' communauté de communes de la Nièvre, associant 34 communes et 12 600 hab. sur 95 930 ha. Le siège est à Château-Chinon (Ville), seule à dépasser 2 000 hab. Corancy (310 Corancycois, 3 015 ha dont 1 554 de bois), 5 km NNE de Château-Chinon, a son village dans un élargissement de la vallée de l’Yonne, qui traverse le finage en sinuant. Un autre bassin, à l’aval, contient les hameaux d’Ardilly et les Vouas, avec la partie amont du lac de Pannessière et un camping. À l’est et au SE le finage accidenté monte à 731 m au Gros Mont et contient les hameaux de Vouchot, la Manille, Chagnon, Lorien. Tout au nord, le finage est borné par la vallée encaissée de l’Oussière et contient le hameau de Maison Comte. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999. Lavault-de-Frétoy (66 Lavaultois, 1 527 ha dont 1 104 de bois), 12 km NE de Château-Chinon, limitrophe de la Saône-et-Loire, disperse quelques maisons dans un bassin vers 500 m. Au NO se perche sur le relief le hameau de Frétoy, suivi au NO par le grand promontoire entre deux vallons encaissés portant l’oppidum et l’éperon barré de Verdun. Le relief monte au SE à 767 m aux Grandes Cornes; en contrebas se remarque la Pierre du Pas de l’Âne. La commune s’est nommée Frétoy jusqu’en 1884. Arleuf (760 Arleuquins, 5 977 ha dont 3 915 de bois), 10 km à l’est de Château-Chinon sur la route d’Autun (D978) à 630 m d’altitude, a un site gallo-romain avec théâtre antique aux Bardiaux; spécialité de jambon du Morvan et une fabrique de lingerie (Aaron, 90 sal.), camping. La commune est bornée à l’ouest par la profonde vallée de l’Yonne, flanquée par le hameau du Châtelet (étang et base de loisirs). À l’ouest du village, hameau de Montignon. Au nord, petits hameaux des Brenets et Brenots au nord sur les pentes du Télégraphe (800 m, dit aussi Tureau des Grands Bois). Au NE, plusieurs étangs sont aux abords du hameau des Pasquelins, desservi par la D978. Au sud-est le relief s’élève dans la forêt du Grand Montarnu et atteint 857 m sur les pentes du Haut Folin qui culmine non loin à 901 m mais à Saint-Prix (Saône-et-Loire); sur la route D500, un parking donne accès à un site de sports de neige. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999. Glux-en-Glenne (90 Gluxois, 2 206 ha dont 1 286 de bois, à 700 m), 19 km SE de Château-Chinon, est limitrophe de la Saône-et-Loire au nord et à l’est, et n’est rattachée au territoire intercommunal que par un étroit appendice d’à peine 250 m sur le versant gauche de l’Yonne. Le finage est sur la ligne de partage des eaux entre Manche et Atlantique et comprend la source de l’Yonne à 734 m sous le Mont Préneley (855 m); camping au hameau d’Anvers au sud, sur l’autre versant. Le petit village de Glux, un peu à l’est, est aux sources de l’Argentolle, qui descend vers le Méchet, affluent de l’Arroux; il est relayé à l’est par le hameau de Villechaise et tous deux sont sur le GR du Tour du Morvan. Tout au sud, passé le hameau de l’Échenault, le relief remonte sur les pentes occidentales du Mont Beuvray, atteignant 812 m à la Terrasse; site archéologique, fontaine Saint-Pierre et Roche Salvée, centre archéologique européen et musée de la civilisation celtique, une œuvre néomoderne d’acier et de granite par Pierre-Louis Faloci inaugurée en 1995. La commune avait 830 hab. en 1876, et encore 530 en 1936. La mention en-Glenne a été ajoutée en 1981; elle évoque une ancienne seigneurie; Glenne est un hameau de La Grande-Verrière en Saône-et-Loire. Fâchin (110 Fâchinois, 1 388 ha dont 679 de bois), 11 km SE de Château-Chinon, a son finage bordé par la vallée encaissée de l’Yonne à l’est et modelé au centre par un large vallon affluent. Le petit village est relayé en face, au nord, par le hameau de la Comme. Onlay (150 Onlayens, 1 954 ha dont 574 de bois), 17 km SSO de Château-Chinon, a son finage traversé par la vallée de la Dragne. Saint-Léger-de-Fougeret (380 Léogartiens, 3 219 ha dont 1 439 de bois), 7 km SO de Château-Chinon, conserve le grand château de Saint-Léger (16e, 17e et 18e s.), avec parc, isolé à l’ouest. Le village est très petit, environné de quelques menus hameaux; camping au bord d’un étang, grande forêt de la Gravelle à l’est, avec d’autres étangs et la source du Garot, qui rejoint le Guignon à Moulins-Engilbert. Saint-Hilaire-en-Morvan (230 Saint-Hilairiens, 2 130 h dont 410 de bois), 4 km NO de Château-Chinon, est traversée par la D978 au sud du village, la D944 à l’extrême nord; plusieurs châteaux et petits étangs. Saint-Péreuse (230 Pétrusiens, 1 645 ha dont 513 de bois), 12 km à l’ouest de Château-Chinon, a un finage accidenté où son village se juche sur une échine. La D978 traverse un peu au sud, contournant un centre de loisirs avec camping et étang sous le Toureau de Remondot, butte conique qui atteint 435 m. Le château de Besne, du 15e s., refait au 19e, est sur une butte à l’est du village. Au sud-est se remarque le château de Saulières, du 18e s., avec jardins, labyrinthe et étang, et la forêt de Saulières à l’est. La commune a eu un millier d’habitants au milieu du 19e s. L’entreprise Bongard-Bazot (passée de 120 à 30 sal.) y est installée. La population a diminué de 60 hab. depuis 1999. Dommartin (170 hab., 1 346 ha dont 229 de bois), 8 km à l’ouest de Château-Chinon, étire son village sur une échine que frôle la D978; quelques hameaux et étangs se dispersent, comme Couloir au nord; le relief atteint 442 m au nord. Châtin (90 Castiniens, 1 299 ha dont 651 de bois), 8 km NO de Château-Chinon, a son petit village sur le relief, qui est très boisé au nord, exception faite de deux clairières tenues par les hameaux de Saint-Gy, que traverse la D944, et de Remoillon plus à l’est. Le relief atteint 541 m à la butte de la Folotte au nord. Blismes (190 Blismois, 2 689 ha dont 1 008 de bois), 14 km NO de Château-Chinon, a aussi quelques hameaux et étangs; château classé de Quincize (17e) à l’ouest, avec parc; hameaux de Bussy au SE, de Vaumery au NE. Montigny-en-Morvan (290 Montignons, 2 009 ha dont 444 de bois), 15 km NO de Château-Chinon, est bordée à l’est par l’Yonne et le réservoir de Pannecière-Chaumard, et traversée par la D944. Le village est perché à 425 m; hameaux de Charnoy à l’ouest, Chassy tout au NO. Au NE, le barrage de Pannecière, avec centrale électrique, est accompagné par un village de vacances. En aval, le finage déborde un peu sur la rive droite de l’Yonne et inclut la moitié du bassin de compensation de 26 ha. En amont, environ 80 ha du lac de Chaumard sont dans la commune avec le hameau de Bonin et un camping sur un cap; hameaux de Vaux à l’est, d’Arringes au SE. La population a baissé de 70 hab. depuis 1999. Chaumard (210 Chaumardois, 1 615 ha dont 616 de bois), 14 km NNO de Château-Chinon, a son petit village à 350 m sur le versant droit de l’Yonne au confluent de l’Oussière, juste au-dessus du rivage du grand lac de barrage, avec un camping. Le lac de Pannecière-Chaumard occupe 520 ha sur 7,5 km de long et stocke 80 Mm3 d’eau; il a été aménagé en 1949 derrière un barrage de 50 m de haut et 340 de long, avec centrale hydroélectrique; il s’étend principalement dans la commune de Chaumard. Celle-ci possède d’ailleurs au sud du lac une annexe autour du hameau de Vissingy, qui n’et accessible de Chaumard qu’en passant par le pont de Corancy sur l’Yonne, à l’est. Le territoire principal de la commune, au nord du lac, comporte plusieurs hameaux. Sur le rivage s’est un peu développé le site de Blaisy, avec plage et presqu’île, nautisme. Sur le relief à 520 m au nord du village, hameau des Quatre Vents. La vallée de l’Oussière ouvre largement le relief à l’est, envahie par le lac sur 2 km; entre cette baie et celle de l’Yonne, sont les hameaux de Huard et Ardoux. Tout à l’est, au bord de l’Oussière et plus haut à 480 m; stèle et monument au Maquis de Chaumard. Le relief est dominé par la butte massive du Montamy (597 m). au nord Ouroux-en-Morvan (630 Ourouxois ou Oratoriens, 6 056 ha dont 2 542 de bois), 22 km au nord de Château-Chinon, a son village sur une croupe à 570 m d’altitude. C’ est un ancien site gallo-romain; il fut un haut lieu de la Résistance, et s’affiche comme «station verte de vacances», avec un écomusée de la tonnellerie et du vin; étang à l’est, camping à l’ouest. Le finage est très étendu. Sa partie orientale est traversée par la vallée du Chalaux, et comprend plusieurs hameaux, dont Savault et Chassaygne au NE, les deux Poirot au SE; stèle du Maquis Bernard au nord, au bord de la D977bis; hameaux de Mont à l’ouest, de Montpensy au sud, des Poutières proche du village au SO. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999. La mention en-Morvan est apparue en 1956. Planchez (310 Planchezois, 4 365 ha dont 2 813 de bois), 16 km NE de Château-Chinon, a son village perché à 620 m, nanti d’un petit étang et d’un camping et complété juste au sud par les hameaux de Planchot. Le finage est bordé à l’ouest par la vallée encaissée de l’Oussière et limité à l’est par le cours de la Cure. Il atteint au SE la limite de la Saône-et-Loire aux hameaux de la Chaise et de l’Huis Prunelle. Au NE, le hameau de Grosse est proche du lac des Settons; au NO, les hameaux de Boutenot et la Fiolle sont dans deux petites clairières proches. Le relief dépasse 700 m à l’est. Gien-sur-Cure (100 hab., 1 104 ha dont 477 de bois), 24 km NE de Château-Chinon, n’a guère que deux hameaux espacés, plus un camping de ferme au NO. Son finage, borné à l’ouest par la Cure, a plusieurs étangs. Sa limite méridionale et orientale est à la fois celle de la Saône-et-Loire et celle de la Côte-d’Or par l’intermédiaire de l’enclave de Ménessaire. Le point culminant de la Côte-d’Or, qui est à Ménessaire, est sur une butte parfois nommée Mont de Gien, mais hors de la commune Moux-en-Morvan (540 hab., 4 251 ha dont 2 405 de bois), 28 km NE de Château-Chinon, est limitrophe de la Côte-d’Or à l’est, ainsi qu’au sud par l’enclave de Ménessaire, et de la Saône-et-Loire dans l’intervalle. Son village est côté oriental, à 490 m, dominé au SO par le Mont de Moux (691 m). Il est dans le bassin du Ternin et accompagné de plusieurs hameaux, dont Chassagne au nord, Guise au SE, Chaumien au SO sur le versant oriental du Montremain (710 m). Vers le SE, une extension du finage dépasse la vallée encaissée et pittoresque du Ternin, où se cache le hameau de Goix. Toutefois, la plus grande partie du territoire, à l’ouest, est dans le bassin de la Cure, et bien plus riche d’étangs que de hameaux. Elle a été en partie transformée par la création du lac des Settons, dont la moitié méridionale est dans les limites de Moux. S’y trouvent deux îles, un cap et une baie encadrée par deux campings, quelques villas. De la sorte Moux est devenue «station verte de vacances». Une stèle au nord dans les bois rappelle l’activité de l’ancien maquis des Fiottes; une entreprise s’est spécialisée dans la location de petits trains touristiques et publicitaires. La population a baissé de 150 hab. depuis 1999. La mention en-Morvan est apparue en 1988. Alligny-en-Morvan (620 Allignycois, 4 685 ha dont 2 140 de bois), 32 km NE de Château-Chinon, est limitrophe de la Côte-d’Or au nord comme à l’est. Le village est dans un petit bassin traversé par le Ternin, sur les bordures duquel sont le site historique du camp de la Crémaine et les restes d’un château de la Tour de l’Ocle. Le finage étendu comprend plusieurs hameaux, dont Fétigny au nord, les Valottes à l’ouest, Pierre-Écrite à l’est au bord de la D950 vers 590 m sur un large plateau (stèle funéraire gallo-romaine), la Ferrière au SE. Le village a un musée des nourrices et des enfants de l’Assistance publique, rappelant un pan majeur du passé morvandiau. Au NO, parc et jardin du domaine de la Chaux. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999. Montsauche-les-Settons (530 Montsauchois, 4 430 ha dont 2 091 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 26 km au NNE de Château-Chinon, à 575 m sur la D977bis. Le village disperse ses maisons sur une pente exposée au sud; détruit en juin 1944 par les troupes allemandes, il a été reconstruit en deux ans. «Station verte de vacances», il a un collège public et tous les commerces de base, un musée vivant du sabot. Le finage monte à 662 m au-dessus du hameau de Montelesme au sud-ouest. Le barrage des Settons, achevé en 1858, est au milieu du finage sur la Cure, à 4 km au SE du village. De 19 m de haut et 267 m de long, il retient 23 Mm3; son lac, à 583 m d’altitude, s’étend sur 367 ha, dont une moitié au sud dans la commune de Moux. Plusieurs sites touristiques se sont développés sur ses rives: le hameau des Settons au barrage, rive nord; la presqu’île de la Sapinière plus à l’est, peuplée de pavillons; le hameau de la Faye au NE, avec un camping; la presqu’île des Branlasses à l’est, avec deux campings, des bases de nautisme et des plages; sur la côte occidentale, le cap des Cheintres avec un village de vacances et un autre camping. Le finage s’étend largement vers le nord, jusqu’à inclure le hameau de Montgirault à 6 km NNE du village Le nom des Settons n’a été rajouté à celui de Montsauche qu’en 1986. La population de la commune n’a pas cessé de diminuer depuis le milieu du 19e siècle; elle était alors supérieure à 1 700 hab., et dépassait encore le millier en 1936; elle a baissé de 100 hab. après 1999. Gouloux (190 Goulouxois, 2 194 ha dont 1 280 de bois), 33 km NNE de Château-Chinon, a pour axe deux vallons qui rejoignent la Cure juste à la limite NO du finage. La D977b traverse la Cure au Pont Dupin, dans un site avec cascade et sports nautiques; scierie (Marchand, 20 sal.). Saint-Brisson (270 hab., 2 982 ha dont 1 788 de bois), 37 km NNE de Château-Chinon,12 km au NE de Montsauche, à 620 m, est dans un large bassin drainé vers la Cure par le Vignan, Le village s’accompagne de l’étang Taureau (11 ha, camping) et, de l’autre côté, du hameau des Petites Fourches, où s’abritent dans un château le siège et la Maison du Parc du Morvan, avec «herbularium», écomusée et musée de la Résistance, ce qui lui vaut 30 000 visiteurs par an. La limite orientale du finage est aussi celle de la Côte-d’Or. Saint-Agnan (140 hab., 2 387 ha dont 1 290 de bois), 43 km NNE de Château-Chinon, est à la fois limitrophe de la Côte-d’Or et de l’Yonne. Son finage est traversé par le Cousin, qui y alimente le lac de Saint-Agnan (140 ha) créé en 1969 pour l’adduction d’eau mais pourvu aussi d’une centrale électrique EDF et équipé d’une base de loisirs, avec centre de sports sur torrent. À la sortie, le Cousin prend pour 13 km le nom de Trinquelin. Le petit village est près de la limite méridionale du lac, avec un camping. Au NE, le finage envoie une queue de 3,5 km entre deux communes de Côte-d’Or, où est le hameau de Jarnois (camping). Dun-les-Places (360 hab., 4 510 ha dont 2 757 de bois), 35 km NNE de Château-Chinon, est limitrophe de l’Yonne et traversée par la Cure. C’est un lieu d’accueil estival en pays de rochers, d’escalades et de «maquis», dont le centre est à 547 m d’altitude et les sommets montent à 632 m; commerces et services de base, conditionnement à façon en sachets Elidose (85 sal.); transport scolaires et de passagers (cars Charles 40 sal.). Sur la Cure, le Pont du Montal est un site attractif sur la D6, avec camping, escalade et sports de torrent. Au NO, le hameau du Vieux Dun est proche du site archéologique de Saint-Marc, sur un promontoire de confluence dominant la Cure. À l’ouest, hameau, château et montagne boisée de Vermot, nombreux étangs à l’ouest et au sud du village, camping sur la butte du Haut du Château juste au nord du village. Le village avait été investi par les troupes allemandes le 26 juin 1944 et victime de pillages, d’incendies et de massacres (27 morts). La population a baissé de 70 hab. depuis 1999. La mention les-Places est apparue officiellement en 1917 mais était utilisée auparavant. Brassy (650 Brassiens, 5 415 ha dont 2 684 de bois), 32 km au nord de Château-Chinon, est traversée par le Chalaux, dont la vallée est envahie par le lac de Chaumeçon (135 ha, 12 à 19 Mm3) créé en 1933 derrière un barrage de 38 m de haut, 193 m de long, partagé avec Saint-Martin-du-Puy et pourvu d’une centrale électrique. Les rives n’ont pas reçu d’aménagement particulier; une pisciculture est en amont sur le Chalaux à l ‘ouest du village. Le finage a de nombreux petits étangs et des hameaux épars, certains nommés l’Huis, deux au sud-ouest nommés la Gare en raison d’une voie ferrée depuis longtemps déposée. À la limite ouest, le Montrecon monte à 622 m. Par exception, la commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Marigny-l’Église (310 Marignois, 3 880 ha dont 1 944 de bois), 16 km NE de Lormes, 50 km au nord de Château-Chinon, est bordée par le département de l’Yonne. La vallée de la Cure s’encaisse à l’est et au nord, celle de son affluent le Chalaux traverse le finage à l’ouest. Les deux sont en partie noyées par les eaux du barrage de Crescent, qui est à Chastellux-sur-Cure (Yonne). Le plan d’eau de 165 ha a ainsi deux parties bien distinctes, la branche nord-sud (du Chalaux) étant nettement plus large; le volume maximum total est de 14Mm3. Les rivages n’ont pas reçu d’aménagement touristique. Le village, sur le plateau, est double: Marigny-l’Église (450 m) est le plus étoffé, avec la mairie; Marigny-la-Ville, en dépit de son nom, est plus petit, au NO. À l’est, le hameau de Crottefou est dans la vallée de la Cure. Tout au sud dans le bassin de tête d’un vallon affluent du Chalaux, qui s’encaisse juste à l’ouest, Mazignien forme un groupe de quatre hameaux, où est la stèle du Maquis Camille. Marigny a eu plus de 1 700 hab. en 1881 et se dépeuple encore Chalaux (90 hab., 1 019 ha dont 570 de bois), 12 km NE de Lormes, a un petit finage totalement encadré par Marigny-l’Église et Saint-Martin-du-Puy, et traversé par le Chalaux. La rivière y est équipée pour un parcours en eaux vives. Une autre stèle du Maquis Camille est dans un vallon affluent à l’ouest. Le petit village est à 318 m, un peu au-dessus du torrent, où il est accompagné par le petit hameau du Pont. Saint-Martin-du-Puy (280 hab., 3 070 ha dont 1 550 de bois), 8 km NE de Lormes, a son village aux abords de D944, à 430 m. La partie nord-occidentale du finage touche au nord à la limite de l’Yonne; elle est ouverte, modérément accidentée et boisée, avec des étangs et le château de Vésigneux (médiéval et 17e). La partie sud-orientale est plus haute, accidentée et forestière Elle contient tout au SE de petits hameaux dont le principal est Plainefas, et à la limite de la commune le barrage de Chaumeçon, de 36 m de haut et 196 de long, achevé en 1933 et partagé avec la commune de Marigny-l’Église. Mais Saint-Martin n’a qu’une petite partie du plan d’eau de 135 ha qu’il retient et dont l’essentiel est à Brassy: 32 ha, plus une île de 2,5ha; camping et petite base nautique. La commune accueille une entreprise de bois et sciage, les Ateliers du Chêne (40 sal.). Saint-André-en-Morvan (320 Saint-Andrésiens, 2 282 ha dont 729 de bois), 15 km NNE de Lormes, dessine une avancée dans le département de l’Yonne, qui l’entoure sur trois côtés. Le petit village est perché sur un étroit promontoire de confluence et de méandre de la Cure. Sur le plateau sud sont les hameaux d’Athée et d’Urbigy, au nord de la Cure celui de Villurbain et, loin au nord, celui de Serée. La conduite souterraine qui guide les eaux du barrage du Crescent vers la centrale du Bois-de-Cure à Domecy traverse la commune au nord. Empury (84 hab., 1 179 ha dont 365 de bois), 9 km au nord de Lormes, a un habitat dispersé sur un plateau bas et peu boisé, autour de 320 m. Bazoches (180 Bazochois, 1 465 ha dont 639 de bois), 14 km NNO de Lormes en bordure du département de l’Yonne, n’a qu’un minuscule village, sur la D958, proche du hameau de Bourg Bassot dominé par le puissant château de Bazoche, féodal mais fortement remanié aux 16e et 17e s., acquis par Vauban en 1675 et qui reçoit 35 000 visiteurs par an. Plus au sud au lieu-dit Vauban, la maison forte de Vauban est du 12e siècle et moins grandiose; hameaux de Champignolle aux environs. Le bois de Bazoches occupe l’est du finage. Lormes (1 320 Lormois, 5 171 ha dont 2 365 de bois), 33 km NNO de Château-Chinon, est un ancien chef-lieu de canton de la Nièvre dans l’arrondissement de Clamecy, 35 km au SE de Clamecy et 30 km au sud d’Avallon, au NO du Morvan et dans le parc régional, vers 420 m; «station verte de vacances» avec hôpital local (12 lits), collège public, centre d’aide par le travail; non loin au sud étang du Goulot (9 ha) avec base de loisirs et camping, au sud-ouest site accidenté des gorges de Narvau (escalade, grotte, cascade, passerelles); au NO, butte de la Justice avec tour d’orientation. Le finage est traversé du N au S par la D944; il est à la source de l’Auxois, et très boisé à l’est, où il monte à 626 m; hameau de Sommée au SE. La population de la commune ne cesse de diminuer depuis les 3 200 hab. de 1881, perdant encore 110 hab. après 1999. |