' communauté de communes de Meurthe-et-Moselle, associant 19 communes et 28 800 hab. sur 18 890 ha. Neuves-Maisons (siège), Chaligny et Richardménil ont plus de 2 000 hab. Sexey-aux-Forges (720 Sexeyforgeois, 1 408 ha dont 640 de bois), à 4 km de Neuves-Maisons, est sur la rive gauche de la Moselle au débouché du vallon de Sainte-Anne. Son finage s’étire sur le versant qui domine la Moselle, jusqu’aux anciennes mines de fer de Pont-Saint-Vincent. Près du village, apparaît un manoir de 1502, quelque peu remanié depuis; sur le plateau à l’ouest, un dolmen se voit dans une petite clairière; centre de loisirs de la Vannerie. Au nord, halte nautique sur le canal de l’Est devant Maron. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999. Maron (840 Meulsons, 1 910 ha dont 1 682 de bois), 6 km ONO de Neuves-Maisons, est sir la rive droite de la Moselle. La commune possède une grande partie de la forêt de Haye sur le plateau; site d’escalade dans l’ancienne carrière de la Grande Goutte, halte nautique. La population a assez peu varié en deux siècles, de part et d’autre d’un minimum à 510 hab. en 1975. Chavigny (1 800 Chavinéens, 669 ha dont 345 de bois), à ne pas confondre avec la toute proche Chaligny, se tient dans un vallon profond qui débouche à Neuves-Maisons, à 2 km du centre-ville sur la route de Nancy, et sert d’annexe résidentielle à Neuves-Maisons et Nancy. Elle a des bois sur le plateau de Haye, une petite zone d’activités tout au nord sur la D974 à l’échangeur n°2 de l’A33 (les Clairs Chênes); au SE, une ancienne mine. Sa croissance a été modérée: la commune avait atteint 1 200 hab. dès 1906 et n’a retrouvé ce niveau qu’en 1962, puis a lentement augmenté; elle a gagné 190 hab. après 1999. Messein (1 950 Messinois, 514 ha), sur la rive droite de la Moselle, juste en amont de Neuves-Maisons, est un ancien village d’ouvriers-vignerons au pied d’un oppidum accroché au-dessus de la Côte de Moselle, nommé cité d’Affrique ou Camp Leuque, à 410 m. Il fut protégé par une enceinte de 800 m dont il reste des traces et qui date de 400 ans avant notre ère, puis occupé comme site de défense gallo-romain. L’habitat s’étire le long du canal de l’Est; juste au-delà, le Grand Étang est équipé pour les loisirs et a reçu une petite urbanisation au sud. Tout à l’est, la zone industrielle du Breuil est longée par la D333 et le canal de jonction qui atteint la Meurthe à Laneuveville-devant-Nancy. Au SO, le finage occupe toute la vallée de la Moselle dans le quartier lacustre des Saussaies, où sont deux petites zones d’activités desservies par la D333. Dans la commune se signalent l’étanchéification Soprema (70 sal.), l’assistance à domicile Asten Santé (85 sal.), l’ingénierie Uxelo (30 sal.), les transports GLS (30 sal.). La population a eu 400 hab. en 1990, un millier en 1954, et a gagné encore 430 hab. après 1999 (+28%). Pont-Saint-Vincent (1 910 Vincipontains, 666 ha dont 256 de bois) est juste en face de Neuves-Maisons sur la rive gauche de la Moselle, au confluent du Madon. La ville est au pied d’un haut promontoire de la Côte de Moselle, qui porte encore le fort Pélissier, et qui fut percé par une mine de fer sur le versant dominant la Moselle. La bourgade conserve des restes de fortifications, dont la Porte de France, une église du gothique flamboyant, le château de la Tournelle (18e s.); un lycée professionnel; gardiennage Vital (40 sal.). La population est stable depuis 1960. L’aérodrome dit de Pont-Saint-Vincent, sur le plateau (code LFND), avec centre de vol à voile, trois pistes gazonnées de 1 100, 900 et 550 m, est en deux parties (160 ha au total) et principalement dans les communes de Bainville-sur-Madon au sud, comme d’ailleurs la plus grande partie du fort Pélissier, et de Maizières au sud-ouest. La population communale est passée de 800 hab. avant 1870 à 2 300 en 1901, puis s’est maintenue, a culminé ensuite à 2 540 hab. en 1968 et diminue depuis (-110 hab. après 1999). Bainville-sur-Madon (1 430 Bainvillois, 588 ha), 3 km au sud de Neuves-Maisons, se tient au pied de la Côte de Moselle, exposée au sud et qui porta des vignes; le Madon borne le finage à l’est juste avant son confluent avec la Moselle. Après avoir doublé sa population depuis 1954, la commune a gagné encore 250 hab. après 1999; parc d’agrément et de loisirs; le centre J. Parisot de rééducation (120 lits) et hospitalisation de longue durée (140 lits) occupe plus de 400 salariés. La D331 traverse le finage au sud. Sur le plateau au nord, une partie du terrain d’aviation dit de Pont-Saint-Vincent est dans la commune de Bainville avec la plus longue de ses pistes (1 100 m). Maizières (880 Maiziérois, 1 563 ha dont 852 de bois), 6 km SO de Neuves-Maisons, est à l’ouest de Bainville, elle aussi au pied de la côte, sur la D974 et la D331. Son territoire s’étire jusqu’à 7 km vers le nord-ouest, dans les bois du plateau, incluant deux des pistes de l’aérodrome dit de Pont-Saint-Vincent à 398 m d’altitude; + 70 hab. depuis1999; aviculture Cocorette (25 sal.). Viterne (740 Viternois, 2 317 ha dont 1 167 de bois), 8 km OSO de Neuves-Maisons, est au pied de la Cote de Moselle face au sud; la D974 et la D331 traversent au sud. Le finage s’étend à l’ouest sur le plateau dans le Bois du Juré; +70 hab. après 1999. Marthemont (44 hab., 217 ha) est un tout petit village au pied de la Côte de Moselle, 10 km SO de Neuves-Maisons. Thélod (250 hab., 1 076 ha dont 304 de bois), 12 km SO de Neuves-Maisons, est au pied d’un promontoire de la Côte de Moselle qui monte à 448 m (mont Thélod). Xeuilley (970 Xeuillois, 737 ha), 6 km au sud de Neuves-Maisons, est sur la rive gauche du Madon et la voie ferrée vers Mirecourt; gare, cimenterie Vicat (70 sal.). Frolois (710 hab., 940 hab.), 7 km au sud de Neuves-Maisons, se perche au-dessus du versant droit du Madon, tapissé de vergers. La population a augmenté de 170 hab. (+31%) depuis 1999. Pierreville (310 hab., 287 ha), est à 9 km au sud de Neuves-Maisons sur la rive gauche du Madon, avec une gare. Pulligny (1 180 Pullinéens, 930 ha dont 211 de bois), 11 km SSE de Neuves-Maisons, s’étire sur la rive droite du Madon. Flavigny-sur-Moselle (1 880 Flavinéens, 1 730 ha dont 851 de bois), 9 km SE de Neuves-Maisons, est à 15 km au sud de Nancy, sur la rive gauche de la Moselle. Elle est traversée par la N57-A330 vers Épinal et Nancy, accessible en deux points tout au sud et au nord-ouest au pont sur la Moselle, et longée par une zone d’activités sur le plateau entre les deux. Elle accueille un centre de rééducation, collège et EREA de Meurthe-et-Moselle (établissement régional d’enseignement adapté), avec internat en réduction. De grands bois occupent le nord de la commune, sur l’autre rive de la Moselle. Le canal de l’Est traverse la Moselle par un pont-canal; grand étang du Breuil (23 ha) et espaces de loisirs en fond de vallée de la Moselle. La population a connu un premier maximum à 1 500 hab. en 1856 avant de se dépeupler (920 hab. en 1911) et croît depuis les années 1930. La commune accueille la fabrique de matériel de levage France-Élévateur (260 sal.) et les travaux publics Blanquin (30 sal.) mais a peu d’ateliers. La mention sur-Moselle a été spécifiée deux fois, en 1847 et en 1961. Méréville (1 340 Mérévillois, 843 ha dont 450 de bois) est sur la rive gauche de la Moselle, 5 km ESE de Neuves-Maisons. C’est surtout une cité-dortoir faite de lotissements sur le rebord du plateau, en croissance ralentie: elle avait 220 hab. en 1946, 620 en 1975 et a atteint 1 300 en 1995; nombreux étangs de gravières dans la plaine de la Moselle, que traverse la D331. |