(3 530 Langeadois, 3 394 ha dont 1 294 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Loire dans l’arrondissement de Brioude, 32 km au SE de la ville, siège de la CC des Rives du Haut-Allier. Le bourg est sur la rive gauche de l’Allier, à 500 m d’altitude. Il est ancien, fut fortifié au 13e s. et doté de franchises au 15e s., puis de greniers à sel, qui soulignaient son rôle d’échange avec le proche Languedoc. Langeac est devenu ensuite un port sur l’Allier, puis un petit centre ferroviaire, artisanal et minier, où l’on exploita de la houille et où l’on traita l’antimoine; en témoigne la Maison du Jacquemart (musées minéralogique, de la perle et de la dentelle). Il reste une mine de spath-fluor tout au sud de la commune (Marsanges). De petits ateliers ont pris partiellement le relais, parmi lesquels se distinguent les Salaisons du Val d’Allier (450 sal.); en plus réduit, machines-outils TMUA (25 sal.), matériel agricole AgroService 2000 (25 sal.), constructions Dumez (Merle, 20 sal.). Langeac, « station verte de vacances», a été le siège du syndicat mixte et groupe d’action locale (programmes européen Leader) Espelidor, nom qui signifie en occitan berceau, lieu d’éclosion, auquel a succédé en partie le groupe Fleuves et Volcans (Le Puy). La ville a un collège public et un privé, un hôpital local de 25 lits; château d’Esplantas (13e, 16e et 18e s.). De 1870 à 1982 la ville a maintenu à peu près une population d’environ 4 500 hab., haussée à 4 900 en 1968, mais elle a perdu ensuite des habitants — dont 670 depuis 1999. Langeac est le bureau du nouveau canton Gorges de l’Allier-Gévaudan (26 communes, 9 300 hab.). |