(11 370 hab., 14 795 ha dont 1 086 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, au sud-ouest de Saumur en Saumur Val de Loire, qui regroupe les anciennes communes de Brigné, Concourson-sur-Layon, Doué-la-Fontaine, Forges, Meigné, Montfort, Saint-Georges-sur-Layon et Les Verchers-sur-Layon. Le Layon traverse son territoire, dominé par le talus rigide, d’une cinquantaine de mètres, qui marque le rebord d’un petit horst de roches primaires. Vers l’est, les terrains calcaires oligocènes ont des habitats troglodytiques, creusés à partir de la surface du plateau, et non à partir des coteaux comme en bord de Loire. Doué-la-Fontaine (7 820 Douessins, 3 590 ha dont 650 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Saumur, 19 km OSO de Saumur. La ville tient une solide position de carrefour au croisement des routes Cholet-Saumur et Angers-Poitiers dans un environnement de bas plateau très régulier et bien dégagé, à peine drainé par le Douet, petit affluent de droite du Layon. Elle a bénéficié d’un original effort d’urbanisme à la fin du 18e siècle sous la conduite de Joseph-François Foulon, qui y lança des plantations de peupliers tandis que son jardinier se consacrait à des roseraies, qui font aujourd’hui la renommée de la ville. Un festival célèbre la rose en juillet; parc-jardin des Roses aux écuries de l’ancien château de Foulon à l’ouest de la ville, distillerie d’eau de rose (la Sablière). La D900 dessine au sud et à l’ouest une longue rocade d’évitement de la ville, avec six carrefours. Doué a des maisons anciennes, dont une «maison carolingienne» du 10e s. avec un donjon rectangulaire, et des arènes qui ont été aménagées au 15e siècle dans d’anciennes carrières. Les environs abondent en carrières, caves, souterrains et aménagements troglodytiques dans les faluns, notamment aux Perrières à l’est (site inscrit de 7 ha); moulin restauré, parc zoologique des Minières sur 10 ha au SO de la ville (Bioparc, 35 sal., plus 25 pour la buvette du zoo). La ville a un musée des vieux commerces, un collège public et un privé, un centre de formation d’adultes, un hôpital local (20 lits) et l’hospitalisation à domicile LNA (35 sal.), une maison de retraite, un Intermarché (45 sal.) et un Super-U (120 sal.), quelques magasins et négoces comme la Quincaillerie Douessine (50 sal.); MGAV (matériel agricole, 25 sal.) et Sedetex (habillement, 25 sal.); centre aquatique et camping au NO. Doué est surtout un centre tertiaire, avec assez peu d’industries sauf l’imprimerie Étienne (50 sal.) et sa filiale ÉtiquAdhésif (35 sal.); vins mousseux Lacheteau (40 sal.) et négoce de vins Johanes Boubée (Prodis, 50 sal.); Anjou-Viandes (25 sal.); transports Trallia (50 sal.), C3 Trans (20 sal.), autocars Audouard (25 sal.) et Quetineau (20 sal.), ambulances Hervé (45 sal.), portage DPE (80 sal.); travaux publics (Colas (35 sal.), collecte de déchets Brangeon (30 sal.), nettoyage Arenis (120 sal.); La Poste (35 sal.), aide à domicile Aidadom (20 sal.). Gros centre de formation d’adultes de l’ANFPA (25 sal.) et vignes au SE. La commune était Doué tout court jusqu’en 1933; elle s’est agrandie du territoire de La Chapelle-sous-Doué (600 hab.) au sud-ouest en 1841, de ceux de Douces (680 hab.) à l’est et Soulanger (1 200 hab.) à l’ouest en 1964. La population était de 6 000 hab. en 1968; elle a continué de croître après la fusion, mais s’est stabilisée. Brigné (480 Brignéens, 1 463 ha dont 160 de bois) est à 12 km NO de Doué, entre les communes nouvelles de Tuffalun et Terranjou. Le finage a une forme en L et contient 430 ha de vignes; au nord, sont les hameaux de Linière et des Moulins; au SE dans les bois, les châteaux de Boisarault et de Maurepart; +150 hab. depuis 1999. Saint-Georges-sur-Layon (790 Saint-Georgeois, 2 250 ha), 8 km à l’ouest de Doué, fut au 18e s. le lieu des mines de charbon qui justifièrent le creusement du canal de Monsieur. Il y reste au SE du village au-dessus du Layon un château des Mines du 19e s., où habitait le directeur; l’ancien moulin des Mines est un peu à l’est, sur le finage de Concourson. La commune a 200 ha de vignes; elle a gagné 180 hab. depuis 1999; manoir du 15e s. et prieuré du 17e. Le village est sur le bas relief à droite du Layon; hameau de Méa au sud dans la plaine, château et parc de Fougerolle au SO, hameau de la Raguenière au nord dans la vallée du Layon, vignes et vergers. Concourson-sur-Layon (580 Concoursonnais, 1 821 ha), 5 km au SO de Doué, au pied du coteau de rive droite du Layon et sur la route de Cholet, fut le point de départ du canal de Monsieur qui permettait de naviguer dans la vallée du Layon. Elle cultive 410 ha de vignes et a restauré les moulins à vent des Bleuces sur le plateau au NE du village. Dans la plaine, hameau des Rochettes au SO, de Ropion au sud. Vignes sur le coteau et le rebord du plateau, ainsi que dans la plaine du Layon, camping. Les Verchers-sur-Layon (910 Verchéens, 3 070 ha), 5 km au sud de Doué, est au coude du Layon dans la plaine, mais contient au nord une partie du coteau et du plateau viticoles du Layon. La commune cultive 400 ha de vignes et a 70 hab. de plus qu’en 1999; travaux publics La Verchéenne (85 sal.); château avec parc et hameaux des Fontaines à l’est, gros hameau viticole d’Argentay au SE; au sud, château d’Écheuilly, de 1740, à douves, tours et colombier, hameaux de la Trotinière et de la Lande; hameaux de Ligné et Beauvais au SO, de l’Aveau et de Savonnière à l’ouest. Montfort (100 Montfortais, 441 ha), 4 km à l’est de Doué sur le rebord du plateau, est frôlé par la D960 (échangeur) et accueille les transports Diguet (45 sal.); 40 ha de vignes. Le village jouxte celui de Montfort-Cizay, qui est dans la commune de Cizay-la-Madeleine. Forges (330 Forgéens, 901 ha dont 106 de bois) est à 5 km NE de Doué; plusieurs caves et sites troglodytes, hameau de la Lande Élevée au SE, bois de Piémont à l’est; +130 hab. depuis 1999. Meigné (370 Meignéens, 1 319 ha dont 630 de bois) est 7 km au NE de Doué, au pied d’une butte mi-viticole mi-boisée; à l’ouest, un institut pour enfants handicapés est installé au château de la Tremblaye (150 sal.). Le finage est boisé au nord, hormis la clairière du hameau de Cru; 90 ha de vignes; +60 hab. depuis 1999. Son adjonction à Doué donne au finage de Doué-en-Anjou un long appendice vers le NE, symétrique de celui de Brigné au NO. |