contrée de la Grande Lande autour de Labrit (Landes), qui est le même nom; mais le fief d’Albret a été peu à peu étendu, jusqu’à occuper presque toute la superficie des Landes actuelles et une partie du Lot-et-Garonne. Son chef-lieu fut d’ailleurs longtemps Nérac, où s’affairait toute une cour, sous l’autorité d’une famille ambitieuse qui a bataillé contre les Anglais, a choisi la religion réformée, est devenue titulaire du royaume de Navarre et a fourni un roi à la France: Henri IV, fils de Jeanne d’Albret. Le nom reste prestigieux et donc recherché; mais il n’existe plus qu’une seule communauté de communes à ce nom, celle de Nérac. Les communautés du Pays d’Albret (Landes), du Val d’Albret, des Coteaux d’Albret et du Cœur d’Albret (Lot-et-Garonne) ont disparu par fusions. Il existe un nouveau canton dit de l’Albret, autour de Nérac (22 communes, 16 750 hab.). Aucun nom de commune ne contient Albret — seule Labrit l’évoque à sa manière. L’origine du nom est incertaine; il a été jadis été écrit tantôt Lebretum, ce qui renverrait à un radical bret évoquant des broussailles, comme Labrède; ou un sol boueux; parfois Leporetum, qui évoquerait des lièvres, mais peut-être par remotivation.
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