' communauté de communes de Meurthe-et-Moselle associant 55 communes et 14 500 hab. sur 34 830 ha. Le siège est à Tantonville; aucune commune n’atteint 2 000 hab. Tantonville (650 Tantonvillois, 809 ha), 28 km au SSO de Nancy, 3 km à l’ouest d’Haroué, est sur la D913 au confluent de la D9. Elle abrite au château de Tourtel une base de la secte des Rose-Croix, avec une activité d’édition et d’hébergement. Sa population a décliné depuis les 1 340 hab. de 1891. Clérey-sur-Brenon (65 hab., 442 ha) est à 5 km au nord de Tantonville. Son finage est borné à l’ouest par le Brénon, affluent du Madon, et atteint à l’est le haut du versant gauche du Madon. La voie ferrée de Nancy à Mirecourt traverse la commune par le vallon de la Vermillère. Le Brénon s’écrit habituellement avec un accent, mais celui-ci ne figure pas dans le nom de la commune, depuis qu’il lui a été ajouté en 1936. Autrey (190 Altériciens, 616 ha), 9 km NNO de Tantonville, est au confluent du Madon et du Brénon, qui bordent le finage au nord et à l’est; le village est sur le rebord du plateau, avec quelques vergers. Houdelmont (250 hab., 385 ha), est à 11 km NO de Tantonville sur le plateau; elle a gagné 60 hab. depuis 1999, soit presque un tiers. Parey-Saint-Césaire (250 hab., 567 ha), 12 km NO de Tantonville, est un village-rue sur le plateau, entouré de vergers; +50 hab. depuis 1999. Houdreville (420 Houdrevillois, 1 037 ha dont 195 de bois), 8 km NO de Tantonville, étire son village en haut du versant gauche du Brénon; poste d’interconnexion électrique tout au NO; +50 hab. depuis 1999. Omelmont (190 hab., 469 ha), 5 km NO de Tantonville, est juste en face d’Houdreville, au SE, sur le rebord du plateau dominant la rive droite du Brénon. Vézelise (1 440 Vézelisiens, 535 ha), 5 km ONO de Tantonville, est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle, 28 km SSO de la préfecture au bord du Brénon, affluent du Madon; halles en bois de 1599; collège public, festival international du théâtre amateur; supermarché Leclerc (20 sal.), La Poste (20 sal.). La commune a eu 1 900 hab. au début du 19e s., entre 1 200 et 1 300 dans les deux premiers tiers du 20e s; sa population a un peu fluctué ensuite; elle a gagné 80 hab. après 1999. Vézelise est le bureau du vaste nouveau canton Meine au Saintois, qui a 98 communes et 28 250 hab. et correspond à peu près au territoire des communautés du Saintois et de Colombey-Sud Toulois. Hammeville (180 hab., 545 ha), est à 3 km NO de Vézelise. Goviller (430 Govillois, 1 212 ha dont 294 de bois), 6 km à l’ouest de Vézelise, est dominée par la butte-témoin circulaire du mont d’Anon (439 m), qui porte des vergers; mécanique Saintois (25 sal.). Le finage englobe au nord une forêt domaniale. Goviller a 70 hab. de plus qu’en 1999. Vitrey (200 hab., 1 154 ha dont 286 de bois), 3 km à l’ouest de Vézelise, est au bord de l’Uvry, affluent du Brénon. Ognéville (100 hab., 412 ha), 2 km SO de Vézelise, perche son village au-dessus du versant gauche du Brénon. Vroncourt (270 hab., 416 ha), 3 km au sud de Vézelise, a un musée, mais «agricole et rural», ou de la machine agricole; vergers au sud. La population a plus que doublé depuis 1999, où elle était de 130 hab. Quevilloncourt (100 hab., 292 ha), 3 km à l’ouest de Tantonville, est au SE de Vézelise sur la D904; gare sur la voie vers Nancy. Forcelles-Saint-Gorgon (140 Forcellois, 536 ha), 4 km SSE de Vézelise et 4 km SO de Tantonville, a une église du 12e s. et un château du 18e s., et accueille un transporteur (Loisy, 40 sal.) et un négoce agricole (Avenir Agro, 25 sal.); quelques vergers. Étreval (61 hab., 237 ha), 9 km OSO de Tantonville, a son village dans la vallée du Brénon, au confluent du Tabourin; château du 16e s. Lalœuf (290 Laloviciens, 1 088 ha dont 146 de bois), 12 km OSO de Tantonville, associe trois villages, du nord au sud Souveraincourt, Puxe (mairie) et Velle, unis depuis le 13e siècle sous un statut d’alleu comtal, d’où le nom; bois de la Grande Feuillée à l’ouest. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Thorey-Lyautey (150 hab., 619 ha), 12 km SO de Tantonville, est un village-rue sur la rive droite du Brénon à 8 km SO de Vézelise; hameau du Moulin de l’Étanche en aval sur le Brénon. Un musée est consacré au scoutisme et rend ainsi à sa façon hommage au maréchal Lyautey, dont le grand château, du début du 18e siècle et du 20e, qui fait aujourd’hui hôtellerie et centre d’accueil, abrite une riche bibliothèque et des collections d’objets exotiques. Le nom de la commune était Thorey jusqu’en 1936, Lyautey est mort au château en 1934. Chaouilley (120 hab., 512 ha), 8 km SO de Tantonville, est à la source du Tabourin, au pied de la butte de Sion. Saxon-Sion (110 hab., 625 ha dont 130 de bois), 10 km SO de Tantonville, a son village et la mairie à Saxon dans une cuve de la grande butte de Sion-Vaudémont. Le quartier de Sion est perché tout au nord à 499 m et doté d’une basilique mariale de 1741, rehaussée en 1853 et rénovée en 1967, et du couvent de Sion, où a été ouvert un musée archéologique et missionnaire. Sion évoque l’ancienne Segodunum, point fort de la tribu des Seunti, dont le nom reste aussi dans celui du Saintois (ou Xaintois). Vaudémont (64 hab., 576 ha), 11 km SO de Tantonville, perche son village à 494 m à l’extrémité sud-occidentale de la butte, où sont deux sites archéologiques et la tour Brunehaut, reste d’un château du 11e siècle. Le finage comprend à l’est le Signal de Vaudémont, pointe avancée de la butte vers le sud, à 541 m; il porte le monument à Maurice Barrès, assorti de la grotte des Chambrettes et d’un site de vol libre. La commune a eu 490 hab. en 1831 et a fortement décliné ensuite (220 hab. en 1906), ce qui fit le désespoir du Barrès des Déracinés. Dommarie-Eulmont (90 hab., 552 ha dont 123 de bois), 15 km SO de Tantonville est à l’ouest de Vaudémont dans le petit val du Maillot, affluent du Brénon. Dommarie est en haut du versant droit, au-dessus du confluent, tout au nord. Eulmont (mairie) est 2 km au sud sur le versant gauche, à l’extrémité d’une longue butte de 4 km montant à 487 m dans le finage et partagée avec trois autres communes. Leur réunion est des années 1790. They-sous-Vaudemont (17 hab., 170 ha), 14 km SO de Tantonville, est une minuscule commue partagée entre le versant sud de la butte de Vaudémont et le versant est de la butte d’Eulmont-Pulney. Le Beaulong, affluent du Madon, y a sa source. La mention sous-Vaudémont est de 1961. Gugney (79 hab., 293 ha), 11 km SO de Tantonville, est au bord du Beulong au pied du Signal de Vaudémont parmi les vergers de mirabelliers. L’une des trois coopératives de la mirabelle (Les Coteaux lorrains) s’y est établie. Le relief monte à l’ouest sur la longue butte jusqu’à 511 m. Forcelles-sous-Gugney (95 hab., 537 ha), 10 km SO de Tantonville, est sur le Beulong à l’est de Gugney, également sous le Signal de Vaudémont. Le finage est limitrophe des Vosges et contient tout au SO la butte ronde du mont Curel (451 m). Fraisnes-en-Saintois (100 hab., 639 ha), 14 km SO de Tantonville, dessine une avancée dans le département des Vosges; au nord, le finage atteint le point culminant de la butte d’Eulmont-Pugney à 520 m; il monte au NE sur les pentes du mont Curel; nombreux vergers, notamment sur le talus dit des Vignes… Bouzanville (64 Bouzanvillois, 582 ha), 14 km SSO de Tantonville, est limitrophe des Vosges et traversée au NO par la voie ferrée de Mirecourt à Nancy. Diarville (540 Diarvillois, 1 103 ha), à 10 km au sud de Tantonville, est sur la D913 et la voie ferrée de Nancy à Mirecourt, au bord du Beaulong, avec un finage limitrophe des Vosges. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999. Housséville (150 Houssévillois, 533 ha), 9 km SSO de Tantonville, est juste au NO de Diarville et traversée par la voie ferrée; vergers. Praye (260 hab., 872 ha dont 126 de bois), 5 km SSO de Tantonville, est juste à l’est de la butte de Sion, a des vergers sur ses pentes, et une gare sur la ligne de Mirecourt. La D913 fixe la limite orientale de la commune. Saint-Firmin (280 hab., 667 ha dont 121 de bois), 7 km au sud de Tantonville, est sur la D913. Du côté Est Xirocourt (450 Xirocurtiens, 1 132 ha dont 258 de bois) est à 6 km SSE de Tantonville sur la rive gauche du Madon, à la traversée de la D904. Sa population s’est accrue de 50 hab. depuis 1999. Jevoncourt (100 Jevoncurtiens, 329 ha), 9 km SSE de Tantonville, est au bas du versant gauche du Madon et limitrophe des Vosges. Bralleville (180 Brallevillois, 439 ha), 11 km SSE de Tantonville, est limitrophe des Vosges, avec son village au bas du versant droit du Madon. Germonville (120 Germonvillois, 521 ha), 12 km SE de Tantonville, est limitrophe des Vosges; la N57 passe tout à l’est du finage. Gripport (280 Gripportois, 574 ha dont 129 de bois), 14 km SE de Tantonville, limitrophe des Vosges, est à l’entrée de la Moselle en Meurthe-et-Moselle, au carrefour de la D904 et de la D270 au bas du versant gauche de la rivière. Tout à l’ouest passe la N57, qui a un échangeur avec la D904. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999 (+27%). Lebeuville (180 hab., 622 ha dont 192 de bois), 11 km ESE de Tantonville, est sur le plateau entre la N57 qui passe à l’ouest et le versant gauche de la Moselle que son finage effleure au SE. Vaudigny (76 Valdigniens, 394 ha), 8 km SE de Tantonville, est dans un vallon largement ouvert sur la rive droite du Madon et héberge la Maison Départementale de l’Environnement. La commune avait été intégrée dans la commune nouvelle des Mesnils-sur-Madon de 1971 à 1987. Vaudeville (150 hab., 905 ha), 6 km ESE de Tantonville, est juste au SE d’Haroué; le Madon fixe sa limite à l’ouest. Affracourt (110 Affracurtiens, 556 ha), 3 km ESE de Tantonville, est juste au SO d’Haroué au bas du versant gauche du Madon. Haroué (510 Craonnais, 414 ha), 4 km à l’est de Tantonville, est un ancien chef-lieu de canton, 28 km au sud de la préfecture sur la rive droite du Madon. Le grand château de Craon est un bel édifice classique de 1732, à quatre tours d’angle rondes, qui aurait 52 cheminées et, bien entendu, 365 fenêtres, plus un grand parc à la française. La population, qui tire son gentilé du château, a légèrement repris après un minimum à 350 hab. en 1968; elle avait régulièrement dépassé les 600 hab. dans la première moitié du 19e s. Gerbécourt-et-Haplemont (240 hab., 526 ha), 4 km NE de Tantonville, associe depuis les années 1790 deux villages du versant gauche du Madon. La D913 traverse le finage à l’ouest. Voinémont (340 Voinémontois, 411 ha) est à 6 km au nord de Tantonville, sur la rive droite du Madon qui borne le finage au sud et à l’ouest. L’habitat prolonge au sud celui de Ceintrey. Ceintrey (940 hab., 1 100 ha dont 163 de bois), 7 km au nord de Tantonville, est sur la rive droite du Madon à 8 km en aval d’Haroué, à la traversée de la D913. Le finage s’étend des deux côtés de la vallée et la bourgade a un faubourg rive gauche; la voie ferrée Nancy-Mirecourt fait un coude au bas du versant gauche du Madon. Ceintrey a gagné 190 hab. après 1999 (un quart). Benney (660 hab., 1 848 ha dont 661 de bois), 12 km NE de Tantonville, a une grande forêt au nord, où le finage atteint le Canal de l’Est sur le bord gauche de la vallée de la Moselle. La N57 passe entre le village et la forêt. La population a crû de 140 hab. depuis 1999 (+27%). Lemainville (380 hab., 475 ha), 8 km NE de Tantonville, est sur la rive droite du Madon, le village étant à la limite NE de son finage; +50 hab. depuis 1999. Ormes-et-Ville (220 hab., 1 249 ha dont 316 de bois), 7 km ENE de Tantonville, contient à l’est le Bois d’Ormes, que longe la N57 à la limite orientale du finage. À l’ouest, la commune contient le hameau de Ville-sur-Madon, sur le versant droit du Madon, qui est associée à Ormes depuis les années 1790. La population a 40 hab. de plus qu’en 1999. La commune avait été intégrée dans la commune nouvelle des Mesnils-sur-Madon de 1971 à 1987. Crantenoy (160 hab., 528 ha), 9 km à l’est de Tantonville, est sur la D9 rectiligne, qui croise à l’est la N57 par un échangeur et offre deux aires de repos décalées. Crantenoy avait fusionné en 1971 avec Ormes-et-Ville et Vaudigny pour former la commune des Mesnils-sur-Madon, dissoute en 1987. Saint-Remimont (360 Saint-Remimontois, 679 ha dont 123 de bois), 16 km ENE de Tantonville, a son finage borné à l’ouest par la N57 au ras du Bois d’Ormes, et à l’est par un ancien cours de la Moselle, la commune incluant ainsi un fragment du Canal de l’Est et deux étangs de sablières; petit hameau d’Herbemont au NO du village, absorbé avant 1806. Neuviller-sur-Moselle (250 hab., 671 ha), 15 km ENE de Tantonville, a son village au bas du versant gauche de la vallée de la Moselle, au bord du Canal de l’Est et sur la D57; vastes étangs de sablières, beau château des 16e et 18e s., héritage de Stanislas Lesczynski. Laneuveville-devant-Bayon (230 Laneuvevillois, 575 ha), 11 km à l’est de Tantonville, est sur la D9 à la tête d’un vallon qui entaille le versant gauche de la Moselle. Le finage se limite au plateau, sans atteindre la vallée de la Moselle. Roville-devant-Bayon (790 Rovillois, 443 ha), 14 km à l’est de Tantonville, a son village au bas du versant gauche de la Moselle au bord du canal de l’Est, sur la D570. Au nord dans la plaine, l’écluse 39 du Canal de l’Est, dite de Baron, a fixé une petite zone d’activités, un hameau et un lotissement aux Vieux Frères; location de matériel de chantier Baum TP (35 sal.), espaces verts Pauchard (30 sal.). La commune n’avait que 230 hab. avant 1900 et a accompli l’essentiel de sa croissance au tout début du 20e s. mais a ajouté 110 hab. après 1999. Son nom était simplement Roville jusqu’en 1936. Mangonville (230 hab., 385 ha), 16 km ESE de Tantonville, a son village sur la D570 au bas du versant gauche de la Moselle et au bord du Canal de l’Est. À l’est, le finage contient une centaine d’hectares de la réserve naturelle de la Vallée de la Moselle. Bainville-aux-Miroirs (290 Bainvillois, 676 ha dont 233 de bois), 17 km ESE de Tantonville, est au débouché d’un profond vallon entaillant le versant gauche de la Moselle et conserve les ruines d’un château féodal. Le Canal de l’Est et la Moselle sont proches du village. La commune contient dans la vallée 115 ha de la Réserve naturelle de la Vallée de la Moselle. Leménil-Mitry (3 hab., 343 ha dont 273 de bois), 12 km ESE de Tantonville, est à la tête du vallon de Banville, où sont sept étangs en escalier, et dans une petite clairière du Bois du Ménil. La commune avait 100 hab. en 1793 et s’est lentement dépeuplée, passant au-dessous de 10 hab. en 1960, tout en restant indépendante. |