' communauté de communes de la Moselle au nord, associant 41 communes et 25 100 hab. sur 33 920 ha. Bouzonville (siège) est seule à dépasser 2 000 hab. Partie sud Alzing (400 Alzingeois, 454 ha dont 148 de bois) est à 2 km SE de Bouzonville au bord de l’Ohligbach, qui rejoint la Nied à Bouzonville. Brettnach (440 hab., 590 ha dont 185 de bois), 5 km au SSE de Bouzonville à la source de l’Ohligbach, avait fusionné avec Bouzonville en 1974, mais elle a d’autant plus vite repris son autonomie (en 1981) qu’elle en est séparée par le finage d’Alzing. Vaudreching (530 Vaudrechingeois, 469 ha dont 176 de bois) est juste au sud-ouest de Bouzonville avec un habitat contigu et lui sert de banlieue. Rémelfang (160 Rémelfangeois, 330 ha) est à 3 km SO de Bouzonville sur la D3, au pied d’une butte qui domine la plaie de la Nied. Freistroff (1 060 Freistroffois, 1 467 ha dont 391 de bois), 4 km au sud-ouest de Bouzonville, est sur la rive gauche de la Nied et sur la voie ferrée qui la suit (gare). La D918 passe plus au nord. Diding et Guiching sont des hameaux au nord, intégrés dès avant 1793; château classé Saint-Sixte, à douves, des 16e et 18e s., au SE au bord de la Nied; grand bois communal à l’ouest; quelques buttes à l’est. La population a gagné 190 hab. depuis 1999. Holling (450 Hollingeois, 486 ha), 5 km SO de Bouzonville, est sur la D19, près de la Nied qui limite le finage à l’ouest; quelques collines à l’est. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+45%). Anzeling (530 Anzelingeois, 592 ha) est à 8 km SO de Bouzonville au débouché de la vallée du même nom dans la plaine de la Nied, et traversée par la voie ferrée (gare) et la D3. Elle avait absorbé en 1811 Edling, qui subsiste comme hameau au nord dans la vallée de l’Anzeling; à l’est, le finage atteint le confluent avec la Nied. La commune a gagné 140 hab. après 1999 (+36%). Hestroff (460 Hestroffois, 743 ha dont 244 de bois), 11 km OSO de Bouzonville, est au bas du talus découpé du plateau de grès. Son finage contient au sud, sur la butte du Dordatz, les anciens ouvrages défensifs d’Anzeling, au nord-est ceux de Bousse, que contourne la voie ferrée; +40 hab. après 1999. Ébersviller (960 Ébersvillerois, 1 407 ha dont 431 de bois), 14 km OSO de Bouzonville, aligne ses habitats au pied de la côte de la Canner, couronnée par les bois de la forêt d’Hunolstein. Au nord, elle inclut le village de Férange, absorbé en 1811; bref tunnel double (550 m) sous le Buschenklopp au SO, petite gare proche. La population s’est accrue de 290 hab. depuis 1999 (+43%). Chémery-les-Deux (590 Chémerois, 1 003 ha), à 8 km à l’ouest de Bouzonville, compte en fait quatre habitats. Sur les collines de rive gauche de l’Anzeling, Grand Chémery est un village-rue O-E au nord, Petit Chémery est devenu le village principal sur la grand-route (D918 ex-N18). Des files de maisons rive droite accompagnent la D918 et l’Anzeling de Neugraben à Klop; la route rejoint au sud le hameau de Hobling, absorbé en 1811 et assorti d’ouvrages militaires (blockhaus). La population était montée à 790 hab. en 1896 avant de descendre à 420 en 1900, et a connu son minimum à 310 hab. en 1968; elle a gagné 200 hab. depuis 1999 (+61%). Dalstein (370 hab., 397 ha dont 191 de bois), 11 km à l’ouest de Bouzonville, a son village sur la D918, contourné à l’est par le ruisseau de Dalstein, affluent de l’Anzeling; ouvrages militaires, dont le Michelsberg au sud. Au NE, le village de Menskirch avait été absorbé entre 1811 et 1921. La commune n’avait que 230 hab. en 1999, a donc crû de 61% depuis. Menskirch (140 Menskirchois, 448 ha dont 165 de bois), 11 km ONO de Bouzonville, est sur la rive droite de l’Anzeling qui descend du nord vers la Nied. Saint-François-Lacroix (310 hab., 733 ha), 11 km NO de Bouzonville, associe deux villages-rues distincts, chacun sur une colline allongée, Saint-François au SO et Lacroix (mairie) au NE, réunis en 1809; le nom de Lacroix n’est cependant apparu dans celui de la commune qu’en 1932. Bibiche (460 Bibichois, 1 252 ha dont 355 de bois), 7 km NO de Bouzonville, est dans un vallon affluent de la Nied qui coule vers le SE. Le finage comprend au SO le hameau-rue de Neudorf, au nord celui de Rodlach, anciennes communes réunies en 1810. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (328%). Filstroff (790 Filstroffois, 1 676 ha dont 425 de bois), 5 km au nord de Bouzonville, a son village sur la rive gauche de la Nied, à l’orée de grands bois (forêt domaniale de Bouzonville). Le village s’est agrandi au sud du lotissement des Chanterelles. La commune inclut à 2,5 km au SO le hameau rue de Beckerholz, augmenté au nord d’un lotissement et donnant au sud sur le vallon de Bibiche. Heining-lès-Bouzonville (490 hab., 603 ha), 6 km ENE de Bouzonville, est une commune frontalière formée d’un village-rue agrandi au sud-ouest par le lotissement du Bois Fleuri, et deux hameaux frontaliers: à l’est Leiding, au contact du village allemand Leidingen; au SE sur la D918 Schreckling, au bord du Dumbach qui y rejoint à la frontière l’Ihnerbach, et d’un petit étang. Guerstling (410 hab., 442 ha), en aval sur la Nied à 7 km NE de Bouzonville, est une commune frontalière, avec route et voie ferrée suivant la Nied en direction de Dillingen; le hameau de Niedwelling est juste au bord de la Nied près du village; +60 hab. depuis 1999. Colmen (200 hab., 482 ha), 9 km au nord de Bouzonville, est sur la D19 au bord du Remelbach; son finage n’atteint pas la frontière. Neunkirchen-lès-Bouzonville (350 Neunkirchois, 380 ha), 10 km NNE de Bouzonville, est village frontalier sur la D956, mais celle-ci ne traverse la frontière que plus au SE près du hameau de Remelsdorff, qui occupe un méandre du Remelsbach. Schwerdorff (490 Schwerdorffois, 942 ha), 12 km NNE de Bouzonville est une autre commune frontalière. Son nom, qui fut jadis orthographié par erreur Schwerdoff, a été rectifié en 1992; la commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Sa pointe méridionale à la frontière, touche à la rive gauche de la Nied au confluent du vallon nord-sud de Diersdorff, qui traverse le finage au sud et longe la frontière au nord; à l’est de ce vallon, le hameau d’Otzviller fait une avancée en Allemagne. Au nord, hameau de Cottendorff. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999 (+20%). Nord (arrondissement de Thionville) Flastroff (330 Flastroffois, 838 ha dont 128 de bois), 11 km au nord de Bouzonville, a son village sur la D956; le hameau de Zeurange est 2 km au nord et la mairie entre les deux. La commune avait été réunie en 1812 à Waldweistroff au sud-ouest mais a retrouvé son indépendance en 1847, incluant Zeurange. Le finage atteint au nord la frontière de l’Allemagne (sans traversée). Waldweistroff (500 hab., 773 ha dont 296 de bois), 13 km NNO de Bouzonville, est dans un vallon affluent du Remel, avec un grand bois au sud. Elle avait absorbé Flastroff de 1812 à 1847. Elle a 80 hab. de plus qu’en 1999. Laumesfeld (290 hab., 813 ha), 13 km NO de Bouzonville, est à la tête du vallon de Weistroff et possède deux écarts; le hameau de Calembourg à l’ouest, intégré en 1813, celui de Hargarten à l’est au bord du ruisseau de Weitroff, intégré un peu plus tôt. Elle a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+61%). Grindorff-Bizing (330 hab., 686 ha), 14 km NNO de Bouzonville, associe le hameau de Grindorff au nord et le village de Bizing au SO. Celui-ci, plus étoffé et doté de la mairie, est dans la vallée du Remelbach et sur la D956, mais son nom n’a été ajouté à celui de la commune qu’en 2002. Grindorff avait absorbé Halstroff, à l’ouest, de 1811 à 1921. La cicatrice d’une ancienne voie ferrée traverse toute la commune du SO au NE. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999. Halstroff (320 hab., 1 078 ha dont 743 de bois), 16 km NNO de Bouzonville, est dans la vallée du Remelbach au NO de Bizing, en clairière. Kirschnaumen (490 hab., 1 993 ha dont 752 de bois), 21 km NO de Bouzonville sur la D956, à la source du Hangoldbach, contient une bonne part de la forêt domaniale de Sierck, ancienne forêt royale de Kallenhoven, qui appartint aux ducs de Lorraine avant de passer au royaume en 1661, et qui contenait alors 8 894 arpents. La commune contient au NE le hameau d’Obernaumen, au NO celui d’Evendorff; elle a 50 hab. de plus qu’en 1999. Rémeling (320 hab., 647 ha dont 124 de bois), 18 km NNO de Bouzonville, 13 km à l’ESE de Sierck, sur la D855, a gagné 50 hab. depuis 1999; négoce d’aliments du bétail (Difac, 45 sal.). Waldwisse (830 hab., 1 174 ha dont 229 de bois), 17 km au nord de Bouzonville, est une commune frontalière un peu plus peuplée que les villages voisins, sur un sous-affluent de la Nied qui porte son nom. Elle a deux passages transfrontaliers dont un sur la D855. Les hameaux de Betting à l’ouest et de Gongelfang au nord sont issus de communes absorbées en 1812. Waldwisse a eu 1 220 hab. en 1836; sa population, stable depuis les années 1950, a augmenté de 160 hab. (+24%) après 1999. Launstroff (270 hab., 781 ha), 21 km NNO de Bouzonville, est une commune frontalière, avec une traversée au nord, par le hameau de Scheuerwald, commune absorbée en 1812, émancipée dès 1815 et réintégrée en 1830. Un autre hameau, Flatten, est au sud. La commune avait également absorbé Ritzing, à l’ouest, de 1812 à 1880. Elle a crû de 40 hab. depuis 1999. Un sculpteur allemand a convaincu plusieurs collègues de jalonner de 28 grandes œuvres sculptées un parcours de 7 km le long de la frontière, qui associe le proche village allemand de Wellingen, et a dénommé l’ensemble «site des menhirs de l’Europe»; il fait fonction de musée de plein air depuis 1986. Manderen-Ritzing (610 hab., 1 507 ha dont 363 de bois) est une commune nouvelle de 2019, frontalière (sans traversée). Le village de Manderen (430 hab., 892 ha dont 167 de bois), 8 km ENE de Sierck, est au creux de la profonde tête d’un vallon qui débouche à l’ouest sur la Moselle, et qui est dominée par les ruines du château de Mensberg, construit en 1434, dit aussi château de Malbrouck depuis que le duc de Marlborough, qui y avait établi son quartier général en 1705, s’en retira subrepticement, à la surprise du maréchal de Villers. Cette tête de vallon contient aussi au NE le hameau de Tunting. Ritzing est un village à 2 km au SE, ancienne commune intégrée à Launstroff de 1812 à 1880 où elle a repris son indépendance, puis fusionné avec Manderen en 2019, avec 180 hab. et 615 ha dont 196 de bois. Merschweiller (270 hab., 576 ha), 8 km NE de Sierck, est une commune frontalière (sans traversée), donnant sur le ravin de Manderen, au NO de celle-ci. Kirsch-lès-Sierck (320 hab., 885 ha), 6 km ENE de Sierck, a son village sur le plateau juste au sud du ravin de Manderen. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+45%). Apach (1 080 Apachois, 335 ha), à 4 km NNE en aval de Sierck sur la même rive, est la dernière commune française au bord de la Moselle, voisine de Perl (Allemagne), au débouché du profond ravin de Manderen. La bourgade est sur la D654 et la voie ferrée, dotée d’une gare de triage. L’habitat se complète de plusieurs hameaux en fond de vallon et sur les versants, surtout le versant en adret, jusqu’au hameau de Belmach à l’est. La population s’est accrue de 250 hab. depuis 1999 (+30%). Rustroff (620 hab., 323 ha) a son village à mi-versant droit de la Moselle, 1 km NE de Sierck. Le finage atteint la route au bas du versant, mais non la rive de la Moselle, que suit la voie ferrée; quelques vergers. Elle avait été réunie à Sierck entre 1811 et 1880; elle a gagné 100 hab. après 1999. Sierck-les-Bains (1 790 Sierckois, 480 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km au NE de Thionville, 25 km NO de Bouzonville sur la rive droite de la Moselle. La bourgade n’a pas de bains, bien que le nom de Sierck ait été augmenté en 1936, mais s’efforce au tourisme et des croisières sont proposées sur la Moselle; camping de 50 places. La commune possède tout le bas du versant gauche de la Moselle jusqu’à la frontière, cultivé en vignes. Le château fort des ducs de Lorraine, ruiné sous Louis XIV, a laissé de gros murs d’enceinte à plusieurs tours; collection d’armes; un collège et un hôpital publics; négoce de boissons de la Confrérie des Gourmets (20 sal.). La population communale a été plutôt fluctuante: 2 400 hab. en 1866, moitié moins de 1880 à 1905, 1 780 en 1962 et un creux autour de 1975, puis une remontée, et une perte de 100 hab. depuis 1999. Montenach (470 hab., 919 ha), 4 km au SE de Sierck, se tapit à une convergence de profonds vallons débouchant sur la Moselle au ras de Sierck; auberge de la Klauss (35 sal.) avec un domaine de 50 sal. Tout le site de Montenach est protégé depuis 1994 comme réserve naturelle de flore dite des Sept Collines, sur plusieurs parcelles séparées totalisant 107 ha (pelouse calcaire de pente et tourbière alcaline); ce site est inclus dans le site Natura 2000 des Pelouses et rochers du pays de Sierck (683 ha), avec une Maison de la Réserve au nord du village. Le finage comprend au sud sur le plateau le hameau de Kaltweiler. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999. La commune avait été réunie à Sierck de 1811 à 1821. Contz-les-Bains (520 hab., 319 ha), 2 km NO de Sierck, est une commune frontalière du Luxembourg sur la rive gauche de la Moselle, en relief accidenté, avec un passage transfrontalier vers sa voisine Schengen (lieu des accords de Schengen de 1985) et un pont vers Sierck. Le Stromberg s’y élève à 314 m au-dessus de la Moselle qui est à 148 m; mais tout le bas (viticole) sur versant sur la Moselle est dans la commune de Sierck. Elle a d’autres vignes sur des versants et un musée de la vigne; elle a gagné 60 hab. depuis 1999. Haute-Kontz (590 hab., 641 ha), 6 km ONO de Sierck, a son village en site accidenté au débouché du ravin d’Altbach sur le versant gauche de la Moselle. Le finage atteint la frontière du Luxembourg au NE et a quelques vignes. La population a augmenté de 150 hab. (+34%) depuis 1999. Rettel (830 hab., 689 ha), est à 2 km à l’ouest de Sierck en amont sur la rive droite. Elle a un institut médico-éducatif de 80 sal., et abrite une petite fabrique de tubes d’acier Arcelormittal (30 sal.) vendue en 2004 à l’espagnol Bagoeta; musée lorrain des cheminots, supermarché Carrefour (40 sal.). Le finage a des étangs de sablières (avec camping) au nord du village, et l’habitat comprend une zone d’activités au nord près du pont de Contz, et des lotissements sur le plateau; +70 hab. depuis 1999. Hunting (730 hab., 378 ha), 4 km SO de Sierck, a son village sur le versant droit accidenté de la Moselle, avec un lotissement de la Cerisaie au nord, touchant à la D654 au bas du versant de la Moselle. Le finage n’a pas d’accès à la rive, qui relève de Mahling (Arc Mosellan). La commune a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+28%). Kerling-lès-Sierck (610 hab., 1 782 ha dont 748 de bois), 7 km au sud de Sierck, 21 km NO de Bouzonville, a son village sur la D855, et un finage étendu vers le SE, qui comprend, 3 km à l’est, le hameau-rue de Haute Sierck, et au NE plus près celui de Freching (réuni dès les années 1790); bois au sud. |