(26 240 Sévriens, 21 310 ha) est une nouvelle commune au sud-ouest du Maine-et-Loire, née en 2016 de la fusion des douze communes de la communauté Moine-Sèvres, membre de Mauges Communauté; elle a 5 2150 hab. de plus que ses membres en 1999 (21 030). Saint-Macaire-en-Mauges (7 550 Macairois, 2 733 ha) en est le chef-lieu. C’est une ville active, à 12 km au NO de Cholet; collège privé, carrière de granit rose et menhir de la Bretellière, de plus de 6 m de haut, en granit rose et portant des gravures de l’époque historique. Le finage va de la Moine à la pointe SO à la D752 au NE; menhir de la Pierre Levée à l’angle SO, où passe la N249. L’Avresne, affluent de gauche de l’Èvre, a sa source à l’est. La commune a eu 2 000 à 2 300 hab. de 1830 à 1930, 3 500 en 1962, 5 000 en 1978 et a continué sa croissance, gagnant 1 700 hab. depuis 1999. Lotissements et zones d’activité ont largement étendu de tous côtés le périmètre urbanisé, riche en étangs. Quoique en déclin comme dans toutes les Mauges, l’industrie des biens de consommation reste très présente et s’accompagne de commerces et services: siège et une usine du groupe de chaussures Pindière (65 sal.), maroquinerie Atelier du Bel Ouvrage (30 sal.); confection Onesikks (95 sal.), travail intérimaire Ikks (350 sal.) du groupe textile Zannier; entrepôts et centrale d’achats du même groupe (55 sal.); vente à domicile Elora (VD Group ex-Georges Franck, 45 sal.). S’y ajoutent les ateliers de plastiques pour la construction PAB (Cetih Fenêtres, 125 sal.), de machines pour le textile (Suteau Anver, 40 sal.), de moules CMO (30 sal.); travaux publics Guintoli (130 sal.) et EHTP (25 sal.); transports par cars Augereau (20 sal.); supermarché U (70 sal.), La Poste (50 sal.). Saint-André-de-la-Marche (3 040 Andréatains, 1 103 ha), est 3 km au sud de Saint-Macaire, 11 km au NO de Cholet, avec accès à la N249 à 4 voies vers Nantes (n°6); un Intermarché (140 sal.) et Brico Pro (20 sal.), meubles métalliques BM (45 sal.), maroquineries Évidence (120 sal., groupe Hofica) et Audouin (25 sal.), plastiques Geplast (85 sal.); apiculture Mary (La Ruche de Beau Rivage, 30 sal.); musée de l’industrie régionale de la chaussure. Le finage est bordé au SO par la vallée encaissée de la Moine, et y est troué de carrières. La commune avait moins de 1 200 hab. avant 1965 et croît depuis; elle a gagné 480 hab. de 1990 à 1999, plus 490 après 1999. Roussay (1 290 Roussayais, 1 099 ha), 10 km SO de Saint-Macaire, est au sud de la Moine sur le plateau; grosse entreprise avicole Grimaud-Sélection (390 sal.) complétée par Hypharm (110 sal.) et La Corbière (60 sal.) du même groupe; médicaments Filavie (35 sal.). La commune s’était un peu dépeuplée avant 1990 mais a repris depuis, et elle a gagné 390 hab. après 1999. Le Longeron (2 300 Longeronnais, 2 208 ha est à 14 km SO de Saint-Macaire, 16 km OSO de Cholet. Le bourg est au-dessus du cours encaissé de la Sèvre nantaise et près de la N149 (D949); il a un lycée privé, un atelier de meubles (Atelier de la Chapelle, 20 sal.); transports par cars Augereau (30 sal.). Dans la petite vallée subsiste l’usine textile de Galard au groupe Mulliez (220 sal., vêtements de travail), avec expositions. Tout à l’est, un parc éolien de 4 Vestas (8MW) a été ouvert en 2010 par RWE-Innogy, en partie avec Saint-Christophe-du-Bois. La limite sud du territoire suit le cours de la Sèvre Nantaise et la limite départementale; plusieurs grottes au bas du versant de rive droite, site d’escalade de Manis au SE. La population communale, qui était desendue à 1 250 hab. en 1936, reste assez stable depuis les années 1980; elle a augmenté de 260 hab. depuis 1999. Torfou (2 250 Torfousiens, 3 235 ha) est 16 km SO de Saint-Macaire sur la N149 et la voie ferrée de Cholet à Nantes (gare), juste à la limite de la Loire-Atlantique; le finage est également limitrophe de la Vendée au sud; un collège privé, ébénisterie Baudry (pieds et poignées de meubles, 70 sal.), plantations d’ornement Arbora (70 sal.). Torfou abrite un couvent de la congrégation des Sœurs de Sainte-Marie-de-Torfou, fondée en 1823 par un prêtre vendéen, et qui ont été actives en Afrique (Burkina). Le finage est bordé au sud par la Sèvre nantaise; la Colonne, au carrefour de la nationale et de la D753, érigée en 1926, commémore la bataille de Torfou (septembre 1793), dernière victoire des Vendéens contre Kléber. Le site des Trois Provinces signale sur la Sèvre niortaise la limite des départements, et des anciennes provinces de Bretagne, Anjou et Poitou; le château du Coubourau, au SE, domine la Sèvre, face à Tiffauges. La population était stable depuis 1975, à un niveau un peu inférieur à celui du siècle précédent (2 200 hab. vers 1900); mais elle a augmenté de 300 hab. depuis 1999. Montfaucon-Montigné (2 290 Montois, 1 701 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire, 16 km OSO de Saint-Macaire et 21 km ONO de Cholet, traversée par la Moine. L’ancienne commune résultait déjà de la fusion en 2000 de Montfaucon (540 hab., 29 ha), qui était chef-lieu de canton malgré sa très petite taille, sur la rive droite de la Moine, et de Montigné-sur-Moine (1 200 hab., 1 651 ha), dont le village est à 2 km au SO, sur le plateau au sud de la rivière, et le finage limitrophe de la Loire-Atlantique; collège public, centre de convalescence, fabrique de machines agricoles (Grégoire-Besson, 210 sal.); moulins à vent. Montfaucon-Montigné a gagné 550 hab. depuis 1999 (+31%). Saint-Crespin-sur-Moine (1 600 Crespinois, 2 011 ha dont 360 de vignes), 5 km à l’ouest de Montfaucon, sur le plateau dominant la rive droite de la Moine, est tout proche de l’ancienne mine d’uranium de l’Écarpière, qui est juste au sud de la Moine à Gétigné (Loire-Atlantique); production et abattage de lapins et volailles Multilap (75 sal.), vignes et vergers épars; château de la Septière au NO, parc animalier à la ferme de la Bottière. La commune a gagné 180 hab. depuis 1999. Tillières (1 850 Tilliérois, 2 413 ha), 16 km ONO de Saint-Macaire, propose un moulin restauré (Guillou); transports Pasquier (20 sal.). La N249 autoroutière traverse le finage juste au sud du bourg, qui bénéficie de l’accès n°4; hameaux de la Poterie au NE, des Boisselières au sud, de la Guiltière à la pointe SO. La limite nord du finage suit les sinuosités du cours de la Sanguèze, affluent de la Sèvre Nantaise qui fixe la limite départementale. La commune a 400 ha de vignes, un record pour les Mauges, dans l’aire du muscadet. Elle a gagné 560 hab. après 1999 (+40%). Saint-Germain-sur-Moine (3 020 Germinois, 2 679 ha) est à 12 km à l’ouest de Saint-Macaire, 3 km au nord de Montfaucon. Desservie par la route à 4 voies de Nantes à Cholet (N249) qui y a un échangeur (n°5) au NE, elle a un collège privé et quelques entreprises: transports TBPFM (170 sal.), constructions Alliance (35 sal.), conditionnement Atlantic (30 sal.), chaussures GEP (20 sal.), menuiserie Janneau (70 sal.), emballages de papier Pack Alim (20 sal.); négoce d’articles de jardin et loisirs (AJS, 60 sal.); espaces verts Chupin (40 sal.). La commune se nommait Saint-Germain avant 1910. Elle a perdu en 2005 la fromagerie Celia et ne conserve qu’un service de la fabrique de chaussures La Fourmi, devenue GEP (groupe Ashby), qui employait encore 1 000 personnes en 1999. Le finage est borné au sud par le cours de la Moine, sauf au droit de Montfaucon; menhir de la Haute Borne et château de la Jarrie au SE, château de la Perrinière, à douves, à l’est. De moins de 1 300 hab. dans les années 1920, la population a crû ensuite jusqu’en 1990; après un très léger tassement, elle a gagné encore 500 hab. après 1999. La Renaudière (1 070 Renaudins, 2 146 ha) est à 7 km à l’ouest de Saint-Macaire. limitée au sud par la Moine; dolmen au village, menhirs à l’angle SO; petits étangs, fermes d’élevage; la N249 traverse le finage, mais sans accès; +260 hab. depuis 1999. |