(30 280 Vandopériens, 946 ha) est un ancien chef-lieu de cantons de la Meurthe-et-Moselle dans la Métropole du Grand Nancy, 6 km SSO de la préfecture. Le nom vient de vendo briga, le fort blanc; le œ est une fantaisie de scribe et le gentilé aussi fantaisiste: il n’y a ni œuvre ni opéra… La commune n’avait que 980 hab. en 1851, le double en 1891; elle est passée à 2 900 en 1911, 4 600 en 1936, 11 600 en 1962, et 34 100 à son sommet en 1990; elle a baissé de 2 190 hab. depuis 1999.

La ville, fleurie (trois fleurs), s’étend à la fois au pied de la côte de Moselle, sur le talus et sur le plateau de Brabois. Au nord-est dans la plaine, elle inclut le grand cimetière Sud de Nancy, des casernes et un parc de loisirs; elle déborde de la rocade A330 et inclut ainsi le Parc des Expositions, la patinoire, la cité universitaire de la Malgrange et l’ESSTIN (École supérieure des sciences et techniques de l’ingénieur de Nancy, depuis 1960). Vers le nord-ouest, le rond-point du Vélodrome est un élément fort de l’articulation des relations entre Nancy et le plateau de Brabois.

Celui-ci, partagé avec Villers-lès-Nancy, porte un grand parc (mais surtout à Villers), un vaste jardin botanique, le château de Brabois, le grand hippodrome et surtout un remarquable ensemble hospitalo-universitaire et scientifique, accessible par la ligne n°1 du tramway de Nancy. On y trouve en effet l’université scientifique et médicale Henri Poincaré (19 000 étudiants et 2 300 enseignants et chercheurs), partagée entre le campus de l’Aiguillette près du parc botanique et le plateau de Brabois proprement dit, et le centre hospitalier universitaire, avec les facultés de médecine et de pharmacie; l’IUT de Nancy (6 départements); l’Institut national polytechnique de Lorraine (1971), qui compte trois écoles nationales supérieures d’ingénieurs (ENSAIA, agronomie et agro-alimentaire; ENSEM, électricité et mécanique; ENSG, géologie); l’ESIAL (École supérieure d’informatique et applications de Lorraine); l’INIST du CNRS (Institut national de l’information scientifique) venu de Paris en 1983, 340 sal., plus Inist Diffusion (35 sal.), l’INRS (Institut national de recherches et de sécurité, 450 sal. plus 200 à Paris); enseignement supérieur privé Medical Sup ATBL (100 sal.). L’ensemble de Brabois s’étend sur 500 ha et donne au sud sur la rocade autoroutière de Nancy.

La commune a aussi trois collèges et un lycée général publics, des maisons de retraite dont Korian (65 sal.), plusieurs cliniques dont Saint-André (190 sal.). La ville est pauvre en activités productives mais héberge de nombreux bureaux, services et commerces où se signalent France Télévisions (France-3, 140 sal.) et Télédiffusion de France (65 sal.), Orange (340 sal.), La Poste (60 sal.), l’intermédiaire financier Premidirect (85 sal.), les analyses Qualtech (75 sal.); ascenseurs Otis (50 sal.); nettoyages GSF Ariane (280 sal.) et Solanet (115 sal.); interim Sup (95 sal.), Axia (90 sal.), ROSE RH (70 sal).

Dans la distribution, Vandœuvre accueille un centre Leclerc (235 sal.) et des magasins dont Castorama (100 sal.), les distributeurs de pharmacie Phoenix (55 sal.) et Wellcop (55 sal.), le centre régional Nestlé (60 sal.). Au pied du plateau de Brabois, le quartier prioritaire des Nations figurait déjà parmi les «zones urbaines sensibles», doté d’un statut de zone franche.

Le nouveau canton de Vandœuvre-lès-Nancy ne contient que la commune.