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communauté de communes de la Loire, associant 42 communes et 63 700 hab. sur 55 300ha.
Feurs (siège), Bellegarde-en-Forez, Balbigny, Chazelles-sur-Lyon, Montrond-les-Bains, Panissières et Veauche ont plus de 2 000 hab.
Au nord
Salt-en-Donzy (570 Saltois, 893 ha), 5 km à l’est de Feurs au pied du talus des monts du Forez, conserve non seulement le nom mais quelques ruines de l’ancien château fort, au hameau de Donzy un peu au nord du village. Le village est au bord de la Loise, complété au sud par un lotissement (la Valette); restes d’un prieuré du 15e à base gallo-romaine, chapelle du 12e s.; étangs dans la plaine au SO, dont l’étang du Désert. La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+42%).
Salvizinet (630 Salvizinois, 1 084 ha) est à 5 km ENE de Feurs sur les premiers reliefs dominant la plaine de la Loire, avec un habitat dispersé dont un lotissement (Villeneuve); +130 hab. (+26%) depuis 1999.
Civens (1 470 Civensois, 1 310 ha), 5 km au NE de Feurs sur le talus de faille oriental, n’avait que 420 hab. en 1954 et croît depuis, gagnant encore 300 hab. après 1999 (+27%); mécanique AMC42 (40 sal.), aliments du bétail Atrial (35 sal.), chocolaterie Charles (25 sal.): Intermarché (45 sal.) et Bricomarché (25 sal.). La voie ferrée vers Roanne traverse le finage à l’ouest. Au sud, étangs et urbanisations de Charbonnel au contact de Feurs. Au sud-ouest, le finage atteint la rive droite de la Loire et les étangs de la Motasse au-delà de l’axe de la D1082 qui a fixé plusieurs urbanisations: du nord au sud les Places, Rigny, les Terres Basses.
Épercieux-Saint-Paul (770 Sparcirots, 792 ha), 6 km au nord de Feurs sur la D1082, est issue d’une fusion de 1830, mais Saint-Paul, au nord, n’est plus guère qu’un lieu-dit. La population croît un peu depuis le minimum de 1975 (340 hab.), gagnant encore 120 hab. après 1999. Son finage atteint la rive droite de la Loire et déborde même sur la rive gauche à la faveur d’un ancien tracé; matériel agricole MEF (Matériel d’élevage forézien, 30 sal.), métallerie Tradibat (30 sal.); transports Brulas (55 sal.).
Cleppé (530 Clepperots, 1 548 ha dont 500 de bois) est sur la rive gauche de la Loire à 6 km NNO de Feurs; on y voit une vieille tour du château des comtes du Forez (11e-12e s.); plus au sud, le château de Châtel a un parc classé, près du hameau de Naconne. Le sud de la commune, à l’ouest de Feurs, est traversé par le Lignon, qui rejoint la Loire, et au-delà inclut l’échangeur à péage n°6 de l’autoroute A72, qui traverse l’ouest du finage, et de la D1089; base de travaux des autoroutes ASF (25 sal.), peinture Noé (40 sal.). Cleppé a gagné 70 habitants après 1999.
Mizérieux (510 Mizérois, 701 ha) est à 9 km NNO de Feurs sur la rive gauche de la Loire; son finage déborde sur la rive droite au NO d’Épercieux L’A72 longe le finage à l’ouest. La population a plus que doublé depuis1999 (240 hab.).
Nervieux (1 040 Nervieuxins, 1 944 ha dont 230 de bois) est à 11 km NNO de Feurs,3 km OSO de Balbigny; châteaux de la Salle et de Sugny (19e s.), tous deux avec parcs et jardins protégés et un pigeonnier à la Salle. L’Aix conflue avec la Loire tout au nord; connexion A89-A72 au NO. Nervieux, qui avait plus de 1 200 hab. dans les années 1880 et 700 un siècle après, a repris un peu de croissance et a gagné 250 hab. depuis 1999 (+32%).
Saint-Jodard (400 Gildariens, 665 ha) est à 25 km NNO de Feurs sur la rive droite de la Loire au confluent de la Goutte Martel, avec une gare et un camping. Elle a perdu 200 hab., un tiers, depuis 1999.
Pinay (290 Pinayons, 662 ha), 18 km NNO de Feurs, occupe un grand coude de la Loire, rive droite.
Saint-Marcel-de-Félines (810 Félinois, 2 243 ha dont 281 de bois), 16 km au NO de Feurs à 490 m, est connue pour son château du 13e et du 16e s., sur le site d’un ancien oppidum. La commune avait 1 600 hab. dans les années 1870, 600 en 1975. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999.
Néronde (520 Nérondois, 857 ha), 13 km NNE de Feurs, est un ancien chef-lieu de canton sur le plateau à 460 m. C’est un centre bien déchu, qui avait plus de 1 400 hab. dans les années 1880 et a décliné lentement depuis, du moins jusqu’en 1999; il conserve toutefois un lycée professionnel public.
Pouilly-lès-Feurs (1 240 Pouillerots, 1 303 ha dont 203 de bois), 7 km au nord de Feurs sur le talus du plateau oriental, considérée comme «petite cité de caractère», a une église romane du 12e s. et une tour féodale; charcuterie Merle (75 sal.). La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999.
Rozier-en-Donzy (1 460 Roziérois, 951 ha dont 250 de bois), 10 km au NE de Feurs, éparpille ses maisons sur le plateau et a 180 hab. de plus qu’en 1999; maçonnerie Soroc (Rozéroise, 30 sal.).
Bussières (1 560 Bussiérois, 1 676 ha dont 350 de bois), 13 km NNE de Feurs à 588 m, conserve un tissage ATBC (55 sal.) qui travaille pour la firme de luxe Hermès; couverture Etancba (25 sal.). La population du village diminuait régulièrement depuis le début du 20e s., où elle avait dépassé 2 200 hab.; elle a toutefois repris 240 hab. après 1999.
Sainte-Colombe-sur-Gand (400 Colombins, 1 856 ha) est à 19 km NNE de Feurs. L’A89 traverse la commune au sud du village.
Saint-Cyr-de-Valorges (320 hab., 991 ha) est à 23 km au NE de Feurs à 630 m; +40 hab. depuis 1999.
Violay (1 250 Violaysiens, 2 707 ha dont 800 de bois) est à 20 km NE de Feurs aux sources du Gand, à 860 m; le relief monte à 999 m au signal de Boussuivre, où se dresse la tour Matagrin, signal édifié au 19e s. et portant l’altitude de la table d’orientation à 1 016 m; c’est là le point culminant des monts du Lyonnais, avec un site de vol libre. Violay a eu plus de 2 000 hab. au 19e s., mais sa population a baissé de 1886 à 1962; elle se maintient tout juste depuis et a même perdu 110 hab. après 1999. Le village a conservé quelques ateliers, et surtout le tissage de soie Linder, qui fait des rideaux et tissus d’ameublement (85 sal.); charcuterie et salaisons Rochebillard et Blein (90 sal.); transports Valois (40 sal.). L’A89 traverse la commune juste au nord du village, par un tunnel de 3 400 m.
Sainte-Agathe-en-Donzy (120 Saint-Agathois, 339 ha) est à 15 km NE de Feurs à 680 m.
Montchal (510 Montchaliens, 884 ha dont 250 de bois), 14 km NE de Feurs, à 637 m, a une métallerie ACMES (20 sal.); +80 hab. après 1999.
Cottance (760 Cottançois, 1 355 ha) est à 10 km au NE de Feurs à l’ouest de Panissières, à 540 m. Elle a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+36%).
Essertines-en-Donzy (500 Essertinois, 697 ha), 12 km ENE de Feurs, est dans la vallée de la Loise au sud de Panissières à 520 m et a 60 hab. de plus qu’en 1999.
Jas (250 Jaséens, 622 ha) a son village à 10 m à l’est de Feurs, perché à 526 m sur une colline dominant la vallée de la Loise et le site de Pierre-sur-Autre. La Loise reçoit la Doise à l’angle SO du finage. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999 (+39%).
Au sud
Saint-Martin-Lestra (930 hab., 1 633 ha), 11 km ESE de Feurs, a son village à 576 m sur la D80. Elle a 230 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).
Saint-Barthélemy-Lestra (760 Godelons, 1 106 ha) est à 10 km ESE de Feurs sur la D89 à 543 m. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+27%).
Valeille (700 Valeillois, 1 643 ha) est à 8 km SE de Feurs au bord du Garollet, petit affluent de droite de la Loire, avec des étangs dans la plaine.
Saint-Cyr-les-Vignes (1 080 hab., 1 938 ha) est à 11 km SE de Feurs, son village au pied des reliefs mais avec château, mairie et école sur la colline qui domine le cours de la Toranche; étangs et bois de Sury au NO. Elle a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+26).
Saint-Médard-en-Forez (990 San-Miardères, 1 039 ha dont 300 de bois) est à 24 km SSE de Feurs, 11 km SSO de Chazelles et 4 km à l’est de Saint-Galmier à 554 m. Elle présente un joli village fleuri, avec une église romane et un château du 13e s. La commune a eu 820 hab. en 1846, 390 seulement en 1962, et sa population augmente depuis; elle a gagné 180 hab. après 1999. La mention «en Forez» est de 1936.
Aveizieux (1 700 Aveizieudaires, 902 ha) a son village à 29 km SSE de Feurs au SE de Saint-Galmier à 592 m, entouré de plusieurs hameaux. Elle avait 1 600 hab. en 1881, 1 000 dans les années 1960 et s’étoffe depuis, gagnant encore 410 hab. (+32%) après 1999.
Rivas (760 Rivatiers, 460 ha), 19 km au sud de Feurs au bord de la Loire, 6 km à l’ouest du chef-lieu, a deux entreprises de bétons Alkern (40 sal.) et et Sagra BigMat (75 sal.). Elle a gagné 350 hab. depuis 1999 (+85%). La D1082 borne le finage à l’est; hameau de l’Ermitage au SE à la limite de Veauche.
Cuzieu (1 570 Cuzieutaires, 1 151 ha), 16 km au sud de Feurs, au sud de Montrond-les-Bains sur la N82 (D1082) près de la rive droite de la Loire, au passage de la Coise, a une église du gothique flamboyant et un château du 17e s. Elle n’avait encore que 490 hab. en 1968 et a augmenté de 170 habitants depuis 1999.
Saint-André-le-Puy (1 540 Podoandréens 866 ha) est dans la plaine juste à l’est de Montrond-les-Bains au bord de l’Anzieux et contient la gare de Montrond. La firme allemande Freudenberg fabrique des flexibles de freins d’automobiles (Flexitech, 120 sal.); viandes et salaisons Le Batistou (60 sal.). La commune n’avait que 550 hab. en 1954; elle a augmenté de 340 hab. depuis 1999 (+28%).
Marclopt (570 Marcloptaires, 843 ha), 10 km au sud de Feurs, 3 km NO de Montrond-les-Bains sur la rive droite de la Loire, a des ateliers de rayons et jantes de bicyclettes (Mach-1, 130 sal.), verre plat (Diffuver, 25 sal.), mécanique (Gonnin Duris, 25 sal.). La commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (+58%).
Saint-Laurent-la-Conche (590 Laurentins, 1 551 ha) est à 7 km SSO de Feurs au bord de la Loire, rive droite. La D1082 et la voie ferrée traversent le finage à l’est; +100 hab. depuis 1999.
Chambéon (650 Chambéonnais, 1 685 ha) est à 7 km SO de Feurs dans la plaine de rive gauche de la Loire. L’A72 court à l’ouest. Au NE, en bord de Loire, la commune accueille l’aérodrome de Feurs-Chambéon (LFLZ), ancien terrain militaire, avec piste gazonnée de 940 m et un actif aéroclub. Au SE du finage en bord de Loire se tient l’Écopôle du Forez, site d’observation de la nature, assorti d’une longue-vue de haut niveau.
Poncins (1 190 Poncinois, 2 063 ha) est à 7 km OSO de Feurs au bord du Lignon peu avant son embouchure; étangs au SO. L’A72 passe à l’est du village et a un échangeur proche (n°6) mais sur le territoire de Cleppé. La commune a 420 hab. de plus qu’en 1999 (+55%).
Au sud-est du territoire de la communauté Forez-Est, deux groupes de 3 et 4 communes adhèrent à la communauté rhodanienne des Monts du Lyonnais, mais sont enclavées dans celle du Forez-Est. Cinq sont limitrophes du Rhône, mais ni Chevrières ni Grammond tout au sud.
Virigneux (650 Virignères, 1 184 ha) est à 14 km SE de Feurs, 9 km NNO de Chazelles, à 550 m, sur le versant gauche de la Toranche, affluent de la Loire. Elle a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+38%).
Maringes (690 Maringeons, 917 ha) est à 16 km SE de Feurs, son village à 610 m sur une crête se terminant au sud au-dessus de la vallée encaissée de l’Anzieux, qui limite le finage et que suit la D1089; +110 hab. après 1999.
Viricelles (460 Viriciauds, 200 ha), 2 km au nord de Chazelles à 570 m, est une très petite commune sur le versant nord de l’Anzieux, à 568 m. Au sud du village l’Anzieux descend vers la Loire, au nord la Brévenne va vers le Rhône. Le col qui les sépare, à 544 m à la limite occidentale de la commune, emprunté par la D1089, est à peine marqué. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+35%).
Chazelles-sur-Lyon s’interpose entre ce groupe et le groupe méridional qui ajoute 4 communes.
Saint-Denis-sur-Coise (680 Saint-Dounières, 1 079 ha) est à 4 km SE de Chazelles sur la rive gauche de la Coise à 470 m; +120 hab. depuis 1999.
Chevrières (1 180 Chevrotins, 1 454 ha), 8 km au sud de Chazelles à 634 m, a un château du 16e et une église de même époque. Sa population a culminé en 1876 à 1 500 hab. et a diminué jusqu’en 1975 puis s’est stabilisée, avant d’augmenter à nouveau, gagnant 320 hab. depuis 1999 (+37%).
Grammond (900 Grammoniots, 813 ha) est à 11 km SSE de Chazelles à 780 m; +140 hab. après 1999.
Châtelus (140 Châteludaires, 253 ha), 11 km SE de Chazelles, est une petite commune avec quelques maisons perchées sur un étroit promontoire de confluence de vallons.