' communauté de communes du Lot-et-Garonne au sud-ouest, siégeant à Nérac; elle associe 34 communes, 26 900 hab., 74 600 ha. Seules Nérac et Lavardac dépassent 2 000 hab. Barbaste (1 640 Barbastais, 3 870 ha dont 2 400 de bois), 6 km NO de Nérac au sud de Lavardac, est sur la rive gauche de la Gélise, un peu en amont du confluent avec la Baïse. «Station verte de vacances», elle a un très beau moulin fortifié sur la Gélise, vieux pont roman et château du 16e (musée); un monastère orthodoxe et une maison familiale rurale. Au NO, hameau de Lausseignan et golf de Pusoq; deux campings, base de loisirs au SE à Cauderoue (Accrobranche); la forêt s’étend largement au SO. Sa population avait dépassé 2 000 hab. en 1881; descendue à 1 300 hab. en 1954, elle remonte depuis (+80 hab. après 1999). Andiran (230 Andiranais, 989 ha dont 160 de bois), 8 km SO de Nérac est à l’ouest de l’Osse et en bordure de la forêt; fabrique de conserves Danival au Moulin (100 sal.). La D656 traverse le finage au centre, la Gélise le limite à l’ouest, l’Osse à l’est et au nord, les deux confluant au nord. Mézin (1 640 Mézinais, 3 158 ha dont 341 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 14 km au SO de Nérac, au bord de la Gélise au confluent de l’Auzoue, près de la limite orientale extrême de la forêt landaise. Le vieux village en demi-lune est assez pittoresque, «station verte de vacances» avec église classée du 11e s., jardins paysagers, musée du liège et collège public; armagnac, menuiserie (CIB, 55 sal.). Le finage, traversé par la D656, limité à l’ouest par la Gélise, atteint l’Osse à l’est; au sud, étangs de barrage et ancienne église de Trignan (13e). Mézin a gagné 130 hab. depuis 1999 mais s’était dépeuplée jusqu’en 1990: elle avait 2 700 hab. en 1901. Réaup-Lisse (620 Réaupais, 7 089 ha dont 6 105 de bois) est à 15 km OSO de Nérac et 7 km au NO de Mézin, dans la forêt; château de Réaup (17e) un peu au sud du village; base de loisirs de Lislebonne avec petit lac de Betous et camping, site archéologique au sud près du château de Conques; au NE, ancien village de Lisse et château de Lisse (11e et 17e) sur le coteau de la Gélise; château de Montesquieu au SE près des restes de l’ancien village de Cieuse. Au NO, cromlech des Neuf Pierres (las Naous Peyros) à la limite du département des Landes. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999. Elle vient d’une fusion de 1972, d’abord sous le seul nom de Réaup, complété en 1979. Poudenas (260 Poudenaquais, 1 724 ha dont 690 de bois), 19 km SO de Nérac apparaît dans la liste des «villages de charme» pour son site sur le coteau gauche de la Gélise, son pont roman et son château (13e et 17e s.); camping. Le finage est limitrophe du Gers au sud. Sos (690 Sotiates, 5 289 ha dont 4 027 de bois), 25 km SO de Nérac, se tient sur un ancien oppidum dominant la Gélise et son confluent avec la Gueyze. La commune est à la limite des Landes. Elle contient le château Saint-Pau (15e-17e s.), classé, isolé en forêt à 6 km au nord du village; centrale photovoltaïque. Sos s’est agrandie en 1840 en intégrant Levèze et Saint-Martin, passant de 860 à 1 360 hab., puis 1972 par l’absorption des communes de Gueyze juste à l’ouest et de Meylan au NO, qui ne lui ont guère apporté qu’une centaine d’habitants. Elle a augmenté de 40 hab. depuis le minimum de 1999. Saint-Pé-Saint-Simon (220 hab., 1 746 ha dont 700 de bois) est à 31 km SO de Nérac, à la limite des départements du Gers et des Landes. Son finage, en partie viticole, est bordé au sud par la Gélise, à l’ouest par son affluent le Rimbez. De Saint-Simon, ne reste tout au sud que le cimetière et une église du 11e s. à clocher hexagonal. Boulogne, à l’ouest, signale une bastide de 1289, en paréage entre le roi d’Angleterre et le prieur de Paravis (Feugarolles); il n’en reste presque rien mais la commune de Saint-Pé-de-Boulogne en a porté le nom jusqu’à sa fusion avec Saint-Simon en 1839. Sainte-Maure-de-Peyriac (350 Peyriacais, 2 306 ha dont 512 de bois), 26 km SO de Nérac, juste au sud de Sos, est limitrophe du Gers et bordée à l’ouest et au nord par le cours de la Gélise. Son finage compte 299 ha de vignes, annonçant l’Armagnac. À l’est, maison forte du 14e s. à Louspeyroux, commune absorbée en 1840. Lannes (380 Lannais, 3 240 ha), 18 km SSO de Nérac au ESE de Mézin, cultive 234 ha de vigne. Le village, minuscule, est au centre des basses collines; au NE, le château de la Grangerie (13e, 16e-17e s.) est proche de l’Osse. Au sud-ouest, le hameau de Villeneuve-de-Mézin (75 hab.) vient d’une ancienne commune absorbée en 1972, avec église fortifiée (12e et 15e, classée), lac collinaire de 20 ha, dans un vallon donnant sur l’Auzoue, qui borde ici le finage. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999. Moncrabeau (750 Moncrabelais, 4 994 ha dont 381 de bois), 12 km au sud de Nérac, dotée du label «station verte de vacances», est sur le coteau droit de la vallée de la Baïse, fort abrupt. Elle est célèbre pour ses concours de mensonges, avec Festival Menteur (depuis 1972) et Académie des Menteurs, selon une tradition remontant au 18e s. et aux loisirs des bourgeois locaux réunis sous la halle. Au pied du coteau, base de loisirs nautiques et camping. La D930 et la voie ferrée longent le coteau gauche. Le finage s’étend des deux cotés de la Baïse. À l’ouest, il atteint l’Osse et contient le petit hameau perché de Pouy, et ce qui reste de l’ancien village d’Artigues, intégré en 1806. À l’est, il atteint la vallée de l’Auvignon et conserve sur une colline de maigres restes des anciens sites de Saint-Cirice et Gardères; domaine arboricole de Pierrey au nord. Le château de Pomarède (17e-18e s.) est dans la vallée de la Baïse au nord, le château de Lahitte (18e s.) non loin sur le coteau de rive gauche; nombreux pigeonniers. Moncrabeau continue de se dépeupler (-40 hab. depuis 1999); les 2 500 hab. de la première moitié du 19e s. sont loin, et même les 1 400 des années 1930. La commune est limitrophe du Gers au sud. Fréchou (230 hab., 1 197 ha dont 150 de bois), 6 km SSO de Nérac, se perche sur un promontoire dominant la vallée de l’Osse; château des 13e et 16e s. L’Osse fixe la limite occidentale du finage qui, à l’est, atteint la Baïse à Bouhebent («où le vent souffle»). Le finage se limite à la crête que dessine ce coteau, et à la partie étroite de la plaine de la Baïse rive droite. Lasserre (80 Lasserrois, 649 ha), 10 km SSE de Nérac, perche sur le coteau droit de la Baïse son minuscule village et son ancien château fort refait après 1590. Francescas (760 hab., 2 123 ha dont 160 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne à 11 km SSE de Nérac dans les basses collines. Ancienne bastide anglaise de 1286, de forme arrondie, elle propose des restes d’un château féodal en partie rénové et surtout une belle place à arcades bien restaurée; musée de la boîte en fer-blanc, production de semences de l’Épi de Gascogne (85 sal.); maison de retraite (20 sal.). La population reprend un peu depuis 1975 (600 hab., contre 1 300 vers 1820). La commune est limitrophe du Gers. Le finage est limité à l’est par le cours de l’Auvignon et contient de nombreux petits lacs collinaires; au NO, restes de l’ancien village de Saint-Orens. Fieux (360 hab., 1 485 ha), 10 km SE de Nérac, se perche sur une petite colline allongée; hameau de Gardies sur une autre colline à l’ouest. L’Auvignon borne le finage à l’est. La commune a 80 hab. de plu qu’en 1999. Nomdieu (260 Dieunommés, 1 259 ha) est 13 km ESE de Nérac et touche à la limite départementale au sud; +60 hab. depuis 1999. Son finage étroit se tient pour l’essentiel entre les vallées du Grand et du Petit Auvignon; cinq cadrans solaires s’y dispersent; château du 15e à Bax au SE. L’église, en partie du 12e, mais refaite en 1877, est celle d’une ancienne commanderie de templiers, d’où vint aussi le nom de la commune en 1183. Lamontjoie (530 Montjoyards, 1 775 ha dont 150 de bois), 18 km ESE de Nérac et 5 km au sud de Laplume, est une ancienne bastide fondée pour les Capétiens en 1299 à un confluent de vallons; elle domine le lac de Lambronne, de 22 ha, retenu par un barrage sur un vallon affluent du Petit Auvignon et aménagé pour les loisirs. La D931 passe au pied du village. Le finage s’étend dans les collines à l’est, où se voient les ruines du château d’Escalup (13e et 17e); au SO, il mord sur le bois de la Ville de l’autre côté du Petit Auvignon; +60 hab. depuis 1999. Le nom est caractéristiques des implantations de templiers ou influencées par eux. Saint-Vincent-de-Lamontjoie (260 Vincentmontjouais, 1 529 ha), 17km ESE de Nérac, est sur une colline face à Lamontjoie au NO. Elle partage le lac de Lambronne avec sa voisine au sud; le Petit Auvignon borde le finage à l’ouest, sauf au NO où il va un peu au-delà; ancien cimetière et chapelle à Saint-Lary au NO; +60 hab. depuis 1999 (+30%). Saumont (260 Saumonais, 674 ha), 10 km à l’est de Nérac, occupe un long interfluve entre Grand et Petit Auvignon, qui confluent à la pointe nord du finage; château (17e) au village, pont roman sur le Petit Auvignon (avec Moncaut); +100 hab. depuis 1999 (+63%) Moncaut (640 Moncautois, 1 576 ha dont 150 de bois), 15 km à l’est de Nérac, se perche sur une butte entre les bassins du Petit Auvignon, de la Labourdasse et du Mongrenier; dans ce dernier, lac collinaire de 12 ha. Au SO, petite église romane de Fontarède, ancien village au-dessus du Petit Auvignon. La D656 passe au pied du village. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (+49%). Montagnac-sur-Auvignon (630 Montagnacais, 2 269 ha dont 350 de bois), à 12 km ENE de Nérac, tasse son village sur une échine au-dessus de l’Auvignon, qui borne le finage à l’ouest juste après le confluent du Petit et du Grand Auvignon. Elle se distingue par la présence de quatre châteaux classés (du 16e au 19e s.) et d’une église romane à beaux chapiteaux; nombreux pigeonniers. La D656 passe tout au sud; +120 hab. depuis 1999. Calignac (500 Calignacois, 1 838 ha), 8 km à l’est de Nérac, est sur une butte au passage de la D656; le finage est bordé à l’est par la vallée du Grand Auvignon. Au nord, château et domaine arboricole de Mons; au sud, château (12e s.) et verger de Lassalle; +120 hab. depuis 1999 (+32%). Espiens (390 Espiennais, 1 748 ha dont 164 de bois), 7 km NE de Nérac, est un autre village perché. Le finage atteint à l’est la vallée de l’Auvignon; il est bordé au sud par le Galeau, affluent de la Baïse, qui le traverse à l’ouest; +80 hab. depuis 1999 (+26%). Montesquieu (790 Montesquinois, 2 553 ha dont 500 de bois), 16 km NE de Nérac, est au débouché de la vallée du Malet dans la plaine de la Garonne. Le finage longe la rive gauche du fleuve sur près de 6 km, sans pont mais avec le hameau de Béquin; nombreux vergers. Canal latéral et A62 passent non loin du village. Un verger de 7 ha avec collection d’arbres fruitiers et «conservatoire des espèces fruitières» se visite au domaine de Barolle au nord du village en bordure du canal. Le finage s’étend dans les collines au sud, qui portent des vignes; +60 hab. depuis 1999. Bruch (770 Bruchois, 1 589 ha dont 236 de bois), 13 km NE de Nérac, se partage également entre collines, coteau de Garonne et plaine, mais son finage n’atteint pas le fleuve au nord. Le village est au débouché de l’Auvignon dans la plaine, sur la D119; aire de repos de l’A62, étangs de gravières; +40 hab. depuis 1999. Saint-Laurent (530 hab., 440 ha), 18 km NNE de Nérac, est un village de rive gauche de la Garonne, devant Port-Sainte-Marie, à laquelle le relie un pont de la D930. Son petit finage, entièrement en plaine, est bordé au sud par le cours sinueux de l’Auvignon. Feugarolles (1 000 Feugarollais, 2 382 ha dont 324 de bois), 14 km au nord de Nérac, est au débouché de la Baïse dans la plaine de la Garonne, au pied du coteau oriental de la Baïse. D930 et D119 s’y croisent, mais sans contact avec l’A62 qui longe le canal latéral; la voie ferrée d’Agen à Néras traverse le finage. Celui-ci s’étend assez largement dans les collines au sud. Dans la plaine garonnaise, il va jusqu’aux portes de Port-Sainte-Marie. Au NE, le hameau de Paravis fut jadis un siège d’abbaye. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999; autocars Castéran (25 sal.). Thouars-sur-Garonne (220 Thouarquais, 403 ha), 17 km NNO de Nérac, est sur la rive gauche de la Garonne et son petit finage se limite à une fraction de la plaine entre Garonne et Baïse; +40 hab. depuis 1999. Buzet-sur-Baïse (1 310 Buzequais, 2 116 ha dont 453 en vignes et 300 de bois) est à 18 km NNO de Nérac au bord de la plaine de la Garonne et du canal latéral. Elle forme une «station verte de vacances» avec Damazan. Le nom était Buzet tout court avant 1921. La population est assez stable et n’a gagné que 40 hab. depuis 1999; négoce agricole KWS (45 sal.), tonnellerie Saint-Martin (25 sal.). La Baïse est longée par le canal latéral, puis se dirige vers le nord, mais son confluent avec la Garonne s’est déporté un peu au-delà, dans la commune de Saint-Léger. Le finage se partage entre plaine et collines. La commune est surtout connue pour son vignoble d’appellation «buzet» (AOC 1973 et 1986) qui s’étend dans 27 communes sur environ 1 800 ha, et fournit annuellement quelque 100 000 hl, presque tout en rouge (cabernet franc, merlot et sauvignon). La coopérative vinicole Les Vignerons de Buzet (170 sal.) a pris en charge la quasi-totalité de la production et a joué un rôle majeur dans la renaissance d’un vignoble presque entièrement abandonné avant 1956. Vianne (1 040 Viannais, 982 ha), 10 km NNO de Nérac, est en amont de Buzet, sur la rive gauche de la Baïse. C’est une ancienne bastide fortifiée du roi d’Angleterre, apparue en 1284; elle bénéficie du passage de la voie ferrée, de la D642 et de la D930. Une grosse verrerie d’art, apparue en 1920, et qui eut jusqu’à 900 salariés en 1940, a été définitivement fermée en 2010 après diverses vicissitudes; on y maintient une activité artisanale (verrerie d’art Dinoglass), une exposition de verrerie et cristallerie d’art et ses locaux abritent diverses entreprises. Le finage atteint au nord le canal latéral, mais non la Garonne. La population de Vianne a crû depuis les 800 hab. de 1900, mais a reperdu 200 hab. après 1999. Mongaillard (190 Mongaillardais, 8553 ha dont 185 de bois), 12 km NNO de Nérac, perche son village sur une butte dans les collines à l’ouest de Vianne, parmi les vignes. Xaintrailles (420 Xaintraillais, 1 026 ha dont 315 de bois), 12 km NO de Nérac, est un autre village perché, et propose un musée de l’abeille; emballages en bois Carboland (20 sal.). Pompiey (230 Pompieyens, 1 961 ha dont 1 681 de bois), 13 km NO de Nérac, n’a qu’un minuscule village dans les bois qui annoncent les Landes (forêt de Campet). Le finage est traversé par les D655 et 665, qui se rejoignent au SE; une allée couverte subsiste au pied du village à l’est, à la limite de Barbaste et de Xaintrailles. |