(4 440 Laurentais, 6 098 ha dont 1 000 de bois) est à 28 km au NE de Blois et 32 km au SO d’Orléans, au bord de l’Ardoux sur le versant sud du val de Loire (CC du Grand Chambord). Sur le territoire de la commune, au bord de la Loire, a été installée la centrale nucléaire dite de Saint-Laurent-des-Eaux, qui emploie 810 personnes et dispose depuis 1983 de deux réacteurs à eau pressurisée de 900 MW chacun, produisant ensemble 13 milliards de kWh par an; deux réacteurs plus anciens (graphite-gaz), de 1969 et 1971, ont été arrêtés. La centrale est accompagnée par un atelier de maintenance du groupe Endel (50 sal.); ingénierie Onet (90 sal.), conditionnement de cosmétiques Decortiat (75 sal.); gardiennage (Lancry, 230 sal.), supermarché U (55 sal.), matelas Comptoir des Lits (Sabbe, 20 sal.); bétons Vega (50 sal.). La commune résulte d’une fusion de 1971 entre Saint-Laurent-des-Eaux (1 000 Laurentais) à l’est et Nouan-sur-Loire (600 Nouannais) 6 km à l’ouest, au bord de la Loire; la population a sensiblement augmenté après la fusion et la commune a encore gagné 690 hab. après 1999. Son territoire englobe une part de la plaine de Loire en amont, bien cultivée, et plusieurs gros hameaux en aval en bordure du val (le Verger, le Cavereau et surtout Nouan, qui est à 9 km NE de Chambord. Elle s’étend davantage à l’est, dans la forêt de Sologne, parmi bois et étangs. Elle y a plusieurs châteaux du 19e s. (Bel-Air, Joubert, Geloux, la Barboire) et dispose des deux golfs des Bordes et de Ganay, créés à l’initiative du baron Bich, celui des «pointes Bic» (65 sal., société japonaise Bich-Sakurai); maison de retraite et clinique Alzheimer (Jardins d’Iroise, 50 sal.), collège public. |