnes très profondes en bouts du monde. Lauret (90 Laurétois, 734 ha), 13 km SSE de Geaune, aussi à la limite du département, a un petit village de crête. La partie orientale de son finage est sur le large plateau, vers 200 m, où s’enfonce modérément le Bahus. Miramont-Sensacq (370 Miramontois, 2 532 ha dont 392 de bois) est à 8 km SE de Geaune. Miramont est issu d’une bastide anglaise de 1276 et s’est augmentée en 1844 à l’ouest de la commune de Sensacq, où subsistent un château de ce nom et une église inscrite des 11e-12e s. Le village s’étire sur le rebord du plateau au-dessus des pentes modelées à l’ouest par le Bas et ses vallons affluents. Le grand lac collinaire de Miramont (48 ha) est sur ce plateau, nourri par le Bahus et doté d’un observatoire d’oiseaux migrateurs. Le finage touche au SE à la limite de Garlin (Pyrénées-Atlantiques); il est longé à l’est par l’A65. Mauriès (90 Mauricois, 549 ha), à 5 km SE de Geaune, est dans la même situation que Miramont, si ce n’est que le Bahus s’y enfonce un peu plus dans le plateau à l’est, et que les collines du Bas s’élargissent à l’ouest. Le finage est très étiré du SO au NE. Sorbets (210 Sorbésiens, 1 188 ha dont 168 de bois) est 5 km à l’est de Geaune. Son petit village est proche du Bahus, et son finage s’étend largement sur le plateau vers l’est. Au nord-ouest près du hameau de Bancotte, puits de pétrole et lac collinaire. Pécorade (150 Pécoradais, 417 ha) est juste au nord de Geaune. Le village est sur une butte; plusieurs puits de pétrole ont été forés et forment le Centre de production de Pécorade; négoce de combustibles HoFiCo (45 sal.). Castelnau-Tursan (200 Castelnausiens, 927 ha dont 200 de bois) est à 4 km NO de Geaune, avec un village de crête. Le finage est divisé par la vallée encaissée du Lescouis, qui y conflue avec le Grand Bas, dont la plaine alluviale forme toute la partie méridionale de la commune. |