nom donné au grand talus de forme arquée et soutenu par la puissante assise des calcaires rauraciens, qui domine à l’est la plaine de Woëvre et le Xaintois; mais il s’applique aussi au versant gauche de la vallée nord-sud de la Meuse en Lorraine, dans la mesure même où le cours de la Meuse a «dédoublé» cette côte entre Neufchâteau et Stenay. Entre les deux, l’étroite bande de relief est nommée Hauts de Meuse. Obstacle aux invasions venues de l’est, les Côtes de Meuse furent souvent le lieu de combats; les plus destructeurs furent ceux de la Grande Guerre sur les fronts de Saint-Mihiel et de Verdun, dont plusieurs villages ont disparu. Le bas du talus a porté des vignes et des vergers; on fait encore du vin du côté de Toul, et les pruniers à mirabelles restent renommés. L’expression Côtes de Meuse est souvent utilisée, pour les vins de pays, l’observatoire de Viéville-sous-les-Côtes, et pour le tourisme; il existe un Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) Woëvre-Côtes de Meuse à Bonzée (Meuse), une coopérative fruitière à Billy, des restaurants et des gîtes à ce nom. Plusieurs villages se disent «sous les côtes», surtout depuis 1922. |