' communauté de communes au sud-est des Landes, associant 11 communes, 7 700 hab. sur 16 700 ha. Le siège est à Grenade-sur-l’Adour, seule à dépasser 2 000 hab. Le territoire touche au Gers à l’est, compte des étangs de retenue et mord peu sur les collines de Chalosse. Larrivière-Saint-Savin (680 Saint-Savinois, 1 685 ha dont 415 de bois), juste au sud de Grenade dont elle est le faubourg d’outre-pont, est la seule commune sur la rive gauche de l’Adour. De forme triangulaire, en pointe vers le sud-est, elle conserve un mégalithe (Guillay) et les restes d’un camp romain (camp de Thun), et a reçu en 1967 une chapelle dédiée à… Notre-Dame du Rugby, sur les ruines d’une ancienne église. Le village est face à Grenade dans la plaine étroite, complété par le hameau de Laburthe un peu à l’est, et dominé par le rebord du plateau. Le nom de la commune était Larrivière jusqu’en 2006; Saint-Savin est le nom d’une fontaine, considérée comme ayant des vertus médicales; +90 hab. depuis 1999; traiteur Saint-Savin (20 sal.). Saint-Maurice-sur-Adour (590 Saint-Mauriçois, 953 ha dont 246 de bois) est la seule commune à l’ouest du chef-lieu; elle est bordée au sud par le cours du fleuve. Elle n’avait plus que 250 hab. dans les années 1930 mais le village s’est étoffé de lotissements et a encore gagné 70 hab. depuis 1999. La mention «sur Adour» date de 1937. Bascons (890 Basconnais, 1 870 ha dont 746 de bois), 7 km au nord de Grenade, ancienne place forte de la vicomté de Marsan, a une église fortifiée des 13e-16e s., un site d’observation de l’avifaune autour d’un lac collinaire et passe pour un haut lieu des courses landaises, avec arènes (1 200 places), musée spécialisé et chapelle consacrée (N.-D. des Courses landaises…) au nord-ouest du finage près du lac. Bostens est son plus gros hameau, tout au nord. Artassenx (250 Artassénois, 550 ha dont 233 de bois), 3 km au NE de Bascons sur la D30 rectiligne, a un château du 18e s. avec un hippodrome et un centre de chevaux de course, mais pas de village. Maurrin (450 Maurrinois, 1 338 ha dont 349 de bois), 8 km au NE de Grenade, contient à sa limite sud le lac collinaire de Peyrot (25 ha), qui sert aussi aux loisirs; son habitat est assez épars, la route D30 qui passe au nord du petit centre ayant attiré des habitations, directement et du côté du hameau de Barbouats à l’est; la commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Castandet (410 Castandétois, 1 666 ha dont 450 de bois), 8 km NE de Grenade, est une bastide anglaise de 1315 dont ne restent que des maisons éparses. La commune a été un lieu de potiers, et eut plus de 1 000 hab. entre 1820 et 1850; gros château du 19e s.; hameaux de Rondebœuf à l’est, où est la mairie, de Perron au NE. Bordères-et-Lamensans (370 Bordériens, 1 560 ha), juste à l’est de Grenade, étire son finage le long de la rive droite de l’Adour. Deux esquisses de hameaux apparaissent à Bordères au bord de l’Adour (5 km à l’est de Grenade), à Lamensans sur le bas plateau au nord-est, qui avaient fusionné en 1833; elles avaient alors plus de 600 hab., et ont connu un minimum à moins de 200 en 1982. Une conserverie de légumes Soleal (Sud-Ouest Légumes Alliance, 140 sal.) du groupe Bonduelle trône à l’ouest; transports Lannepoudenx (75 sal.). Cazères-sur-l’Adour (1 080 Cazériens, 3 125 ha dont 784 de bois) est juste à l’est à 10 km de Grenade au bord de l’Adour. Ce fut une bastide de 1314, fondée par la vicomté de Béarn; son nom a été complété en 1888. Cazères a d’anciens remparts, une belle place centrale à arcades et une promenade, ainsi qu’un pont classé de Gustave Eiffel (1880) sur l’Adour; sables et graviers Gama (25 sal.), négoce de matériaux Chausson (20 sal.). Son finage déborde un peu sur la rive gauche de l’Adour et a plusieurs étangs de gravières le long du fleuve; il lance un appendice vers le nord sur 5 km, et surtout il a une grande extension vers l’est sur plus de 8 km, à l’écart du fleuve, au point d’atteindre la limite du Gers. Voisin d’Aire-sur-l’Adour, il est traversé par l’A65 et la D934 et contient le lac de la Gioule (45 ha), équipé d’une base de loisirs et d’un observatoire d’oiseaux. La population avait baissé de 1872 (970 hab.) à 1936 (610 hab.) mais a augmenté ensuite. Elle a gagné 270 hab. depuis 1999 (+31%). Le Vignau (500 Vignalais, 1 107 ha dont 140 de bois), aux deux tiers dans le finage de Cazères au NE, a un habitat fort dispersé; l’A65 et la D934 traversent son finage; +110 hab. depuis 1999 (+28%). Lussagnet (74 Lussigniens, 843 ha dont 321 de bois, tout à l’est et à la limite du Gers, est connue pour son vaste réservoir de stockage souterrain de gaz naturel, à 900 m de profondeur dans les plis des terrains sableux du Crétacé, capable (avec Izaute) de stocker plus de 5 milliards de mètres cubes, et pouvant débiter (Lussagnet seul) 20 Mm3/jour. Le petit village est proche du lac de la Gioule, qu’il partage avec Cazères. |