Sainte-Sigolène

(6 120 Sigolénois, 3 064 ha dont 909 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Loire dans l’arrondissement d’Yssingeaux, dans la CC des Marches du Velay-Rochebaron, 23 km au NE, à 810 m. La ville est souvent prise pour exemple d’une reconversion réussie, passant des anciennes soieries au plastique, spécialisé dans les feuilles et emballages et premier centre français du polyéthylène extrudé, à l’initiative des familles Fayard et Revel, puis Barbier, issues du textile et de la confection.

Une trentaine d’entreprises y fournissent le tiers des films plastiques fabriqués en France. Fayard et Revel ont été repris par le britannique Autobar, lui-même devenu Veriplast après son rachat par le fonds Sun Capital, et leurs ateliers se dispersent alentour. Émergent les groupes et entreprises Barbier (280 sal.), Granger (130 sal.), Ribeyron (65 sal.), STTP (40 sal.) Colly Martin (35 sal.), Multiplast (35 sal.), Pichon (25 sal.). Il reste un peu de textile (passementerie de luxe, châles et écharpes Quioc 25 sal.) et de confection. Dans d’autres domaines, mécanique MPS Faure (30 sal.), prépresse G’Imprim (40 sal.); un Intermarché (35 sal.), maçonnerie Sigobat (30 sal.) et plâtrerie Pépier-Charrel (45 sal.); transports Colombet (70 sal.); aide à la personne Présence au Quotidien (40 sal.).

La ville a un musée de la Fabrique (tissage et plasturgie), un musée de la maison des Béates; centre d’aide par le travail, collège privé. Sainte-Sigolène avait 2 500 hab. en 1820, 5 000 en 1906; après un déclin jusqu’à moins de 3 200 en 1954, la population s’est remise à croître et a gagné 560 hab. depuis 1999.

Sainte-Sigolène est le bureau du nouveau canton Les Deux Rivières et Vallées (5 communes, 14 000 hab.).