(4 790 Lamottois, 2 334 ha dont 956 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loir-et-Cher dans l’arrondissement de Romorantin-Lanthenay, 36 km au SSE d’Orléans, au bord du Beuvron, sur la N20 et la voie ferrée Paris-Toulouse. Le bourg fut le centre de la mise en valeur de la Sologne sous le Second Empire, à partir d’un domaine impérial et grâce au chemin de fer; son urbanisme est de cette époque. La cité reste comme un haut lieu de la chasse et organise un festival international du film «Chasse et Nature»; collège public, maison de convalescence des Pins (140 sal.), maison de retraite. On cultive à Lamotte-Beuvron le souvenir des sœurs Tatin, qui y ont créé la tarte de ce nom. La commune a des fabriques de machines pour blanchisseries (Danube International, 35 sal.), d’articles plastiques (Usi’Plast, 45 sal.), de plats cuisinés (Festins de Sologne, 75 sal.); supermarchés Carrefour (40 sal.) et Intermarché (30 sal.); négoce de vins Brégent (20 sal.) et de fenêtres Cofrelite (25 sal.); centre d’appels Telpro (25 sal.); La Poste (60 sal.). Le finage, où aboutit le canal déclassé de la Sauldre, compte de nombreux châteaux du 19e s. comme ceux de Bouchetin et de Beauval; l’Institution Saint-Maurice est un château apparu au 14e s., dont il reste des éléments des 16e, 17e et 19e s., et qui a servi de prison. Un centre équestre national de poneys peut accueillir 240 enfants. La ferme Saint-Maurice est une exploitation du lycée agricole public de Vendôme-Blois-Montoire. La commune n’avait que 370 hab. en 1806 et sa population n’a cessé d’augmenter passant par 1 000 hab. en 1856, 2 000 en 1881, 3 000 dans les années 1940; elle a atteint 4 000 hab. en 1968, et a culminé à 4 500 en 1975. Après un palier, elle a encore gagné 460 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Cœur de Sologne et se trouve dans le nouveau canton de Salbris. |