(3 640 Berguois 132 ha,) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Dunkerque, 8 km SSE de celle-ci. C’est une ancienne place forte au contact de la plaine de Flandre et des fonds humides poldérisés, au bord du canal de la Haute-Colme et à la tête du canal de Bergues qui va jusqu’à Dunkerque. Elle a gardé son système de remparts de Vauban sur 5 200 m, autour de la petite butte du Grœnberg (la butte verte) qui a donné son nom à la ville. La cité historique, qui a souvent changé de mains au cours de l’histoire et se trouve française depuis 1667, est bâtie en rond sur sa butte et n’a guère dépassé le cercle de ses remparts, au sein d’un finage très petit. Elle est reliée à Dunkerque et à la mer par le canal de Bergues, dispose d’une gare sur la voie ferrée de Dunkerque à Lille, d’un échangeur de l’A26, d’un tramway touristique et d’un port de plaisance. Les canaux de Bergues, de Haute et de Basse Colme communiquent par une écluse triangulaire. Bergues a deux stations de pompage des Wateringues, Houtgracht (6 m3/s) et Basse-Colme (11 m3/s). La ville s’orne de l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Winoc, d’un grand beffroi reconstruit en 1961 après avoir été détruit par les Allemands en 1944; musée municipal d’art et d’histoire, espace culturel du Beffroi. Elle est jointive de Hoymille qui la prolonge à l’est. Bergues est «station verte de vacances» et «village de charme» et a un collège public et un privé, des maisons de retraite, un camping; coopérative agricole (La Flandre, 85 sal.), Biscuiterie Dunkerquoise (30 sal.), installations électriques Chubb (40 sal.) et Ineo (30 sal.); La Poste (55 sal.). La commune avait 6 000 hab. en 1841 et sa population a décliné ensuite, jusqu’à un minimum de 3 800 entre 1925 et 1955; après une reprise qui l’a portée à 4 600 hab. en 1968, elle a vu sa population baisser à nouveau et a perdu 670 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de communes des Hauts de Flandre, qui regroupe 40 communes et 53 800 hab. |