(3 980 Montoiriens, 2 102 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loir-et-Cher dans l’arrondissement de Vendôme, 20 km OSO de celle-ci, dans la plaine du Loir, surtout rive droite. La ville a des maisons anciennes renaissance, un donjon du 14e s.; musée-spectacle des musiques traditionnelles (Musikenfête, 11 000 visiteurs par an), festival folklorique international. La gare est celle où Laval, puis Pétain, reçurent Hitler les 22 et 24 octobre 1940. Montoire est «station verte de vacances» et a un hôpital local (10 lits médicaux, 170 en tout), un collège public et un collège privé, un lycée professionnel agricole public (partie du lycée agricole public Vendôme-Blois-Montoire) et un lycée professionnel agricole privé; maison de retraite et centre d’accueil pour autistes. La ville a une base industrielle: matériel électrique (Epsys, 100 sal., groupe Schneider); machines de mesure Hexagon Metrology (Romer, 65 sal.) et appareils de mesure Prysme (25 sal.); fonderie d’aluminium (Barbas & Pailly, 70 sal.); broyeurs et mélangeurs agricoles (Toy, 80 sal.); emballages plastiques SIM (Scopi Seda Therm, 40 sal.); métalleries Steva (20 sal.) et Cometil (20 sal.), Maroquinerie CDM (55 sal.); négoce de matériaux (Chavigny, 30 sal.); informatique AXN (25 sal.); magasins Intermarché (50 sal.), Super U (25 sal.); La Poste (35 sal.), hôtel le Cheval Rouge (30 sal.). La commune se nommait simplement Montoire jusqu’en 1891; elle a absorbé en 1972 à l’ouest Saint-Quentin-lès-Troo, qui avait alors 220 hab. Sa population est restée autour de 3 000 hab. de 1820 à 1911; elle a un peu baissé ensuite, jusqu’à 2 500 hab. en 1962, puis s’est mise à croître lentement, atteignant 4 200 hab. en 1982; elle a perdu 530 hab. depuis 1999. Montoire fait partie de la communauté du Territoire Vendômois. Le nouveau canton de Montoire-sur-le-Loir a 22 200 hab., 46 communes, 66 480 ha et s’étire d’ouest en est. |