(6 550 Livradois, 3 094 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne, 10 km à l’ouest de Villeneuve-sur-Lot sur la rive gauche du Lot, dans le Grand Villeneuvois. La commune est dite «sur Lot» depuis 1919. Elle occupe un large lobe de méandre de la rivière jusqu’en face de Casseneuil. Le bourg est une ancienne bastide de 1289, mais sur un site occupé antérieurement; il a conservé une tour carrée de l’enceinte du 13e siècle, des maisons anciennes. La spécialité ancestrale de chapeaux de feutre a disparu mais la ville est un centre notable d’agro-alimentaire, avec une fabrique de plats cuisinés Raynal et Roquelaure (75 sal.), plusieurs sécheries de pruneaux et autres fruits dont les vergers Vergnes (50 sal.) et Coufidou (25 sal., pruneaux); menuiseries métalliques Loubat (95 sal., fermetures de bâtiment) et SML (25 sal.), constructions Sogec (45 sal.); espaces verts Antoine (25 sal.), transports Vezo (25 sal.); Intermarché (30 sal.). Elle a un collège public et un lycée agricole avec centres de formation professionnelle et d’apprentis agricoles, et elle est «station verte de vacances». La D911 traverse le finage, avec une dérivation par le sud. Le finage s’étale largement dans la plaine du Lot au nord-est. Il monte au sud sur les premiers reliefs du coteau du Lot et atteint la vallée de l’Autonne, qui conflue avec le Lot à la limite occidentale de la commune. La population a fortement augmenté entre les années 1920 (2 500 hab.) et 1954 (3 600), puis fait un saut à 5 300 hab. en 1962, et s’est à peu près stabilisée depuis 1968; +330 hab. depuis 1999. Ces fluctuations sont en partie liées à l’apparition du «camp» de Sainte-Livrade, devenu le CAFI, d’abord chantier de construction d’une poudrerie, puis garnison, enfin camp d’accueil de Vietnamiens en 1956, qui y ont fait souche. La commune est le bureau distributeur du nouveau canton du Livradais (14 communes).
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