(10 170 Anichois, 652 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur d’Ostrevent, 14 km ESE de Douai dans l’angle de la N45 (D645) et de la D943 ou route de Cambrai. Elle fut un des plus anciens centres d’exploitation minière sous la Compagnie des mines d’Aniche, créée en 1773, et conserve des traces des fosses Aoust (1836-1971) et Archevêque (1854-1969), avec terril; bien d’autres puits plus anciens, aux noms de saints, avaient été ouverts au 18e s., et fermés au 19e s. Aniche reste en partie un foyer d’industrie et maintient sa tradition verrière avec les fabriques de verre plat AGC (250 sal., groupe japonais Asahi, auparavant Glaverbel puis BSN) et Saint-Gobain Sekurit (120 sal.); articles métalliques Joly (25 sal.); recyclage Galloo (25 sal.), aménagement paysager Avenir Jardins (Terenvi, 40 sal.), transports de personnes Renauld (35 sal.). La ville a un collège public et un privé, un lycée professionnel public. Le géant local Ko-Pierre est inspiré par un ancien tambour-major local (1834-1909) réputé et dont la taille excédait les 2 m. Aniche n’avait que 800 hab. en 1800, mais est vite montée à 1 900 dès 1831, et a dépassé les 7 000 hab. en 1900. Puis sa croissance s’est ralentie; elle a culminé à 10 400 hab. en 1962, s’est dépeuplée jusqu’en 1982 (9 500 hab.); elle a gagné 270 hab. après 1999. Le quartier des Champs de la Nation, au sud entre le centre-ville et les verreries, est classé «quartier prioritaire». Le nouveau canton d’Aniche a 26 communes, 59 900 hab. |