massif et sommet à 1 565 m et point culminant des Cévennes, sur la limite des départements de la Lozère (Bassurels) et du Gard (Valleraugue) et la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée. Le nom, fondé sur aigues (les eaux) le désigne comme «château d’eau». Le relief est modelé dans les granites porphyroïdes et les schistes cristallins du rebord méridional du Massif Central. Le sommet arrondi est en pelouse au-dessus des forêts de hêtres des versants. Situé à 100 km de la mer, il subit de fortes précipitations d’ascendance (2 300 mm/an). Le massif a été en partie reboisé et aménagé à partir des travaux de Georges Fabre dans le dernier quart du 19e siècle. Il associe le point de vue du Point Sublime, les arboretums de l’Hort-de-Dieu et de la Foux, un observatoire de 1894 et une station météorologique; la station de ski de Prat Peyrat a été aménagée à partir de 1953, côté lozérien. Du massif de l’Aigoual sortent l’Hérault, ainsi que le Tarnon, la Jonte et le Trévezel qui appartiennent au bassin du Tarn. Le massif est relayé au sud par ceux du Lingas et de l’Espérou, et domine les Grands Causses. Le hameau de l’Espérou est la principale base d’accès et de randonnée, et fut le centre de commandement d’un actif «maquis» de la résistance (Aigoual-Cévennes). |