(7 140 Talaudérois, 763 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 6 km au NE de Saint-Étienne à 507 m dans la vallée de l’Onzon. La commune a été formée en 1892 à partir de quartiers de Saint-Jean-Bonnefonds et Sorbiers, autour des mines de la Chazotte. Celles-ci ont été fermées en 1968, laissant un vaste domaine où a pu être aménagée une grande zone industrielle; le centre-ville a été récemment rénové. La Talaudière est équipée d’un collège public et d’une clinique, d’une maison de retraite Orpea (50 sal.). Après être restée longtemps à 3 000 habitants, elle a connu une assez forte croissance dans la seconde moitié du 20e siècle; elle a gagné 370 hab. après 1999. Elle a un assez large éventail d’activités: pièces de boîtes de vitesses Dura Automotive (180 sal., groupe états-unien), enceintes acoustiques Focal JMLab (230 sal.), métallerie Edilians (70 sal.), roulements Valette et Gaurand (80 sal.), mécanique Cefimeca (85 sal.), Marle Finishing (65 sal.). Une autre branche est le cartonnage, avec les tubes de carton Beillard (75 sal., groupe allemand Kunert) et les cartonnages alimentaire CPC (95 sal.). Dans l’agro-alimentaire, se distinguent Despinasse (AFF, viandes, 220 sal.), la laiterie Candia du groupe Sodiaal (130 sal.), la boyauderie Stéphanoise d’abattage (110 sal.), le négoce de crèmerie RHD (80 sal.). Se signalent en outre l’entreprise d’étanchéité de bâtiment Asten (60), le nettoyage Time (100 sal.), le traitement de déchets SARPI (80 sal.); transports Pejy (65 sal.). La Talaudière reçoit aussi dans la zone d’activité Molina, à la place d’anciens entrepôts du Casino, la nouvelle implantation de l’Ediacat (Établissement de diffusion, d’impression et d’archives du Commissariat de l’Armée de Terre), jusque-là logé dans le quartier Carnot de Saint-Étienne (150 sal.). |