(2 250 Canourguais dont 100 à part, 10 429 ha dont 1 453 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Lozère, 32 km OSO de Mende. Le bourg est à 560 m dans la petite vallée encaissée de l’Urugne, qui entame le causse de Sauveterre et débouche, 2 km au NO, sur la vallée du Lot où a été aménagé un échangeur de l’A75 et de la N9. Il a une haute tour de l’horloge, de vieilles maisons autour de la place au Blé avec marché et couverts, un label «station verte de vacances». Parmi les entreprises, atelier de câblage électronique Sirail (ex-Lia-Tech, 70 sal.); maçonneries Deltour (25 sal.) et Pouget (30 sal.), Intermarché (40 sal.). La commune a obtenu la création d’un lycée piscicole et a un collège public; centre de soins spécialisé; parc d’aventures Du Haut des Arbres, golf près du Sabot de Malepeyre, un pittoresque rocher orné d’une grande arche naturelle dans la vallée de l’Urugne. Le territoire de La Canourgue s’étale très largement sur le causse et a été agrandi en 1972 par absorption de trois communes voisines, Auxillac (300 hab.) au nord, La Capelle (100 hab.) au sud-est et Montjézieu (140 hab.) tout au nord de l’autre côté du Lot. Cette extension lui procure même une fraction du plateau de rive droite du Lot à l’est de Saint-Germain-du-Teil. Sa population, qui avait dépassé 2 000 hab. en 1881, était descendue à 1 150 en 1954; la fusion lui a apporté 600 hab. de plus et le nombre d’habitants a augmenté ensuite; il s’est encore accru de 200 hab. après 1999. La commune est le siège de la communauté Aubrac Lot Causses Tarn (15 communes, 7 800 hab.) et le bureau du nouveau canton de La Canourgue (13 communes, 6 500 hab.). |