promontoire des plateaux tertiaires du Bassin Parisien, marquant la pointe la plus orientale de la côte d’Île-de-France entre la vallée de la Marne et le bassin de Reims. La dénomination Montana est attestée dès le 12e s. Sa position est liée à une légère ondulation synclinale des terrains, qui a favorisé la conservation des couches dures de calcaires à la faveur d’une inversion de relief. Les pentes, assez raides face à Reims, plus longues et festonnées par les vallons vers la Marne, portent de hauts lieux du vignoble champenois. Le plateau, soutenu par la couche de meulière de Brie, est presque entièrement boisé. Il culmine à 288 m au-dessus de Verzenay. L’ensemble forestier de la Montagne de Reims s’étend sur 12 000 ha. La D26 fait le tour de la Montagne de Reims à mi-pente, reliant les villages viticoles. Un peu plus bas, au nord, un chemin de la Barbarie évoque une route plus ancienne. La Montagne de Reims est traversée par la N51 et, grâce au tunnel de Rilly, par le chemin de fer, qui mettent en relation directe Reims et Épernay. Le Parc régional de la montagne de Reims, créé en 1976, englobe 68 communes, groupant 34 000 habitants, et s’étend sur 54 385 ha, dont environ 7 000 de vignes et 20 000 de forêts, de statut domanial pour un tiers. Le siège est à Pourcy, dans la Maison du Parc. Les curieux «faux» (hêtres) de Verzy sont sans doute l’élément le plus spectaculaire de la Montagne — et l’un des plus fragiles. Le parc, dont les limites suivent les limites communales, déborde largement de la Montagne de Reims, en particulier à l’ouest. On distingue souvent entre la Grande Montagne de Reims au sud de la Vesle, la plus haute et la plus viticole, et une Petite Montagne, au nord de la Vesle, qui correspond au massif de Saint-Thierry. Fismes-Montagne-de-Reims est le nom d’un nouveau canton de la Marne. |